Chapitre 32 : espoirs

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PDV Angelo
9 mois plus tard

C'est maintenant, après neuf putains de mois, que je l'ai enfin retrouvée.

Je suis devant cette superbe villa, en Sicile, là où elle est enfermée. Parce que ce connard d'oracolo a osé la cacher sous mon nez, sur mon putain de territoire. Il devrait faire humoriste, je serais le premier à ne pas rire.

Je donne des coups secs sur la poignée de la porte d'entrée. Des cliquetis résonnent à travers la porte, et après un court moment, elle finit par céder révélant un hall sombre mais luxueux. On reste sur nos gardes, pas sûr de qui pourrait nous attendre de l'autre côté.

J'entre le premier, vidé d'énergie par cette quête pour retrouver Thaïs. Mon regard, fatigué mais déterminé, scrute chaque détail, espérant trouver une piste qui nous rapprochera d'elle. Les pièces dévoilent des indices du passé, mais mes pensées sont ailleurs, focalisées sur Thaïs.

La lumière tamisée ne fait que souligner mon épuisement. Les meubles d'époque et les tableaux élégants qui auraient autrefois attiré mon attention ne sont que des décors flous alors que je me concentre sur l'essentiel : retrouver mon petit bonheur.

Les portes s'ouvrent devant moi, cédant sous la force que je leur impose pour les déverrouiller. Chacune représente une possibilité, une chance de la retrouver enfin. Mes pas lourds résonnent dans les couloirs, mais aucune trace de Thaïs. Chaque pièce, chaque recoin, semble vide, et l'épuisement commence à peser sur mes épaules.

Ricardo est à mes côtés, son regard reflétant la même fatigue et l'anxiété qui habitent mon esprit. La frustration grandit, mais on sait qu'on ne peut pas abandonner. On est là pour Thaïs, et même si la baraque semble vide, on lui doit au moins de la fouiller correctement, notre mission est claire.

Chaque minute qui passe nous rapproche d'elle, je le sais, je le sens. On continue notre recherche dans cette villa, guidés par la détermination de ramener Thaïs à la lumière.

À mesure que je fouille chaque pièce, l'épuisement prend le dessus. La détermination palpable du début s'estompe, remplacée par une réalité brutale : Thaïs est introuvable.

Les murs semblent se resserrer autour de moi, accentuant le poids de notre traque infructueuse. Les indices que nous trouvons sont flous, et la richesse de la maison ne se traduit pas par des réponses. Les pas résonnent dans les couloirs, notre souffle s'accélère, et chaque porte ouverte révèle une déception silencieuse.

La déception grandissante ne fait qu'accentuer la fatigue qui pèse sur nous. Les meubles sont de simples obstacles sur notre chemin. Les regards échangés avec Ricardo traduisent le désarroi qui grandit à mesure que notre quête semble sans fin.

Chaque minute qui passe semble être un écho infini de déception. Aucun signe de Thaïs. On continue à avancer, mais chaque pièce explore et creuse un peu plus notre impuissance. La baraque, loin d'être majestueuse, devient une toile complexe d'angoisse et d'incertitude.

La frustration croissante donne un sentiment d'urgence à notre recherche. Les portes s'ouvrent, révélant des pièces vides, des couloirs interminables, mais aucune trace d'elle. La détermination vacille, mais la nécessité de la retrouver nous maintient en alerte, même si chaque nouvelle déception creuse davantage notre épuisement. La recherche, initialement chargée d'espoir, devient un défi éprouvant qui nous laisse dans un état d'alerte tendu, cherchant désespérément une issue à cette impasse.

Et puis c'est à ce moment que votre collègue a décidé de me péter les burnes avec ses réflexions tous sauf nécessaires.

Ricardo : Neuf putains de mois, Angelo. Neuf mois à chercher.

MEXICONơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ