Chapitre 43: Explication...Réconciliation...

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J'en ai assez, il m'épuise. Mais je n'ai plus le choix monsieur est installé comme chez lui. Je crois rêver.

- Tu sais que tu es chiant Noé ? Qui te permet de t'installer comme ça chez moi ? Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas te parler.
- Oui je sais on me le dit, souvent me dit-il en rigolant. Tu ne me propose pas de m'installer alors je fais comme chez moi.

Il ne manque pas d'air celui-là. Je me remets en position assise dans mon lit et le regarde mal. Lui est allongé les mains derrière la tête, poser tranquillement.

- Problème tu n'es pas chez toi.
- Toujours à jour sur les mots Robert.
- Arrête Noé, tu es insupportable. Tu voulais parler, alors je t'écoute. Fait vite car j'aimerai bien que tu rentres chez toi, pour que je puisse enfin me rendormir.

Il se remet également en position assise et prend tout à coup un air sérieux.

- Bon je suis venu pour m'excuser.
- Quoi, je n'ai pas bien entendu.
- Laisse-moi finir avant de parler. Bon, je n'aurai pas dû réagir comme ça ce matin. C'est vraie que je n'ai pas été trop délicat.
- C'est le cas de le dire, dis-je encore énervé par la réaction qu'il a eue ce matin.
- Élo laisse-moi finir...Voilà pourquoi je suis venu, je sais très bien que très souvent j'ai des réactions exagérées. Et je ne sais pas forcément les contrôler. Maintenant tu peux parler si tu veux, me dit-il en me souriant.
- Que veux-tu que je te dise à part que tu t'es comporté comme un con ce matin. Comment le dit le dicton, il faut « apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ». Donc tu n'as pas d'excuses.

Noé se met à rire et ça m'énerve encore plus. C'est vrai monsieur se croit toujours tout permis. Ses excuses bidon il peut se les mettre où je pense.

- Ça te fait rire en plus, dis-je énervée.
- Tes expressions du Moyen-Âge, me font toujours rire.
- Tant mieux si ça te faire maintenant tu peux partir.

Il n'énerve à tout prendre à la rigolade. Monsieur à 20 ans, deux ans de plus que moi et se comporte comme un gamin. On ne peut pas parler sérieusement avec lui.

- Ne t'énerve pas pour si peu.
- Mais oui tout va bien dans le meilleur des mondes. C'est vraie qu'avec toi tout se passe bien sans problème, dis-je en soufflant, désespéré par son comportement.

Il me tire vers lui et me prend dans ses bras.

- Lâche-moi.
- Chut.

Il me maintient dans ses bras même si j'essaie de me débattre comme je peux. Il me tien en pesant en sorte que je ne lui échappe pas.

- Je suis désolé ok, je sais que je suis con et tout ce que tu veux ok. Mais s'il te plaît excuse-moi. Je n'ai pas l'habitude d'être gentil avec une fille.

Pas l'habitude d'être gentil avec une fille c'est quoi ça encore, une stratégie pour mieux m'embobiner une fois de plus.

- Élo, tu fais la gueule.
- Oui ce n'est pas juste, tu ne peux pas toujours tant sortir si bien avec deux trop phrases d'excuse.
- Si car tu m'aimes trop, tu ne peux donc pas me faire la gueule.
- Oui, bien sur ce doit être ça.
- Et oui mademoiselle, me dit-il en me fessant un bisou sur le haut du crâne.

Ce soudain geste affectif, me fait me blottir un peu plus dans ses bras. Mais que ce passe t-il, je suis complètement folle. Folle de lui, me dit ma conscience. C'est elle qui est définitivement folle, oui.

- Tu m'avais manqué Élo.

C'est qu'il serait mignon le petit des fois. C'est définitivement la seule personne qui arrive à me faire changer rumeur si vite. Ça me fait limite peur.

- Mais non Noé tu avais oublié, on ne doit plus se voir, ni se parler non ?, lui dis-je en me séparent de lui et pour bien lui rappeler le monde où il est parti de chez moi en me laissant seule.
- Arrête, on oublie ça ok, me répond en me reprenant dans ses bras.
- Tu es sûr, lui dis-je en le regardant dans les yeux.
- Certain.

Ça me fait tellement bizarre d'avoir Noé à mes côtés après tout ce qui s'est passé ses derniers jours. Nous restons dans les bras l'un de l'autre sans rien nous dire de plus. About d'un moment je jette un regard en direction de mon réveil. Il indique déjà une heure du matin, mince. Je m'enlève des bras de Noé. Je suis prête à lui dire qu'il doit partir, quand je vois qu'il dort à poing fermé. Mince, je ne vais quand même pas le réveiller... S'il le faut pourtant. Après plusieurs minutes à peser le pour et le contre, je décide finalement de le laisser dormir. Il a l'air tellement paisible, que ça me fait mal au coeur de le réveiller. J'éteins donc la lumière et m'endors donc à ses côtés pour la deuxième fois.

Mon réveil sonne sous les coups de 7h, pour m'indiquer que je dois aller en cours. Rien que penser que nous sommes lundi matin me déprime. Je suis encore fatigué, je veux rester couché.

- Putain, c'est quoi ce bruit, merde.

Je relève ma tête surprise et vois un Noé qui pose mon coussin sur sa tête. Toujours aussi charment au réveil.

- Éteint ça, c'est horrible de bon matin, grogne-t-il.
- S'il te plaît non, monsieur Wilson ?

Il relève la tête d'un coup, ce qui me fait bien rire. Il me regarde tellement surpris que je rigole encore plus.

- Tu t'es endormi là hier soir et je n'ai pas osé te réveiller, dis-je en me levant.

Noé me rattrape la main et m'attire de nouveau contre lui dans le lit.

- Dit plutôt que tu voulais que je rendorme avec toi. Tu ne peux plus te passer de ma présence à ce que je vois, dit-il en rigolant.
- N'importe quoi, puisque c'est ça la prochaine fois je te foutrais dehors à coup de pied au cul.
- Mademoiselle Robert, allons ce comportement ne vous ressemble absolument pas.

J'explose de rire avec lui. Je préfère nettement ce réveil que celui d'hier matin.

Coucou mes amours, voilà votre chapitre du mercredi soir que vous attendez tous depuis une semaine. J'espère qu'il vous à plut ? Donnez-moi vos avis en commentaire. Que penser vos de notre Noé et de notre chère Élo ? N'oubliez pas le concours épinglé en haut de la page. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Profitez des vacances qu'il vous reste. Bisous et à mercredi prochain pour une nouvelle suite. ❤️

Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!Where stories live. Discover now