Chapitre 35 : Cauchemars ...

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Coucou,

Alors voilà, ce chapitre va être un peu différent de se que j'ai l'habitude de faire, puisqu'il va être beaucoup plus gore. Si vous êtes sensible, je ne vous conseille donc pas de lire, et si vous voulez, venez en privé pour que je vous fasse un résumé de ce chapitre pour ne pas trop être perdu au prochain. Sur ceux, j'espère que ce chapitre vous plaira, je m'excuse 1000x pour le retard, j'ai eu quelques soucies de santé. J'essayerais de faire vite pour le prochain, mais sa devra coïncider avec ma santé. Gros bisous et bonne lecture.

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Voilà maintenant une semaine que Harry avait tuer cet homme. Jamais je ne l'avais entendu se plaindre ou même regretter son geste, et aucun de nous deux ne cherchait à en parler.

Quant à moi, voilà une semaine que je ne dors pas ou très peu. Je fais d'horrible cauchemar, desquels je me réveille complètement paniquée et en sueur. Je rêvais que je courrais, seule, dans un entrepôt, je ne voyais presque rien devant moi. Soudain, les néons s'allument dans un bruit grésillant qui me donne à chaque fois la chair de poule. Je regardais autour de moi, et mes amis, ma famille, tous étaient là autour de moi ... Mais pas dans l'état dans lequel j'aurais voulu les voir. Ils sont tous morts, baignant dans leur propre sang, les corps complètement inerte. C'est une véritable boucherie. D'une nuit à l'autre, les corps ne sont positionnés de la même manière, une fois ils sont tous à terre, étalé au hasard sur le sol en béton. D'autre fois, certains sont attaché au plafond comme de la viande.

Je ne sais jamais à quoi m'attendre, mais cette nuit, c'est encore différent.

Je m'avance dans le noir, à l'aveugle, et au moment où la lumière s'allume de la même façon que les autres fois, le décor sous mes yeux est sans doute le plus horrible de ceux auquel j'ai eu affaire. A ma gauche, les corps sont couchés, clairsemé au hasard, mais leurs ventres sont ouverts en deux, laissant leurs intestin, leurs boyaux, leurs tripes jaillirent de celui-ci. J'eu un haut le cœur à la vu de cette scène, j'eu envie de vomir, mais ne retint. Parmi eux, je pu reconnaître quelque visage, celui de Scott, celui de Liam j'eu également l'impression de voir ma mère un peu plus loin, et Thomas et Lola. Chacun d'entre eux baignait dans leurs sang, un liquide devenu poisseux et gluant. Il y en avait tellement qu'il était devenu de trop.

Je détournais rapidement les yeux de cette terrifiante scène, mais ne pu que trouver pire en face de moi. Cette fois-ci, je ne pu me retenir de vomir, je n'aurais jamais pu penser trouver une scène plus affreuse encore que la précédente. Je voyais Nicolas et Betty, mon père, Louis et Lexie ... Du moins se qu'il en restait. Les personnes qui ont commis ces meurtres n'ont pas simplement torturé ou tué mes amis, ils ont joué avec eux ... Ils ont étaient leurs poupées. Plus aucun d'eux n'avait de bras, ils étaient tous sous les corps, détachés, les tendons encore dehors, flottant dans plusieurs marre de différent sang. Je regardais avec horreur, ces corps qui avaient été dépouillés de leurs membres. Certains avaient une jambe en moins, d'autre les deux, certains avaient la bouche cousu d'un fils noir épais. Mais je crois que le pire c'était leurs yeux, leurs yeux à tous. Ils avaient été remplacés par un trou noir, complètement vide, leurs avaient été arraché avec un tourne vis. En m'approchant je pouvais voir qu'ils étaient à la surface du sang, flottant quand des poissons morts. On pouvait encore clairement voir la forme du tourne vis en plein milieu de chacun d'eux. Mon corps frissonnait, passait du chaud au froid, mon cœur battait à tout rompre dans mes tempes, j'avais envie de hurler. Je reculais rapidement pour ne plus avoir à regarder ça.

En repensant à ces deux scènes de crimes, je ne voulais en aucun cas regarder à ma droite. A quoi bon ? Je pensais ne pas pouvoir trouver pire de la scène une à la deux, alors pourquoi regarder la troisième sachant très bien qu'elle sera encore pire que les deux autres ? Mais puisque je suis dans un rêve, je n'ai pas vraiment le choix.

Je me suis tournée lentement vers la droite, et là mon cerveau s'arrêta un instant de fonctionner. Je voyais Dylan, Niall, Claire, et David ... Du moins je vois leurs tête, accrochées sur de grand pieux en bois dans le sol. Leurs yeux sont révulsés, signe que leurs têtes ont été retirées alors qu'ils étaient encore vivant. J'imagine leur douleur, ou même la peur qu'ils ont du ressentir avant que tout cela n'arrive. Pendant un instant, je crois les entendre crier dans un coin lointain de mon esprit. Leur sang avait coulé le long des pieux, qui avaient pris la couleur rougeâtre, presque brune. Mes yeux me brûlaient, mais aucune larmes ne pu en sortir, comme si ma tristesse se ressentait à l'intérieur. En réalité non, je ne ressentais plus rien à l'intérieur comme à l'extérieur, le monde semblait s'être arrêté. Mon corps entier semblait vidé, vidé de toutes émotions. J'aurais pu pleurer, m'effondrer par terre comme une enfant, en répétant le noms de mes amis en priant qu'ils reviennent, j'aurais aussi pu être en colère, prendre n'importe quelle arme que j'avais sous la main, et partir à la recherche du tueur pour me venger, mais non. Rien. Juste le vide.

J'avançais dans le couloir derrière moi, je marchais comme un zombie, en fixant un point imaginaire devant moi, ne pensant à rien, et ne réfléchissant pas à où aller. La seule chose que je savais, c'est que je ne voulais pas rester une seconde de plus dans ce hangars, plein du sang de mes amis. J'avançais, sans me poser de question, et je verrais bien où tous ça nous mènera.

Au bout de quelques seconde, je perçu une silhouette, au début je n'en tint pas compte, mais plus elle s'approchait de moi, plus je sentais une odeur étrange. Je le voyais s'avancer de plus en plus, je m'étais arrêtée mais pas lui, j'était tétanisée par l'odeur acre que je sentais. Rien qu'à la senteur que je percevais, un goût métallique arriva dans ma bouche. Je connais cette odeur, c'est celle du sang. Mais le sang de qui ? N'étais-ce pas l'odeur du hangars qui venait seulement maintenant jusqu'à mes narines ? La silhouette sombre se transforma en deux silhouettes, mais la deuxième semblait morte. Une fois à ma hauteur, mon regard ne quitta pas l'homme en mouvement, il n'avait aucun visage, on aurait dit une poupée vaudou, un genre de Slender vivant. Il portait un cadavre sur son épaule, il me le jeta presque dessus, mais en m'écartant à temps, il tomba simplement à mes pieds. En relevant la tête, l'homme avait disparu. Je m'abaissa avec prudence, tourna le cadavre masculin, et un son grave sortit de ma bouche. Ce n'était pas qu'un son, c'était son nom.

"HARRY !!!"

Demons : Tome 1Where stories live. Discover now