Chapitre 17 : on rentre

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PDV Angelo

On est installés, chacun à sa table, et bien évidemment, nos deux invités surprises sont avec nous : Lola et Matisse.

Tout le monde est occupé à commenter les lieux, à se raconter leurs vies, mais moi je ne suis pas là pour ça, je ne suis là que pour lui : Matisse.

Et il le sait, Ô oui il le sait, puisque je le vois transpirer à grosses gouttes de là où je suis, je vais le briser.

Moi : Comment tu vas ?

Lui : ...

Moi : Rispondi. (réponds.)

Il ne dit rien, okay pas grave, je voulais être poli mais je ne vais pas tenir longtemps.

Ricardo s'abaisse, me signalant que 3 hommes viennent d'entrer, ils sont armés, et je sais pour qui ils viennent. Je suis sorti discrètement, en tenant Thaïs par la main, puis je l'ai raccompagnée jusqu'à la voiture.

Moi : Tu montes, et tu t'enfermes dedans. Si on n'est pas là dans 10 minutes, tu rentres à la casa, Mi hai capito bene?! (Tu m'as bien compris ?!)

Elle : Je peux me battre, Angelo, et...

Je lui coupe la parole, je n'ai pas le temps.

Moi : Compris oui ou non ?

Elle s'enferme immédiatement dans la voiture, je prendrai ça pour un oui.

Moi : Cazzo.

Ma main s'abat sur le capot de la voiture et je sens la frustration s'installer. Je ravale le sentiment d'amertume qui monte, elle m'en veut. ARGH, ça m'énerve, je la protège et je m'en prends plein la gueule.

Je retourne à l'intérieur, je n'ai pas de temps à perdre, et je trouve la salle de réception vide, seuls Matisse, Lola, les trois hommes et Ricardo sont présents.

Lola se tient derrière Ricardo, lui pointe son arme sur Matisse. Elle est posée sur son front, et ils se parlent, mais de là où je suis je n'entends rien.

Les trois hommes sont derrière Matisse, leurs canons visant mon frère. Si un seul le touche, je les extermine. Je sors de ma cachette et j'avance, je rentre dans l'arène et mon équipe en sortira victorieuse, c'est un fait.

Moi : Per chi lavori davvero ? (Pour qui travailles-tu réellement ?)

Tout en avançant, je pose cette question à Matisse. Il regarde Ricardo et sourit, très discrètement, mais je ne loupe jamais ce genre de détails, jamais. Qu'il est con.

Lui : Chiedi al tuo guardia del corpo. (Demande à ton garde du corps)

Son rictus s'accentue et la seule chose que je veux faire c'est de l'exploser, là maintenant.

Moi : Risposta sbagliata. (Mauvaise réponse)

Je prends mon téléphone dans ma poche et commence à chercher trois photos que j'ai reçues tout à l'heure. Et quand je lui montre le téléphone, ô comme c'est beau, cette peur. La panique qui s'installe dans ses yeux est magnifique.

Moi : Che carine piccole ragazze, quanti anni hanno di nuovo, 15 e 6 anni, giusto ? Sarebbe un peccato se accadesse loro qualcosa, non trovi ? (Qu'elles sont mignonnes ces petites filles, elles ont quel âge déjà, 15 et 6 ans, n'est-ce pas ? Ce serait dommage s'il leur arrivait quelque chose, tu ne trouves pas ?)

Lui : Non osarti nemmeno toccarle. (Ne t'avise même pas de les toucher)

Moi : Ma no, assolutamente, mai farei del male ai bambini ! Per chi mi prendi, eh ? No no no, io non farei niente, invece lui, lui lo farebbe. Quindi, rispondi adesso. (Mais non, absolument, je ne ferais jamais de mal aux enfants ! Pour qui tu me prends, hein ? Non non non, moi je ne ferais rien, en revanche lui, lui le ferait. Alors réponds maintenant.)

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