𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟷, 𝙰𝚍𝚛𝚒𝚊𝚗

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Note d'autrice. 

Bon mercredi à vous ! On se retrouve pour le chapitre 11, non seulement en entier mais surtout du PDV d'Adrian (ça faisait un bail) 🥰 J'espère qu'il va vous plaire, il est bien plus calme et posé mais j'aime ce genre de scène et je pense qu'on en apprend pas mal sur Adrian et sur sa manière de voir les choses... (et un petit aperçu de son passé) (ainsi que son avis sur Kieren hehe)

J'ai hâte que le PDV d'Adrian et celui de Kieren dans le dernier chap se rejoignent, c'est pour bientôt et je frotte mes pattes de mouche....

Aujourd'hui, sur le trajet du retour du boulot, j'écoutais en boucle la chanson Do you love me yet ? de Nothing but Thieves (qui est un banger allez l'écouter) et je trouvais que, même si le reste de la chanson ne correspond pas du tout, le refrain était carrément Adrian coded : 

"Do you love me yet?

I'll make myself a fool for you

Do you love me yet?

Just tell me what I've gotta do

Do you love me yet?"

Et oui, Adrian is a little pathetic man à mes yeux je ne peux plus vous le cacher plus longtemps, mais c'est ok parce qu'ils sont tous un peu pathétiques pour moi (c'est un compliment) et Adrian l'est carrément pour Kieren, même s'il fait le dur aha 

BREF, je m'arrête là et je me tais enfin, en tout cas merci encore une fois énormément pour vos retours, pour vos votes et vos commentaires, je suis ravie que l'histoire vous plaise ❤️

Bonne lecture et bon courage pour la fin de la semaine ! 


La psychologue le regarde avec son habituelle expression douce. Elle n'a pas de lunettes, pas de chemisier bien lissé qui lui donne un air sérieux, ou encore un petit carnet à la main pour noter chacun de ses mots — un mot de trop, en général — et les lui ressortir à la séance suivante.

Cela fait un moment qu'Adrian n'a pas eu le temps de venir la voir. Il a annulé ses quatre derniers rendez-vous, avec de nombreuses excuses, mais elle n'a pas semblé lui en vouloir : sa secrétaire, au téléphone, lui dit toujours qu'il n'y a pas de soucis, le remerciant d'avoir prévenu.

— Alors, Adrian. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, comment vous allez ces derniers temps ?

Sa voix est agréable. Elle ne pue pas le parfum, comme beaucoup d'humaines.

— Ça a été... mouvementé.

Il n'a pas envie de parler d'Ari. Pas maintenant, pas alors que c'est aussi tôt. Mais en voyant son expression surprise, il se dit qu'il vaut mieux désamorcer la chose.

— Vous ne dites pas ça souvent, remarque-t-elle en croisant les jambes.

— Parce que ma vie n'est pas souvent mouvementée.

Elle fait une moue, une moue qu'il connaît très bien car ils en ont déjà souvent parlé : sa vie, il a fini par s'y habituer. Cela fait des années qu'il travaille à l'Agence, et le rythme des enquêtes, des interventions, des disparitions, des attaques ; tout ça, il a fini par s'y faire.

— Qu'est ce qui s'est passé, alors ?

Il réfléchit. Leur dernier rendez-vous remonte à des mois alors...

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