Chapitre 56 : Un homme plein de surprise.

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Nous voilà arrivé chez Noé.

- Rentre je tends pris, me dit-il en m'ouvrant la porte.
- Tu es galant maintenant.
- Et oui je suis un homme plein de surprise, me répond-il en rigolant.
- Alors, il me tarde de découvrir tout ce que tu me caches.
- T'inquiète pas, tu vas découvrir ça tout au long de ce week-end.
- Ça promet alors, dis-je en rigolant moi aussi.
- Tu rentres ou on dort devant la porte ce soir, me dit-il toujours en me tenant la porte.
- Ah là, je te reconnais mieux, lui dis-je en rigolant.

Je rentre donc et rien n'a changé par rapport à ce matin, tout est à la même place.

- Pause tes affaires où tu veux, on les montera plus tard.

Je fais donc ce qu'il me dit et je reste planter au milieu du salon, je ne sais pas comment réagir chez lui. La première fois où je suis venue j'ai voulu faire ma fouineuse et ce n'était pas une bonne idée.  Mais si je dois rester le week-end ici, je ne sais que je ne vais pas pouvoir résister bien longtemps à l'envie de savoir ce que cache Noé chez lui. À part sa pièce à photo, sa chambre, son salon et sa cuisine je n'en connais pas plus. Je me rappelle qu'a l'étage il y a de nombreuses pièces fermées à doubles tours.

- Bon tu viens, me dit Noé depuis la cuisine.
- J'arrive.

J'arrive donc dans la cuisine et je le vois sortir plusieurs ingrédients du frigidaire.

- Tu fais quoi ?
- Je m'amuse, tu ne vois pas.
- Très drôle non sérieusement.
- Je vais commencer, enfin essayer de préparer quelque chose vue qu'il est 18h40 du temps que tout soit prêt on pourra manger.
- Tu cuisines toi ? Que compte tu faire ?
- Je cuisine par force, je te rappelle que je vis seule alors si je ne veux pas manger des plats cuisinés ou des pizzas tous les jours je suis obligé de me débrouiller.
- Oui c'est vrai que vas-tu faire alors ?
- Spaghetti bolognaise, j'espère que tu aimes ça car c'est le seul truc que je maitrise vraiment.
- Désolé mais je n'aime pas trop ça, tu sais la viande, tu tues des animaux et tout, tu vois ce que je veux dire.

Je vois le visage de Noé se décomposer, ça doit vraiment être le seul truc qu'il doit savoir faire pour le mettre dans un état pareil.

- Putain Élo tu fais chier, tu es chiante rien ne te va.
- Ça va je blague détends-toi.
- Ouff, tu es chiante avec tes blagues de CP.
- De toute façon avec toi quoi que je fasse je suis chiante.
- Ce n'est pas de ma faute si  tu as un humour de merde.
- Arrête de dire des gros mots, bon sang.
- J'avais aussi oublié les expressions de merde.
- Noé.
- Mais quoi sainte-nitouche, ça te pose un problème que je jure.

Il y a le fromage râpé juste devant moi, j'en attrape une poignée et je lui balance au visage, ça lui apprendra à m'appeler sainte-nitouche de nouveau.

- Tu te fous de moi, me dit Noé ébahi.
- C'est toi qui te fou de moi Noé.
- C'est bon, moi j'aime bien ce petit surnom, c'est mignon sainte-nitouche.

J'attrape une seconde poignée de râpé et lui balance une nouvelle fois au visage.

- Tu l'auras cherché, me dit-il en attrapant la sauce tomate juste à côté de lui.

Et là avant même que je réagisse j'ai de la sauce plein les cheveux ainsi que le vissage. Il n'a pas osé.

- Bien sur que si vengeance, me répond-il. J'ai dû parler un peu trop fort.
- Noé !
- Éloïse !
- Tu es pas cool du tout.
- Ce n'est pas moi qui aie commencé.
- Ce n'est pas faux mais de la sauce quand même Noé, regarde comment je suis maintenant.
- Juste un peu saucés quoi, rigole-t-il.
- Très marrant vraiment, dis-je un peu vexée.
- Aller râle pas, on rigole non ?
- Je vais à la salle de bain, je ne peux pas rester comme ça, je suis toute dégueulasse.
- Ça ne change pas de d'habitude.
- Noé, la ferme.
- Je rigole même avec de la sauce tomate plein la figure tu restes belle.
- Essaie de te rattraper va.
- Non je ne dis que la simple vérité.
- Bon moi je vais prendre une douche.

Je préfère changer de sujet avant de devenir aussi rouge que la sauce qui se trouve sur mes cheveux. J'attrape mon sac dans l'entrée et je monte donc à l'étage pour aller me doucher et me changer. Je passe bien un quart d'heure sous le jet d'eau bien chaud. Une fois bien propre je décide de sortir et de me rhabiller avec mon pyjama. Je regarde autour de moi et je vois que tout est bien rangé, C'est déjà bien Noé n'est pas bordélique.

- Tu es prête, on va manger, me cri Noé.
- J'arrive, lui dis-je depuis le haut de l'escalier que je commence à descendre.

Une fois en bas, je vais m'installer sur les tabourets de la cuisine, Noé est derrière le bar entrain de finir de préparer le repas. Quelques instants plus tard Noé amène les spaghettis mais sans sauce et sans taper bien sur.

- Ce n'est pas le repas prévu, lui dis-je comme pour lui lancer une petite pique. '
- De la faute de qui mademoiselle Robert.
- Je sais pas, franchement je ne vois pas trop surement de ta faute, des spaghettis bolognaise sans bolognaise, c'est la première fois que je vois ça, je crois bien.
- Et sans râper, ce n'est pas mal non plus non ? On va dire que des pâtes nature était prévus. En plus, je n'ai rien d'autre désolé, je n'ai pas eu le temps de faire des courses.
- Aller ce n'est pas grave on fera avec.

Malgré que nous mangions des spaghettis nature, notre repas se passe très bien et nous parlons un peu de tout. Je lui parle du lycée et lui m'écoute sans trop en dire sur son cas. Mystère, mystère que des mystères avec lui.

Coucou à tous, voilà le chapitre 56, le début d'une soirée d'un long week-end en compagnie de Noé. Donnez-moi vos avis en commentaires et n'hésitez pas à me laisser un petit mot. Gros bisous. Mathilde 💘❤️

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Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt