Chapitre 26 : Il Demonio

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Si je ne change pas le pdv au début du chapitre ça veut dire que c'est le même personnage que dans le chapitre précédent.

Bonne lecture

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Ils se séparent, les trois on décidé de prendre une direction différente. C'est mon moment.

Je sors ma lame, et la tenant fermement dans ma main je m'avance. Je ne peux pas utiliser mon arme à feu, je ferais trop de bruit. Même avec un silencieux on entendrait le corps tomber. Je dois être assez proche pour pouvoir rattraper les corps avant qu'ils ne touchent le sol.

La discrétion, c'est ce que je dois utiliser en premier. Ne pas me faire repérer pour garder l'effet de surprise est le plus important.

Il est là, le premier qui va mourir. Je suis toujours au sol, lui est debout, il ne m'a pas vu, tant mieux, parfait.
Je me mets à genoux après qu'il m'ai dépassé et dans un élan d'adrénaline lance ma lame. Elle s'arrête, se plantant à l'endroit où j'ai visé, dans sa boîte crânienne. Ce tire l'a paralysé, il était parfait.

Et c'est seulement quelques secondes plus tard que son corps c'est écroulé, dans mes bras. Aucun bruit n'a été fait, rien à dire, le premier était facile.

Je décharge ses armes, récupère ce que je peux et reprends ma quête, il en reste encore deux et je les aurais.

Cette fois-ci je me lève, j'ai collé leur blason sur mon épaule après l'avoir retiré de l'uniforme de ce soldat mort et même si je ne suis pas habillé comme eux je leurs ressemble. Dans le noir ils ne verront pas la différence.

Il est là, le deuxième à mourir. Il est en face de moi, et il me regarde. Alors je lève la main lui faisant signe d'aller voir de l'autre côté de la pièce. Et j'ai peur, je transpire à grosses gouttes. Si il se rends compte de la supercherie je suis mort ou au mieux blessé gravement.

Il hoche la tête et se dirige là où je l'ai envoyé, à l'opposé de son coéquipier. J'ai de la chance, beaucoup de chance. Parce que le bluff ça ne marche pas à chaque fois.

Il avance et je le suis, il est à seulement 2 ou 3 mètres à ma gauche. Je tire ? Non pas encore. L'autre est trop proche, il pourrait me descendre dans l'instant. On doit s'éloigner, encore un peu, juste un peu.

Dans 5 mètres ce sera bon, je pourrais me débarrasser de lui. Mon silencieux le fera taire définitivement et j'aurais le temps de le rattraper. Une seconde de retard et je suis repéré.

Dans 2 mètres c'est fini. Il sera mort et je pourrais me charger du dernier.

Mon arme est dans ma main, elle est chargée, le silencieux en son bout sera mon allié. Je dois être discret, et vif.

Maintenant c'est fini. On y est. Alors je lève mon bras, le pointe, vise et tir. Et je me jette, je glisse au sol pour rattraper son corps sans vie. Lui aussi c'était facile.

Et je répète mes actions, je le désarme, et le cache sous un bureau. Le dernier j'aurais juste à le viser.
Je prends en main mon arme, qui était jusqu'alors dans mon dos, place le talon de crosse entre mon épaule et mon pectoral et me met à genoux. Seulement ma tête et mon canon dépassent des tables, je suis à l'abri.
Et mon oeil dans le viseur je le cherche, le troisième.

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