Chapitre 16 : Angelo Amato-Santoro

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Les garçons ont été pris d'une envie irrépressible de me jeter dans la piscine pour me "rafraîchir". Je me retrouve donc complètement trempée. Merci les gars.

La vie n'étant pas du poulet, j'ai entrepris de les poursuivre, mais en raison de ma blessure au mollet, je n'ai pas réussi à les rattraper. Alors, j'ai pris le tuyau d'arrosage et les ai aspergés. Pas le temps de tergiverser ici.

Maintenant, les garçons se retrouvent trempés devant moi, et c'est plutôt amusant à voir.

Charlie : Bon, assez plaisanté, vous avez des vêtements pour ici ou pas ?

Ricardo : Non, on est venus sans rien.

Charlie le regarde, consterné, il en a marre de lui, mais genre vraiment.

Charlie : Bon, on va en acheter. Venez, je vais vous donner de quoi vous changer et on y va.

Nous le suivons à l'intérieur de la maison, et il nous remet à chacun un short de jogging et un t-shirt. Inutile de vous dire que je serais complètement engloutie par ses vêtements.

Après nous être changés dans nos nouveaux vêtements, Charlie me propose de conduire, et je peux vous assurer que j'ai dit oui très vite. On prend directement la range rover, ma petite beauté. Je prend le volant et nous nous dirigeons vers le centre-ville. Personnellement je suis impatiente de redécouvrir les charmantes boutiques et les ruelles pittoresques de la ville.

Je conduit habilement à travers les rues animées, tandis que nous cherchons un endroit pour garer la voiture. Finalement, nous trouvons une place près de la place principale, où se trouve une variété de boutiques et de restaurants.

On descend de la voiture et nous nous mêlons à la foule, en nous promenant de boutique en boutique. Les vitrines sont remplies de vêtements colorés, d'accessoires artisanaux et de produits locaux. On prend notre temps pour explorer les différentes enseignes, essayant des vêtements et appréciant l'atmosphère animée de la ville.

Après une séance de shopping agréable, nos ventres commencent à gargouiller. Nous décidons alors de chercher un restaurant pour savourer un bon repas. Charlie consulte son téléphone et trouve un restaurant recommandé à proximité.

On s'installe à une table en terrasse, profitant de la douce brise estivale. Le menu propose une délicieuse sélection de plats provençaux, mettant en valeur les saveurs locales et les produits frais de la région.

On passe un moment agréable à échanger des anecdotes et à rire ensemble. D'ailleurs les garçons m'ont expliqué qu'ils avaient tous les deux grandit ici, dans le mas, et que leurs pères étaient meilleur amis.

Moi : C'est pour ça que tu parles aussi bien français ?

Ricardo : oui, je passais toutes mes vacances ici avant

Charlie : Et après on retournait chacun dans nos pays, moi en Sicile et lui en Colombie

Mes yeux se sont encrés dans les siens, ceux du roi, je ne savais pas qu'il venait de Colombie, il ne parle jamais de lui. Et j'ai l'impression qu'aujourd'hui il se livrera un peu. Il me fait confiance apparemment, et j'en suis ravie.

Bleu m'as dit, qu'il m'expliquerait, et que je finirais par savoir, et marron lui a répondu, que j'attendrais, le temps qu'il faudra.

Puis il a détourné le regard, alors moi aussi, et j'ai demandé, j'ai posé la question qui me trottait dans la tête depuis un bon bout de temps maintenant :

Charlie, tu fais quoi, dans la vie ?

Lui : tu meurs d'envie de savoir avoue

Moi : dis moi imbécile

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