Chapitre 31 : Te battras-tu avec nous ?

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Les mots de Dylan résonnaient encore dans ma tête, cette phrase si étrange qu'il m'avait dites juste avant que je sorte du poste m'avais tellement perturbée, que je lui avais donné rendez-vous pour en savoir plus.

Lundi matin, j'attendais toujours Dylan à la table d'un café, la serveuse s'était avancée vers moi à plusieurs reprises pour me resservir en café. La clochette du petit établissement cliqueta, se qui attira mon attention, mais se n'était toujours pas Dylan. L'homme qui venait de pousser la porte, s'installa à la table juste derrière moi.

Je porta mon attention sur l'horloge au dessus du comptoir, lorsque je vis que Dylan avait un peu plus d'une heure de retard, je me leva et alla payer la note.

La serveuse, qui d'après moi avait un décolté trop important pour travailler, me sourit et me salua poliement avant que je ne sorte.

J'étais légèrement énervée que Dylan vienne de me poser un lapin, et me dirigeais vers ma voiture.

"Callie !"

Je me retourna à l'entente de mon prénom, et remarqua enfin Dylan, dans un autre habit que celui de police. Il était entouré de cinq autres personnes, d'environ son âge.

"Dylan ? Mais merde tu étais où, ça fait plus d'une heure que je poirotte comme une idiote !

-Je suis désolé, mais nous ne pouvions pas entrer.

-Nous ?

-Oui, moi et mes amis. Je les ai amenés pour toi Callie.

-Comment ça pour moi ?

-Nous n'étions pas en sécurité à l'intérieur, ils étaient plusieurs à nous écouter.

-Merde Dylan explique moi avec des mots clairs s'il te plait !"

Dylan avait beau être quelqu'un de gentil, il m'était des heures pour expliquer des choses simples.

"Ne me dit pas que tu n'as pas remarqué ?

-Remarqué quoi ?

-Il y a plusieurs personnes qui travaillent pour Gérard et l'infirmier Carlson. C'est Betty, ici présente ..."

Une des filles, celle avec des cheveux colorés, fit un signe de la main pour me montrer qu'il s'agissait bien d'elle.

"... qui a tué Carlson cette nuit là. Mais ils sont plusieurs à vouloir notre peau, mais surtout la tienne et celle d'Harry. Ces personnes avec moi sont : Betty qui vient de te faire des signes. Nicolas, c'est le grand à sa droite, Louis est le plus jeune de la bande c'est le blond, Lola la bas qui est aux côtés de Thomas. Toutes ces personnes ont quelques choses en commun avec nous Callie ... Elles étaient toutes internées les mêmes années que nous à l'hôpital psychiatrique. Nous sommes maintenant sept à nous battre contre Gérard et son armée, et nous avons un tour d'avance puisqu'ils ont perdus Carlson et qu'en plus ils nous croient morts. Mais nous allons profiter de ces faiblesses, pour nous renforcer, nous allons trouver les autres Callie. Tous ceux qui étaient avec nous ces années là, toutes ces années de souffance, ils vont payer. Tu comprends se que je veux dire ?

-Oui bien sur que je comprend. Mais la guerre n'amène qu'à la guerre, plus on luttra, plus on se vengera, plus on touchera à l'un d'entre eux, et moins on atteindra un idéal de paix.

-Callie."

A présent c'était Betty, la fille aux cheveux roses qui me parlait.

"Ces gens là, ne pensent pas comme nous, il ne s'arrêterons que lorsque chacun de nous sera mort. Nous veillons simplement à se que les gentils gagnent, car crois moi Gérard et ses hommes de mains sont capable de bien pire que se qu'ils nous ont fait subir enfant.

-Je dis juste que c'est idiot de régir par la violence.

-C'est la seule façon d'arrêter tous ça. Je vais te dire une chose, il y a encore quelques semaines nous étions huit, et Carlson nous a attaqué. Nous ne sommes plus que cinq aujourd'hui, nous n'aurions jamais tué Carlson s'il n'avait pas chercher la guerre. C'est bien plus que la guerre Callie, c'est NOTRE guerre, maintenant c'est à toi de décider si tu veux en faire partit ou non.

-N'y a t-il pas un moyen plus pacifique de resoudre les choses, sans que personnes ne soit blessé ?

-Callie, il faut que tu comprennes que le monde se n'est pas le paradis, des gens meurents à cause de personnes comme Gérard. Quoi qu'il arrive, Gérard arrivera à ses fins, et si se n'est pas lui, quelqu'un d'autre prendra sa place. Ils n'arrêteront pas tant qu'un d'entre nous respirera encore, à toi de voir si tu veux te laisser te faire tuer, ou si tu veux te battre à nos côtés."

<T'es vraiment qu'une idiote, accepte immédiatement !>

Je m'éloignais légèrement du groupe, leur faisant croire que je partais réfléchir, mais pour répondre en réalité à mon démon.

"J'ai bien envie d'accepter aussi, mais tu ne crois pas qu'en déménageant et en changeant d'identité tout ne serait pas plus simple ?"

<Ils ont pu vous retrouver après des années, tu crois qu'ils ne te retrouveront pas ? Et qu'est se qui te fait croire que tes parents ne sont pas des imposteurs eux aussi ?>

"Arrête de dire n'importe quoi. Je dois voir avec Harry, je dois savoir se qu'il en pense.

<Entrez dans ce groupe sans hésiter, et faite le avant qu'il n'y ai un autre mort !>

"Ca va crie pas ! Tu me pètes les timpans. Je vais accepeter, mais si jamais il arrive quoi que se soit, tu seras le seul et unique responsable."

<Bien, je tremble de peur ... >

Je retourna vers le groupe, pris une grande inspiration, et hocha la tête. Ils comprirent tous, et ont tous lâché des cris de joie ou des petites tapes sur mon épaule.

"Mais avant allons chercher Harry."

Tous acquiescèrent, et on monta en voiture, roulant jusqu'à notre appartement.

J'entra la clé dans la serrure, Harry était heureux de me voir rentrer, mais perdit son sourire en me voyant avec six autres personnes, pour la plupart inconnue.

"Attend Harry et écoute moi.

-Qui sont ces gens ?

-Assied toi, je vais tout t'expliquer ..."


Une fois ma narration terminée, je souffla, et regarda avec peur Harry, qui semblait ne pas avoir compris grand chose.

"Je n'ai qu'une seule question pour toi maintenant Harry.

-Vas y je t'écoute.

-Est-ce que tu vas te battre à nos côtés ?"

Je voyais bien qu'Harry réfléchissait, il était sans doute céptique sur le fait de changer les choses à propos de Gerard. Mon coeur battait très vite, j'avais cette peur qu'il refuse, et de mon côté j'aurais été incapable de continuer sans lui.

"Tu sais Callie, quand je t'ai retrouvée je me suis juré de ne plus jamais t'abandonner. Alors oui bien sur que je vais me battre à vos côtés."

Je souris, et lui sauta presque dessus en déposant un baiser sur ses lèvres. Nicolas, le grand, toussa pour nous interrompre, et tout le monde se tourna vers lui.

"Bon on commence par quoi ?"


Demons : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant