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Lucy Hernandez.

- Tu es sage avec maman aujourd'hui ? demande Théo

- Oui papa. dit Léo en lui fessant un câlin

- Allez file tu vas être en retard ! rigolais-je avant de l'embrasser

Théo part à l'entraînement me laissant seule à la maison avec Léo. On entame la dernière semaine d'Août. J'ai pas du tout hâte que le mois se termine parce que ça veut dire que dès la semaine prochaine je n'aurai plus mon petit garçon avec moi tous les jours.

- Tu veux faire quoi aujourd'hui ?

- Voir tonton Benji !

Il ne l'a pas oublié. Ça aurait été trop beau pour être vrai. Pourtant on ne parle pas de lui. Quand Léo nous en parle on esquive le sujet. On a convenu de se voir cette après-midi après en avoir discuté avec Théo.

(...)

- MAMAN ! Regarde je fais le toboggan sans les mains ! crie Léo en glissant sur le toboggan en levant les mains

Je crois mon cœur s'est arrêté à cet instant. Mon fils est du genre casse-cou qui n'a peur de rien, il a l'habitude de tomber et de se faire mal mais rare son les fois où il pleure pour un bobo. Alors quand je l'ai vu basculer la tête la première par terre arrivé en bas du toboggan et qu'il a hurlé comme jamais je l'ai vu crier, j'ai eu la peur de ma vie.

Je me suis immédiatement précipité vers lui pour le prendre dans mes bras. Il a de suite enroulé ses bras autour de mon cou pour y cacher sa tête et pleurer.

- Je suis là mon bébé, c'est rien. dis-je en lui caressant le dos

- Maman...

- Chut... C'est rien.

Je me retenais de pleurer devant lui. Je n'arrive pas à le consoler. D'habitude il ne pleure jamais comme ça et ça me fait mal de le voir dans cet état.

- Lucy... dit Benjamin en posant sa main sur mon épaule. Hm... Je crois que ce n'est pas rien. continue-t-il en baissant les yeux vers le genou de Léo

- Aïe aïe aïe bobo maman... continue Léo en se blottissant encore plus dans mes bras

J'essaie tant bien que mal de le repousser pour voir son genoux et effectivement il a le genou en sang. C'est la panique de mon côté je ne sais pas quoi faire.

- J'ai changé de sac ce matin, j'ai rien pour le soigner ! dis-je en panique

Je me redresse mais Léo reste accroché à moi toujours en pleure.

- Il y a une pharmacie pas loin, je suis passé devant tout à l'heure.

- Ok ok... Léo, chéri on va aller à la pharmacie d'accord ? Tu me donnes la main ?

Je remets mon sac sur mon épaule et attrape la main de Léo. Il essuie ses larmes qui ne cesse de couler avec son autre main avant de la tendre vers Benjamin. On se dirige alors tous les trois vers la pharmacie.

Une fois là-bas, Léo a commencé à se calmer. On explique à la pharmacienne ce qu'il s'est passé et elle s'occupe de le soigner. Je le prends sur mes genoux pour qu'il arrête de bouger quand elle essaie de le toucher. Il dit que ça pique et ne s'arrête pas de crier.

- Voilà c'est finis mon grand. Tu as été très courageux. Ton papa et ta maman doivent être très fière de toi. dit la pharmacienne en nous regardant

Rassemblement.Där berättelser lever. Upptäck nu