Chapitre 27 : cazzo

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Il a frissonné, quand ma lame a frôlé sa cicatrice. Une cicatrice qu'il a depuis son enfance, que son père lui a infligé.

Je sais tout, rien ne m'a échappé, et je sais comme il sent sa fin arrivé. Ou peut-être qu'il vivra, c'est elle qui décidera.

Moi : Parla, piccolo idiota, dimmi ciò che voglio sapere. (parle petit con, dis moi ce que je veux savoir)

Lui : Alla fine, non sai tutto, capo. (finalement tu ne sais pas tout, chef.)

J'ai ris, un son diabolique a franchi mes lèvres, et il a tremblé. Encore plus fort qu'avant, il a tremblé. Car il sait, il sait parfaitement que je vais le maltraiter.

Pour lui, je n'ai aucune pitié, et sans ma sœur il serait déjà entrain d'agoniser. Mais elle m'a supplié de ne pas le tuer pour le moment, et de ne pas le violer.

Moi bien évidemment, je ne l'aurais pas fait, mais mes hommes oui, mes prisonniers oui. Parce que je l'aurais décidé. Et c'est ce que je voulais faire, mais elle a dit non, alors c'est non.

Moi : Ma pazienza ha dei limiti. (ma patience a des limites.)

Lui : Non so per chi sto lavorando. Conosco solo il suo soprannome. L'oracolo, è così che si fa chiamare. (je ne sais pas pour qui je travaille. Je n'ai que son surnom. L'oracle, c'est comme ça qu'il se fait appelé.)

Encore ce putain d'oracle, son nom ressort souvent en ce moment, beaucoup trop à mon goût. Il apparaît dans mes affaires, et je n'ai rien sur cette personne, RIEN !

Moi : Dovrai fare di meglio di così. (il va falloir faire mieux que ça)

Lui : Ti giuro che non ho idea di chi sia! Tutto ciò che so è che lui sa tutto di me e mi ha costretto a fare quello che ho fatto... (je te jure que je n'ai aucune idée de qui il est ! Tout ce que je sais, c'est qu'il sait tous de moi, et il m'a forcé, à faire ce que j'ai fait ....)

Moi : Costretto a manipolarla, a violentarla? (forcé à la manipuler, à la violer ?)

Lui : Non l'ho violentata, non avrei mai potuto farlo. No, mi ha chiesto di avvicinarmi a te, per le corse automobilistiche, ma quando ho ottenuto abbastanza informazioni, mi ha detto che voleva di più. Ancora e ancora. Ed è lì che mi ha ordinato di prendere tua sorella, con la forza se necessario. (je ne l'ai pas violé, jamais je n'aurais pu. Non il m'a demandé de me rapprocher de toi, pour les courses de voiture, mais quand j'ai eu assez d'informations, il m'a dit qu'il en voulait plus. Encore et encore. Et c'est là où il m'a ordonné de prendre ta soeur, de grès ou de force)

Ça tape fort, ce cœur dans ma cage thoracique. Ça brûle, cet air qui veut s'échapper.
Et je tremble, j'ai envie de le massacrer, il a eu ma soeur, pour quoi ? Je ne sais pas. Et ça ça me fout en rogne, ça me plombe. Parce que ma soeur c'est une de mes plus grandes fiertés. Je l'aime comme j'aime ma mère, d'un amour inconditionnel.

Et savoir qu'il l'a manipulé pour moi, me dégoûte. Mais surtout m'enrage, je vais le massacrer. Et à défaut de le tuer lui, c'est ce putain de mec que je tuerais, ce fameux oracle qui rôde autour. Je l'aurais ce coglione (connard).

Et je suis sorti, j'ai quitté ce sous sol pour rejoindre ma chambre. Une douche, il me faut une douche pour me détendre. Il faut que je décompresse. Et si ça ne marche pas, je sortirais, j'irai me promener.

Je monte ces marches, 3 par 3, il faut que je me change les idées.

Et j'engloutit cet escalier de mes jambes. Je grimpe rapidement ces marches. Et quand j'arrive en haut, je marche rapidement jusqu'à ma chambre.

Je bouillonne, et honnêtement je ne sais pas si je vais réussir à me calmer sans tuer. Mais il le faut, la mort des gens ne devrait pas être causé par un caprice.

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