Chapitre 51 : En désaccord...

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- Tu sais  qu'avec moi tu peux être toi-même à 100%. Je ne te jugerais pas et je ne suis pas à même de le faire car je suis loin d'être parfait.
- Merci Noé, merci. Mais tu sais ce n'est pas facile de ce lâcher prise.  Pour toi tout semble si simple. Pour moi ça les moins car je n'ai pas l'habitude de le faire tout simplement.
- Je vais t'apprendre, ne t'inquiète pas.
- Changement total de sujet mais je viens de remarquer un changement chez toi aussi, lui dis-je.
- Quoi donc ? me dit-il interloqué.
- Tu parles plus comme moi, lui dis-je en rigolant.
- C'est toi aussi tu déteints sur moi avec tes grandes phrases, rigole-t-il. Non mais sans rire, rajoute-il je ne parlais pas si mal que ça quand même.
- Ce n'est pas que tu parles ou que tu parlais mal c'est juste que tu étais plus dur dans tes propos.
- Quand je ne connais pas les gens je suis comme ça.
- Même quand tu connais les personnes, tu es comme ça je le vois au lycée.
- Tu l'espionnes quand je suis avec les BTS maintenant.
- Mais non pas du tout ce n'est pas ça. Je peux juste remarquer que tu restes toujours plus dur et distant que tu ne le devrais.
- Dit toi que tu es l'exception et tu peux en être flatté.
- Tu pourrais quand même être parfois plus aimable.
- Est-ce que les gens sont aimable avec moi comme tu dis ?
- Tu leur fais peur à la plupart alors c'est sur qu'ils ne vont pas te sauter au coup faut les comprendre aussi.
- Je n'ai as envie d'être gentil Élo.
- Pourquoi ?
- Parce que tu crois que j'ai une tête de gentil garçon, sérieusement, ricane-y-il.
- Parfois, je ne te comprends pas, dis-je en abandonnant la partie.
- Il vaut mieux comme ça.

Pourquoi se referme-t-il autant sur lui-même ? C'est la question que je me pose à ce moment même.

- Être gentil veut dire se tu vas te faire écraser par les autres. Qu'à la moindre occasion les gens ne  vont pas hésiter à profiter de toi. Dans le monde où je vis il n'y a pas de place pour la gentillesse. Soit tu es dur et fort sois tu te fais écraser en un rien de temps. C'est ça la vraie vie Éloïse.
- Tu as une vision bien pessimiste du monde dans lequel nous vivons.
- Et toi tu es trop naïve en croyant qu'il est possible de pouvoir changer le monde.
- Vouloir changer le monde ne qualifie pas être quelqu'un de naïf. C'est juste être optimiste, essayer d'avoir un monde meilleur pour avoir également un avenir meilleur.
- Tout ça c'est des foutaises Élo, il te suffit de regarder les gens autour de toi. Regarde les biens et tu verras que la plupart ne pensent qu'à eux. Alors pourquoi ne pas faire pareil et devenir nous aussi des méchants. Car je te le répète les gentils finissent toujours par se faite marcher dessus puis se font piétiner.

Il a une vision de notre monde tellement noir, que cela me donne des frissons. Comment a-t-il pu en arriver là, comment a-t-il pu arriver à penser tout ça ? Je pense qu'il faut une raison pour ne plus croire en rien. Il lui est impossible de penser qu'on ne peut plus avoir fois à la vie, aux gens qui nous entourent. Certes les personnes ne sont pas toutes bonnes, il y a des méchants mais  il faut savoir faire la part des choses. Sinon personne ne pourra avancer, nous en serons toujours au même stade. Là, seuls à ressasser notre colère sans réellement savoir pourquoi nous le sommes.

Je le préfère ne pas continuer sur ce sujet avec lui, car je pense que nos points de vues sont totalement opposé. Je n'ai pas envie de m'énerver ce soir.

- Passe moi un autre bout de pizza s'il te plaît, lui dis-je.

Il me la tend et je l'attrape. Je mange cette avec les mains sans me faire prier. C'est vrai que c'est plus pratique, me dis-je à moi-même. Mais il ne faut pas le dire à Noé car il prendrait ça pour une victoire et il reviendrait au score avec un 1 - 1 pour chacun. Alors chut pas un mot.

Quand nous avons fini de manger nous allons jeter les cartons à la poubelle et nous nettoyons les miettes qui sont sur la table basse.

- Tu vois ton canapé est en bon état finalement, me dit-il en s'affalant sur celui-ci.
- Oui par chance mais je pense qu'il ne faut pas reproduire ça tous les jours.
- Rabat-joie, me taquine Noé.
- Et fière de l'être, rajoutais-je.
- Au fait je n'en avais pas fini avec vous mademoiselle Robert. Je voulais vous montrer ce que vous vouliez vraiment.
- Tu sais ce que je veux vraiment à sûrement changer depuis l'instant où tu me l'avais demandé.
- Je pense que cette chose-là, quoi qu'il arrive tu en as envie, rigole-t-il.

Il est drôle, très drôle ce garçon, je ne peux pas une fois de plus le regarder dans les yeux.

- Déjà approches-toi de moi, me dit-il en me tirant vers lui. Regarde-moi dans les yeux et ne fuit pas mon regard, s'il te plaît.

Ce qu'il me demande de faire et impossible, si je le regarde dans les yeux je ne contrôlerai plus rien.

- C'est ce que j'appelle lâcher prise mademoiselle Robert.
- Mince, je viens de parler tout haut, lui dis-je en le regardant.
- Je crois bien que oui, ricane-t-il.
- Mince, répétais-je.
- Laisse-toi aller et fait vraiment ce que tu as envie de faire à ce moment précis. Profite du moment présent sans penser à demain, demain est un autre jour.

Est-ce que je dois céder à cette pulsion, je sais très bien comment cela peut finir. Demain nous ne nous parlerons peut-être plus et c'est ça qui me fait le plus peur.

On continue sur notre lancée voile une troisième suite en trois jours.  J'espère qu'elle vous plaira tout autant que les précédentes. Merci pour vos commentaires qui m'aide à avancer. N'hésitez pas à partager la page et à en parler autour de vous. 

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Voilà, voilà pour les infos. Bientôt Noël je suis top existé, j'ai trop hâte. Pour moi Noël est la meilleure fête de l'année et vous ? Je vous embrasse bien fort. Mathilde 💘❤️

Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!Where stories live. Discover now