Chapitre 16: Le placard...

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- Je peux pas me calmer, je ne peux plus, tu commences à m'énerver à force. Tu me pousses à bout car tu sais très bien que tu y arrives et tu en joues.
- Pas du tout.
- Bien sûr.
- C'est toi aussi qui prend tout mal, je rigole avec toi.
- Arête de rigoler alors.
- C'est bon tient. Me dit-il en me tendant une part de pizza.
- Tu es sure je peut. Lui dis-je avec une petite voix.
- Mais oui. Me dit-il en rigolant. Me dit pas que je te fais peur ?
- Je n'ai pas peur de toi mais avec toi je ne sais jamais si tu es sérieux ou non.
- Bon viens on retourne au salon.

Je le suis et nous, nous remettons dans le canapé.

- Merci pour les balises.
- Dit toi bien que je fais ça parce que c'est toi.
- Tu avais pas prévus de me les montrer, je suis sure.
- A la base non mais j'ai eu pitié de  toi, je me suis dis elle va avoir une mauvaise note dans son bulletin ça va faire tâche.
- T'es vraiment bête.
- Je vous permet pas mademoiselle Robert.
- Moi je me permet toute seule. Lui dis-je en riant.
- Toujours en train de chercher, tu es pas possible comme fille.
- Je cherche même pas.
- Tu sais que tu as changée ? Me dit-il en me regardant fixement.
- C'est à dire.

Son regard me perturbe ce n'est pas possible il a de ses yeux, comment vous dire que je fond. Mais t'es toi conscience ce garçon n'a rien d'attirant.

- Je sais pas ton caractère, tu répond plus.

Il ne me lâche pas du regard, comment je vais faire moi.

- Je trouve pas.
- Moi si.

Il me fixe c'est pas possible, il va arrêter ce jeux quand. Et la sauvée pas le gong, mon iPhone sonne.

- Hey sœurette je suis à deux pas de l'appart je passe te voir.
- Coucou tu arrives quand ? Lui dis-je paniquée.
- Dans deux minutes je suis là. À tout de suite.

Et il raccroche.

- Vite Noé, tu dois te cacher, il arrive dans deux minutes.
- Quoi, qui ?
- Vite pose pas de question.
- Je vais ou ?
- Rentre dans ce placard.
- Mais t'es malade ma pauvre tu m'enferme pas dans le placard, t'es pas bien dans ta tête toi.
- Tu as peur du noir peut être ? Lui dis-je ironiquement
- Fait pas la belle avec moi.
- Dépêche toi pour l'amour du ciel.
- Arête avec ces expressions de merde. Se marre t-il.

Je ne lui laisse pas plus de temps et le pousse dans le placard à manteaux de l'entrée. Je l'entend gueuler et dire des injures. 

- Je te jure que quand je sort de la tu es morte sainte-nitouche, tu paie rien pour attendre. Putain c'est quoi ce truc de merde, ça mère.
- La ferme s'il te plait Noé.
- Pas de gros mot mademoiselle Robert.
- Chut.

Et c'est à ce moment là que mon frère décide de faire irruption dans l'appartement.

- Salut tu es là ?
- Oui je suis là.

On se fait la bise enfin je lui saute dessus.

- Alors comment ça va ?
- Bien et toi l'école d'ingénieur ?
- Super et toi le lycée ?
- Ça va sauf des fois quelques personnes un peut lourde.

J'insiste bien sûr le lourde si monsieur Wilson pouvait prendre cette remarque pour lui ce ne serait pas mal.

- Tu t'en sort ici toute seule ?
- Je me débrouille.
- Ça va alors. À de la pizza cool.

Il s'assoie sur le canapé, je me met à côté de lui.

- Trois pizzas pour toi toutes seule, je vois que l'on mène sa vie tranquille.
- Des copines devant venir à la basse.
- Pas besoin de me mentir ma grosse.
- Mais la ferme c'est toi qui est gros.
- Moi je suis trop beau regarde moi.
- Pff.
- Râle pas je rigole.
- Tu restes ?
- Non je repart de suite je suis juste passé te faire un petit coucou pour vérifier juste si tu n'étais pas morte.
- Débile. Lui dis-je en lui donnant une tape sur l'épaule.
- Bon je te prend la boîte et j'y vais, je repasse demain soir, réservé ta soirée. Je resterais dormir là aussi.
- D'acc t'inquiète, prend un film comme avant.
- Je gère, je te ramène tout ça.
- T'es top.
- Bisous princesse.
- Bisous. 

Il repart comme il était arrivé, il est tranquille mon frère il débarque juste pour manger. Quand la porte d'entrée est claquée, signe que mon frère est partit, Noé sort en furie du placard.

- Ma pauvre je te promet que tu vas me payer ça, ton mec débarque comme si ne rien n'était, tu me fous au placard. Mais tu es pas bien comme meuf. En plus de ça monsieur ose bouffer ma pizza et tu lui dit de prendre un carton en plus.

Il s'approche de la table basse ou son disposé mes pizza.

- Et ce con a prit la quatre fromage. Je vais vraiment te tuer sainte-nitouche, ton mec est aussi con que toi. Vous vous êtes bien trouvés. Dit-il en gueulant.
- C'est bon ta fini.

Ce mec est définitivement fou. Il me fait rire se mettre dans un état pareil pour une pizza.

-  Rigole tu vas voir, d'un peut plus je sortais et je lui refaisais le portrait à ton mec.
- Déjà d'une c'était mon frère, je t'ai foutue dans le placard comme tu dis car je n'avais pas d'autre solution. Et si tu était resté là, c'était lui qui te referait le portrait. Alors estimé toi heureux.

Il me regarde avec de grand yeux.

- C'était ton frère ?
- Oui.
- Il habite pas avec toi ?
- Non il a son appart.
- Excuse toi maintenant d'avoir gueuler comme un fou et de m'avoir traitée de conne en plus de mon frère.
- Moi m'excuser ?
- Oui toi.
- Sache ma belle que je ne m'excuse jamais.
- Arrogant.
- Toujours.
- Pff.
- Pff pas et en plus je vais pas m'excuse ton frère à bouffer toute la pizza qui resté et à emmené la quatre fromage.
- Pauvre choux.
- Toi qui voulait pas me faire à manger c'est rater.
- Tu as assez mangé.
- Non j'ai faim, c'est la faute à ton frère tu dois me faire à manger. 
- T'es soûlant.
- Je sais j'avais compris avec toi qui me le répète à longueur de journées.

Je me dirige vers la cuisine contrainte et forcée.

- Tu veux quoi ?
- Je sais pas.
- Pâte, steak ça te va.
- Oui. 
- Au pire tu avais pas le choix j'ai que ça.

Il vient me rejoindre dans la cuisine.

- Aller plus vite que ça.
- Commence pas sinon tu vas te le faire tout seul.
- Je dis plus rien alors.
- C'est mieux comme ça.

Il me regarde faire, son regard me déstabilise toujours autant c'est impressionnant. Je sais pas il a quelque chose dans ses yeux qui me mette mal alaise.

Je détourne la tête et fini de lui préparer tout ça.

- Voila monsieur est servi. Lui dis-je ironiquement.
- Merci tu vois quand tu veux.
- Me fais pas regretter d'avoir était gentille en te fessant à manger.
- D'accord je ne dis plus rien. Dit-il en levant les bras comme pour s'avouer non coupable.

Je prend aussi une assiette comme moi je n'avais vraiment pût rien manger plut tôt et me met à côté de lui sur le bar.

Que va t'il se passer entre ces deux là ? Leur relation va t'elle évoluer ?
J'espère que ce chapitre vous a plut ?

Je vous souhaite à tous et toutes un bon réveillon. Profitez de vos amis et de vos familles. Manger bien et buvez bien. 🎄🎅🏼🎁🍾 🎉 Je vous embrasse bien fort et passez une bonne soirée. 😘💘

Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!Where stories live. Discover now