Chapitre 15 : Buongiorno

1.9K 73 2
                                    

Pdv Charlie

Buongiorno famiglia, je suis nouveau alors soyez gentil avec moi, faut pas m'agresser.

Votre meilleure amie est entrain de rompiche comme une vache sur les sièges, un chignon super mal fait sur le crâne et mon hoodie, beaucoup trop à l'aise votre pote. M'agressez pas, elle est mal coiffé, je suis pas aigrie je suis honnête ok ?! Après y a que la vérité qui blesse je dis ça je dis rien.

Non je rigole, or do I ?

En vrai je critique mais elle est toute mignonne avec sa petite bouille. Je la contemple, mon regard fixé sur son visage endormi. Sa beauté me captive et éveille en moi un.....sentiment ? Ouais c'est ça je pense, un sentiment, mais je sais pas encore ce que c'est, c'est inexplicable. Ce que je sais c'est que je veux apprendre à la connaître et la regarder encore et encore.
Ses longs cils encadrent ses yeux fermés, ajoutant une touche de mystère à son regard. Ses sourcils légèrement froncés laissent deviner une préoccupation légère, ou peut-être un doux rêve qui l'envahit.

Son héritage métissé africain, latino et italien se manifeste avec élégance sur sa peau, lui conférant une beauté unique et exotique. Ses lèvres rosées apportent une touche de douceur à son visage, et son petit nez adorable complète harmonieusement ses traits.

Je me demande qui est Thaïs au-delà de son apparence. Quels sont ses rêves, ses passions et ses aspirations profondes ? Cette attirance naissante que je ressens pour elle suscite en moi une curiosité grandissante. Pour l'instant, je ne la connais qu'à travers son visage endormi, et son petit caractère mais je sens qu'il y a beaucoup à découvrir en elle.

Alors que je la regarde dormir, je me surprends à sourire en imaginant les possibilités que l'avenir nous réserve. Je suis impatient de faire connaissance avec elle, de découvrir qui elle est vraiment et de voir où cette histoire nous mènera, tous les trois.

Et puis je détourne les yeux, sinon je ne m'arrêterais pas, et sans vous mentir je trouve ça très bizarre de regarder une fille dormir comme ça, je vais passer pour un pervers après. J'appelle une hôtesse, lui demandant à manger, et elle revient quelques instant plus tard avec ce que je lui ai demandé. Votre pote a pas voulu partager ducoup je pète la dalle, égoïste tsss.

Je me lève, pour aller me laver les mains, et quand je reviens, El jefe est de retour, je pense qu'il va falloir lui dire d'arrêter de la regarder comme un fou. Même moi il me fait peur cet imbécile.

Il s'est mit à ma place, donc je me suis mis à côté de thaïs, j'ai mis ses jambes sur les miennes vu qu'elle prenait toute la place, vraiment aucun espace vitale disponible c'est ouf.

Je commence à manger, et pose enfin la question tant attendu par vous la famiglia :

Qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête poulet ?

Il plante son regard dans le mien, et je sais, je le connais par cœur, c'est mon frère alors je sais, comment il fonctionne. Enfin, mon frère d'une autre mère, mais quand même un frère. Ce que je vois me plaît moyennement, il a ce regard, de merdeux, le regard du gars toxique qu'on a tous envie de gifler dans les films là. Mais si vous voyez de quoi je parle, celui du petit con matcho qui comprend rien à la vie en mode "elle m'appartient donc elle peut dire ce qu'elle veut y a que moi", genre elle est déjà acquise sauf qu'une femme ou un homme n'est jamais acquis pour la simple est bonne raison que c'est pas des objets.

Lui : embrouille

Moi : à propos de quoi ? Demandai-je en croquant dans mon burger

Lui : je lui ai dit d'arrêter de te chercher, elle m'en veut.

MEXICOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant