𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟻, 𝙰𝚍𝚛𝚒𝚊𝚗 | 𝟷

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Note d'autrice. 

Bon dimanche ! J'espère que votre week-end s'est bien passé, je suis super excitée à l'idée de poster ce chapitre hehe 

Ici, on en apprend plus sur les capacité de chacun à travers un trope que j'apprécie énormément : les matchs/combats ! C'est une scène que j'ai adoré écrire, alors j'espère qu'elle vous plaira =) 

Merci beaucoup à ceux qui commentent et qui votes, je suis ravie de vos retours et je vous remercie énormément de prendre le temps de le faire, chaque notification me fait vraiment très plaisir <3


Ils arrivent au bureau un peu plus tard que d'habitude.

La veille, Adrian a envoyé un message sur la conversation de groupe que Mika a créée pour l'équipe — et sur laquelle elle a presque immédiatement ajouté Kieren — leur indiquant de ne pas venir trop tôt. Ils ont enchaîné une affaire longue et une agression, et il sait que Mia ne leur donnera aucune affaire avant le lendemain, au moins pour les laisser se remettre.

Mika l'a obligé à faire un détour par le centre-ville afin de récupérer une de ces boissons remplies de crème, de lait et de caramel qu'elle ose appeler café, et c'est avec le gobelet à la main qu'elle pénètre dans leur bureau.

Il manque de lui rentrer dedans quand elle s'arrête net en s'écriant :

— Kieren ! T'es là depuis longtemps ?

Assis dans sa chaise avec les genoux pliés et les pieds sur l'accoudoir, le vampire semble noyé au milieu de tous les rapports qu'il a dû sortir des archives. Encore une fois, ses vêtements colorés font presque mal à la rétine, et Adrian observe curieusement sa veste usée et son t-shirt à motif : si tout ça ne vient pas d'une friperie bon marché des quartiers sud, alors il n'y connaît vraiment rien. Kieren ne doit pas être le premier Type 4 avec des problèmes d'argent. Il ne connaît pas son parcours mais les emplois pour les vampires ne courent pas les rues ces dernières années.

Quand Kieren relève la tête en les voyant entrer, Adrian détourne les yeux. Il n'a aucune envie de croiser son regard sombre, les deux pupilles noires les plus uniques qu'il n'a jamais vu.

— Non, pas tellement. J'ai croisé Ruby en arrivant, et elle m'a dit que je pouvais... (Il fait un vague geste en direction de tous les dossiers qu'il a sortis) me servir.

Adrian se retient de grimacer en l'entendant parler d'elle avec tant de familiarité, mais ne fait pas de commentaire. D'après ce que Mika lui a dit hier, être ouvertement agressif envers lui ne fera qu'attiser la curiosité de tout le monde : leur histoire ne regarde personne, même s'il a presque l'impression d'être le seul concerné vu comme Kieren ne paraît même pas avoir envie d'en parler.

— J'attendais l'arrivée du... capitaine, pour savoir quoi faire.

Adrian se dirige vers son bureau en haussant les épaules. Il voit le regard de Kieren le suivre, et peut même sentir le sourire amusé de Mika dans son dos.

— Tu n'as pas de réelles raisons d'être là quand on a pas d'enquête, vu que t'es consultant. Fais ce que tu veux : tu peux rentrer chez toi et attendre un message, ou tu peux... continuer ce que tu fais, peu importe ce que c'est.

Kieren hausse un sourcil et échange un coup d'œil avec Mika.

— Il a pas beaucoup dormi, chuchote cette dernière un peu trop fort, et Adrian la fusille du regard. Il est un peu grognon.

— Mika.

Elle sourit, et s'assied sur le bureau de Kieren. Ils commencent à parler bas, réellement cette fois, et Adrian soupire en se mettant au travail. Il essaye de ne pas écouter leur conversation, ni le moment où Mika lui demande où il habite (quartier ouest) ou quelle série il préfère (il n'a pas de TV chez lui) ou ce qu'il fait de ses journées (il sort, il voit des amis, il visite les environs — apparemment il n'est pas en ville depuis si longtemps que ça, il découvre encore des choses).

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