Chapitre 22 : April, la princesse

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J'ai dit « oui » aux trois, je signe les feuilles et la main de Pade sur ma cuisse remonte jusqu'à ma culotte. Il tire sur le tissu qui glisse sur les jambes, je descends du canapé pour me mettre à genoux sur le sol. Dave retire mon t-shirt, Vale se déshabille dans un coin de la pièce et Pade s'assoit sur la table basse. Torse nu, on échange un regard alors que j'ouvre la braguette de l'homme devant moi. Il est déjà dur, il en faut peu pour l'exciter.
— Oh, princesse, ouvre la bouche.
Il caresse ma lèvre inférieure avec son pouce, j'obéis, doigts franchissent les lèvres, ils les poussent au fond de ma gorge pour s'assurer de la profondeur. J'avance pour l'enfoncer dans ma gorge, ses yeux s'écarquillent, le médecin a fixé une limite, pas moi. Ça fait du bien de sentir mon intérieur se réanimer. Il les sort de ma bouche et enlève son polo.
— Je vais baiser cette petite bouche.
— Penche-toi sur le canapé, Dave va de l'autre côté.
Je me penche sur le dossier du fauteuil sous les ordres de Vale, mes lèvres encerclent son gland rose, il faufile sa main dans mes cheveux, je lèche sa queue. Ça m'avait manqué le goût de la bite dure d'un homme, la taille impressionnante qui remplit ma bouche. Ça m'a toujours excité de sucer, ma bouche salive et ma chatte mouille, ça a toujours été ainsi à partir du moment où j'ai eu une vie sexuelle. Je caresse mon clitoris alors que le petit-ami de Lane se positionne entre mes jambes. Sa tête sous ma jupe, il appuie sur mon bassin pour que sa langue titille mon clitoris. Il doit sentir toute mon excitation couler dans sa bouche.
— Oh, princesse, tu ne nous supporteras pas tous les trois. Tu vas mourir déshydratée bien avant, tu es si humide.
Il dévore ma chatte, j'avale toute entière la bite de Dave pendant qu'il tire mes cheveux, Vale frappe mes fesses et les griffes. Ça fait un bien fou, je m'appuie sur le dossier, je tourne la tête vers Pade qui examine la scène en fumant. Son érection est bien visible, il est jeune et assiste à un spectacle extraordinaire pour son anniversaire. J'arrête un instant de pomper Dave pour reprendre ma respiration.
— Quelqu'un a le ruban rouge ?
Un énorme ruban rouge atterrit sur le canapé, Pade l'a sorti d'un tiroir de sa chambre, Dave cogne sa queue sur ma joue, je reprends ma pipe alors qu'il me demande de mettre mes mains dans mon dos. La langue de Vale lèche de plus en plus vite mon intimité, je tremble pendant que Pade vient en aide à Dave pour attacher mes mains. Mon cœur bat à toute vitesse, je vais jouir avec la bouche d'un gigolo.
— Suce, chérie, jouis avec ma queue dans ta bouche.
Ma bouche fait des allez-retours sur sa queue alors que je lutte pour ne pas le mordre en subissant un orgasme violent. Vale maintient mes fesses sur son visage alors que Pade relève ma jupe. Mon cul est complètement disponible à leurs vues, il frappe mon cul avec force avant de retourner sur la table basse. On me relâche, la bite de Dave est toujours entre mes lèvres mais Vale se redresse.
— Tu devrais goûter, Pade, c'est un mélange de paradis et de pêche.
— Pas tout de suite, ça me fait bander de vous voir avec elle. Chérie, assieds-toi.
Je suis les consignes, devant moi sont alignés trois hommes nus, ça va être le meilleur déjeuner du monde. Je souris, les bras dans le dos, j'ai envie de leur donner du plaisir à tous. J'écarte les cuisses, je rêve de pouvoir me toucher jusqu'à rugir. Pade me fait tirer une latte sur son joint, je bascule ma tête en arrière pour expirer l'air de mes poumons.
— Merci.
— Tu parles, chérie ? Très bien, tu vas pouvoir hurler nos prénoms. Tu as assez de place dans ta bouche pour deux queues ?
Je peux essayer mais je ne promets pas le résultat. Je fais signe aux garçons de décaler le canapé pour que je puisse avoir suffisamment d'espace. Pade colle le canapé au meuble de la cuisine alors que je taille une pipe à Vale. Dave se branle sur moi, j'aime la chaleur de son gland sur ma joue. Je dessine des ronds avec ma langue sur le bout de leur queue à tous les deux. Leurs couilles sont gonflées, leurs bites ont doublé de volume et leurs glands palpitent.
La pulpe des doigts du dormeur me fait l'effet d'une décharge électrique, je pose mes fesses sur mes talons, je grelotte quand sa main frôle le bas de mon dos. Ma peau devient sensible,  Dave pince mes tétons et va chercher des préservatifs. Il fait chaud, je respire et la douleur physique disparaît quand Pade plaque ses lèvres sur mon épaule.
— Debout !
J'obtempère sans problème. Être attachée, manipulée par trois des Sept est l'une des choses les plus érotiques de ma vie. Leur sperme coulera sur moi et je nagerai dans un océan de bonheur. Vale m'embrasse, Pade couvre mon dos de baiser alors que Dave étudie chacune des réactions de mon visage. Leurs bouches sur ma peau me font bouillir, mon bas-ventre dans tous ses états connaît le décollage de milliers de papillons.
La salope du palais devient le jouet des orphelins les plus dangereux et connus du royaume, qu'aurais-je pu demander de plus ?
Ils changent tous les deux de direction, leurs yeux scintillent. Leurs langues sur ma nuque, ils convient Dave à la petite fête, je l'invite moi aussi d'un signe de la tête. Mon cœur bondit dans sa poitrine lorsqu'une troisième bouche humide et tiède s'étale sur mon visage. J'ai toutefois un mouvement de recul lorsqu'il dépose un baiser à côté de mon pansement.
Pade force mes yeux à rencontrer les siens en tenant fermement mon visage entre ses doigts. Le baiser qu'il place sur mes lèvres est animal, bestial mais à la fois si sage.
— On ne te fera pas de mal, on te l'a dit. Si tu ne veux plus, on s'arrête.
— Pansement, non.
Son sourire fait pulser mon clitoris et dévoile ses intentions.
— On va éviter de toucher à ton pansement alors, ça va aller ?
Je l'embrasse et emmêle sa langue avec la mienne alors que le désir met mes nerfs à rude épreuve. Je veux les toucher, je veux qu'ils me touchent. Je veux que leurs jouissance tuent tous les papillons qui s'agitent en moi.
Dave lèche mes mamelons et les suçote alors que son organe frotte contre le creux entre mes jambes. Il n'a encore rien fait mais ma respiration prend déjà un rythme impossible à suivre. Il frictionne mon clitoris avec son membre. Le désir et l'anticipation vont me tuer si l'un d'eux ne me pénètre pas d'ici une dizaine de secondes.
J'ouvre des emballages de préservatifs avec les dents pour tout le monde, je les embrasse un par un puis tous les trois, ils sont tous plus grands que moi, je dois me mettre sur la pointe des pieds pour atteindre leurs bouches. J'ai besoin de jouir.
— Baisez-moi.
— A vos ordres, princesse !
L'un d'entre eux s'enfonce dans ma fente humide m'arrachant un cri de surprise.
Mon dieu, ça fait un bien fou. Dave continue de se frotter à mon clitoris, je ne sais pas lequel à sa bite en moi mais je veux qu'il la mette tous.
Vale m'embrasse et malaxe mes seins, l'air de mes poumons à du mal à passer, je gémis. Sa main se dirige vers mes fesses, mon souffle se coupe quand son index glisse en moi avec une facilité surprenante.
— Tu es déjà prête pour accueillir deux personnes, tu crois que tu pourrais te faire prendre par nous deux ? Pade, tu en penses quoi ?
— Que si je me décale, la princesse pourra sentir à quel point on bande pour elle. Dave, y'a sûrement assez de place pour deux là où je suis. Un peu de lubrifiant et tout passe.
Je doute que je puisse accueillir deux hommes dans ma chatte même si elle est bien glissante. Dave s'agenouille, le dormeur fait des va-et-vient de plus en en plus violents. Je me plie en deux quand une langue vient s'ajouter à ses assauts. Mes muscles se contractent, mon clito pulse tel lent qu'il en devient douloureux pendant que Vale écarte de plus en plus mon anus avec ses doigts. Pade pousse un grognement et plante ses dents dans ma peau avant de se retirer. Son membre a rapetissé et la capote est pleine.
Il s'éloigne, offrant sa place à Dave qui la comble immédiatement. Un autre cri fait vibrer les murs, j'écarte les jambes, me penche sur lui pour garder l'équilibre quand il fait passer son bras sous l'une de mes cuisses. Je gémis et une larme coule sur ma joue quand Vale s'introduit dans le trou qu'il a étiré avec ses doigts.
Putain de merde, ça fait du bien. Il s'adapte au rythme de Dave pour ses coups de reins. Je les sens tous les deux en moi, l'un est sans pitié, l'autre est simplement pressé. Mes poings se serrent, je suis prise en sandwich entre deux hommes. Quand l'un freine, l'autre accélère, je n'ai pas le droit à des pauses. Je tremble, c'est un miracle que je tienne debout.
Je jette un coup d'œil au dormeur qui boit un coup en se masturbant. J'ai besoin de m'appuyer quelque part, on libère ma jambe qui s'est s'endormît. Le petit-ami de Lane prend de la vitesse quand son frère quitte mes chairs épuisés. J'aurais bien besoin d'une pause mais pas avant que Vale en profite lui aussi. Il me pousse sur l'un des fauteuils, je le supplie de ne pas s'arrêter alors que l'orgasme me frappe pour la cinquième fois. Mes orteils se crispent, il frappe mes fesses et tire sur le ruban.
— Princesse, le calvaire est loin d'être fini.
Il se retire sans jouir et jette son préservatif sur le sol. Leurs torses brillent, la sueur perle sur leurs muscles, on détache mes bras alors que Pade me tire avec lui jusqu'à la table basse, qu'a-t-il prévu ? Il s'assoit sur la table basse et m'attire sur ses jambes, il passe ses doigts sur les marques rouges laissés par le ruban et me pénètre.
— Ça compte comme cadeau d'anniversaire, c'est si serré et si chaud.
Il n'ose pas bouger donc je gigote mes hanches sur lui pour qu'il sente tout l'intérieur. Je m'appuie sur son torse, il tient mes poignets et entame des coups reins. Les papillons se déchaînent dans mon ventre, mon clitoris me fait mal mais j'en veux encore. Je veux jouir encore et encore autour de leurs bites.
Dave se rapproche avec une nouvelle capote autour de son sexe, il fend ma chatte encore une fois avec sa queue encore plus dure qu'il y a dix minutes. Il me demande d'ouvrir la bouche et fait couler la fin de sa bouteille d'eau dans ma gorge. J'avale ce que je veux mais une bonne partie s'étale sur ma peau nue, me rafraîchissant avant la surchauffe. Il tient mes hanches comme Pade, comme une bonne salope, je baise avec deux hommes en même temps et j'en redemande.
— Chérie, je crois que Vale aussi veut sa part.
En effet, il se tient à côté de moi, son sexe en main, je place mes lèvres dessus et le suce comme je peux au rythme de ses frères. Je l'enfonce dans ma gorge, j'empêche l'air de passer avec son sexe et laisse les larmes de plaisirs du au sixième, septième et huitième orgasmes qui me tétanisent par leurs durées. Je le branle et le fourre  dans ma bouche au moment où il commence à se répandre.
Il recule et s'effondre dans le fauteuil pour regarder le reste de la scène. Pade et Dave ont déjà jouis une fois, j'espère qu'ils ne mettront pas beaucoup de temps pour jouir puisque je n'en peux plus. Ils deviennent brutales, le dormeur pose sa main sur mon clitoris causant un frisson dans tout mon corps. Mon sang devient plus chaud que de la lave, je transpire à grosses gouttes et j'ai l'impression d'être touché par la famine tellement la faim me tiraille.
Dave jouit et reste un peu en moi sans bouger avant d'aller s'allonger sur le canapé contre le meuble de cuisine. Pade se redresse, me porte et me pose au sol, c'est donc plié en deux, la tête sur un coussin sur mon  neuvième orgasme m'achève emportant le dormeur avec moi. Il se retire et frappe mes fesses déjà bien rouges. Je garde cette pause deux minutes avant de m'allonger sur le sol, sur le dos.
— Tu veux quelque chose à boire ?
— Oui.
Vale reposé mais toujours nu va chercher une bouteille d'eau dans le frigidaire et me la donne quand la porte d'entrée s'ouvre sur Nate. Je remet mes vêtements en vitesse, sans le regarder et vide ma bouteille d'eau avant d'aller dans la salle de bain pour prendre une douche.

Ni cœur, Ni âme (1)Onde as histórias ganham vida. Descobre agora