Chapitre 57 : Avoir peur...

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- Bon que veux-tu faire ce soir ?
- J'ai vraiment le droit de choisir ?
- Non je rigole c'est moi qui choisi Princesse.
- Je m'en serais douté, toujours aussi sympathique monsieur Wilson.
- Je sais, je sais, me dit-il en se levant pour débarrasser la table et mettre tout au lave vaisselle. On regarde un film ça te dit ?
- Pourquoi pas mais je choisi alors.
- Hors de question, c'est moi qui choisi et ce n'est pas négociable ma belle.
- Noé tu fais chier.
- Arrête de jurer mademoiselle Robert ça ne vous va pas.
- C'est de votre faute monsieur Wilson comme à chaque fois.

De toute façon les seules fois que je jure c'est en sa présence, il déteint sur moi voilà tout. C'est de sa faute.

- Bon tu viens, on va à l'étage.
- On n'est pas censé regarder un film ?
- Si mais suit moi.

Je le suis donc à l'étage, il attrape une clé dans l'arrière de sa poche et commence à déverrouiller une des portes mystère de son étage. Je me demande bien sûr sur quoi, je vais bien pourvoir tomber. Le suspens est à son comble, jusqu'au moment où la porte s'ouvre enfin. 

- Aller suis-moi, me dit Noé.
- Tu es sûr ?
- Tu es bête ou quoi si je te demande de me suivre c'est pour que tu le fasses.

Je le suis donc avec quand même un peu d'appréhension, la pièce est sombre et je ne peux pas distinguer grand chose. Jusqu'au moment où je me cogne contre quelque chose de dur et à la fois moi. Mais c'est quoi ça encore ?

- Noé, dis-je pour l'appeler car je n'y vois strictement rien.
- Quoi ?
- Je viens de me cogner et je ne voie strictement rien.
- Logique la lumière est éteinte, rigole-il dans sa barbe.
- Ha, ha très drôle, je ne l'avais pas remarqué.
Ne bouge pas attend moi là, je vais allumer. À moins que tu es peur du noir ?, rigole-t-il de nouveau.
- Très drôle, je n'ai pas peur du noir !

Je n'aime pas trop la pénombre mais je ne lui ferais pas ce plaisir de le lui avouer, pour qu'il se fiche de moi. Hors de question !

La lumière s'allume d'un coup et je suis juste choqué par ce que se trouve devant moi. Qui a ça chez soi, vous voulez bien me le dire. Même moi qui viens d'une famille aide, je n'ai jamais eu ça. Une petite salle de cinéma se dresse devant moi. Il y à peu près une dizaine de siège avec un énorme écran. J'hallucine en votant ça et je crois que Noé le remarque car il me demande "quoi ?" 

- Je n'ai juste jamais vu ça chez quelqu'un. Après tu me dis que c'est moi la petite fille riche.
- Sache quelque chose Princesse, moi tout ce que j'ai je me le suis gagné.

Ça remarque me vexe, il n'énerve de toujours me comparer à une fille à Papa qui a tout ce qu'elle veut. En quelques sortent c'est vraie j'ai ce que je désire. Mais est-ce vraiment la vie que j'aurais voulue ? Je ne crois pas, en échange de ça j'ai une famille qui est toujours aux quatre coins du monde. Et ça il croit que c'est drôle. Bien non ce n'est absolument pas drôle même si j'aime mon indépendance mais parent me manque beaucoup.

- Mais tu ne travailles même pas, lui dis-je.
- J'ai mes petits secrets Princesse.

Ses petits secrets, sa vie n'est que secret, secret, secret. Avoir une baraque de ce genre à 20 ans c'est juste impossible surtout quand on n'a l'aide de personne. Mme et Mr Soleil de grands amis à mes parents qui est chirurgienne et  lui avocat, n'ont même pas une maison de ce genre. C'est juste fou, je ne comprends pas ce que peut bien faire Noé pour avoir obtenu tout ça.

- Bon tu comptes réfléchir toute la soirée ou bien venir t'installer sur un siège pendant que je mets le film en route, me questionne Noé.
Je vais m'installer, lui dis-je toujours pensive.

Il part vers l'arrière de la pièce sûrement pour aller mettre le film. Je regarde autour de moi et j'hallucine toujours autant. Ma curiosité est encore plus attisée car à la vue de cette pièce je me demande bien ce que peuvent bien refermer toutes celles qui sont encore fermées à clé.

Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!Where stories live. Discover now