Chapitre 31 : Оракул, Oracolo, Oráculo : Oracle

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PDV Oracle

Elle arrive, ma petite princesse.

Après l'avoir cherché des mois, je la retrouve enfin. Elle était bien plus proche que je ne le pensais, mais c'est son passé, son entrée dans notre passé, qui m'a permis de la récupérer. 

Heureusement qu'elle y est allé, sur notre territoire.
Elle me manque et bientôt, bientôt, je l'aurais.

Ma Thaïs.

PDV Angelo

Je suis sorti de cette pièce de métal cabossée, et j'ai couru, avec elle dans mes bras. Elle est si légère et pourtant elle est un poids sur ma conscience, un poids énorme.

Eux, ils nous suivent mais ne tirent pas. Ils ne tireront pas, ça blesserais Thaïs, ils sont là pour elle j'en suis sûr. Si ils voulaient me tuer ils l'auraient fais, même avec Thaïs dans mes bras.

Je cours, à m'en tuer les poumons, à m'en tuer les jambes. Ils ne l'auront pas. Si ils la prennent je ne sais pas si j'arriverais à m'en remettre. Donc je cours vers cette putain de forêt et une fois que j'y suis je continu à piétiner le sol. Il faut que j'arrive à les semer.

boum

Mon corps qui s'effondre fait boum. Je m'écroule, je tombe en avant et j'ai juste le temps de jeter thaïs plus loin que je suis étendu de tous mon long dans cette forêt. Ce connard m'a paralysé.

Cazzo.....

[quelques heures plus tard]

Cette sensation dans mes membres, ces petites fourmis qui m'oblige à rester immobile. Putain de merde, même mes paupières ne veulent pas s'ouvrir. Mes membres ne m'obéissent absolument pas, je suis immobile malgré tous mes efforts. Je n'arrive même pas à bouger mes doigts. Je hais ce moment, parce que mon cerveau réfléchis vite mais mon corps ne suit pas, et ça, ça ne m'arrive pas, pas à moi. Mon corps subit des chocs à longueur de journées mais il répond toujours quand cerveau ordonne.

Je boue, parce que cerveau réfléchis vite, et il me demande où est Thaïs. Et je ne sais pas, alors ça m'énerve encore plus. Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis comme ça. On dirait un mort, je suis immobile comme un mort.

Mes paupières se décident enfin à me laisser voir, elles s'ouvrent, difficilement, et je vois où je suis : exactement au même endroit que tout à l'heure, dans cette putain de forêt, allongé sur le sol.

J'analyse autour de moi, du moins ce que j'arrive à voir pendant que mon corps commencent enfin à me répondre. Je cherche, je cherche son petit corps, mais je ne la vois pas. Elle n'est plus là, mais je cherche quand même. J'ai échoué ? Ils l'ont pris ? Non, impossible, dites moi que c'est faux.

Moi : Thaïs ?

Ma voie aussi faible soit elle est la seule chose que j'entend dans cette forêt. Aucune réponse.

Moi : Thaïs ? T'es où ?

S'il te plait stella, répond moi. Je t'en supplie réponds moi ! Je ne sais pas avec quelle force j'ai réussi à me mettre sur les avant bars avant de crier :

Moi : THAÏS ?!?!?!

Elle répond pas. Elle répond pas ! ELLE RÉPOND PAS !!!

Non. Ils l'ont vraiment emmené ? Non non non ! Putain non ! Je n'ai même pas eu le temps de voir si elle s'était réveillée. Et si elle était morte ? Hein ? Non.

Cœur bât vite et respiration est saccadée, je stresse. Moi, je stresse ? Comment est-ce que c'est possible ? Je suis mafieux, cette sensation de stresse pour autrui, je ne la connais pas. Alors expliquez moi ce qu'il se passe.

MEXICOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant