Chapitre 37 : Tu vas nous tuer !

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-Point de vu de Harry-

Nous voilà donc en position pour attaquer le clan adverse. Je me tenais droitement avec Betty, à l'entrée du hangar, armes en mains. J'avais réussi à convaincre Callie de rester tranquillement à la maison ce soir, que je ne sortait pas longtemps et que je serais vite de retour auprès d'elle.

"Harry on y va !"

Le signal était lancé, Betty moi et le reste de la bande nous élancions rapidement, tirant sur quiconque s'opposait à nous. Des bruits de coups de feu se faisaient entendre à travers la pièce résonnante, plusieurs corps tombaient déjà à terre pour la plupart sans vie.

"Harry ! Suis moi, Gérard doit être en haut !"

Je m'élançais vers l'escalier principale au centre de la pièce. Je rejoignais vite Betty, qui m'avait couvert durant toute ma course. Nous montions les marches le plus rapidement possible afin qu'il ne nous échappe pas. Une fois devant la grande porte en bois du bureau, Betty attrapa mon bras, me forçant à la regarder.

"Je rentre en première, si jamais il t'arrivait quoi que se soit, Callie ne me le pardonnerait pas. Et c'est mon amie, tout comme toi.

-Ok, je te couvre ..."

Elle se contenta d'un simple signe de tête pour me répondre, et déjà elle envoya son pied dans la porte qui céda sous la puissance du coup. Elle gardait l'arme braquée devant elle, et restait, tout comme moi, sur ces gardes.

"Gérard vous êtes piégez ! N'essayer pas de riposter on est beaucoup plus nombreux que vous !

-Ne faite surtout pas quelque chose que vous pourriez regretter ! Rendez vous c'est terminé !"

Même moi je m'étais mis à crier à travers le bureau. Nous marchions au ralentit, à l'affut du moindre bruit ou mouvement suspect. Quand un bruit de moteur se fit entendre à l'extérieur du bâtiment, Betty et moi nous sommes précipité à la fenêtre pour voir de quoi il s'agissait.

C'était la voiture de Gérard, elle venait démarrer, et déjà on pouvait le voir s'approcher de celle-ci en courant. Il était accompagner de deux gardes du corps, qui portait quelques sacs, et quelque fois tirait des coups de feu. Si Gérard à eu le temps de préparer ses affaires c'est qu'il était au courant de notre petite invitation surprise de ce soir, ou du moins celle de demain, et il a eu le temps d'emballer le nécessaire. Qui avait bien pu nous trahir à ce point ?

"Harry qu'est ce que tu fou, on bouge ! MAINTENANT !"

Betty me tira de ma rêverie, elle m'entraina dehors en direction de sa voiture, et nous sommes monté à toute allure dans celle-ci. Elle démarra, et heureusement que personne n'était sur son passage, parce qu'à l'allure où elle conduit, elle aurait pu tuer une bonne douzaine d'humains.

"Ralentit merde tu veux nous tuer ?!

-Il faut qu'on rattrape ce pourri, il ne va pas encore s'en tirer !

-Il est droit devant, il va tourner à l'angle de l'avenue.

-J'ai vu ! Accroche toi ça risque d'être violent."

A peine elle eut finit sa phrase, que déjà elle venait de tourner juste derrière Gérard en presque 90 degrés.

"Je t'avais dis de t'accrocher !"

Je me rassis correctement sur mon fauteuil, et veiller à ne pas perdre Gérard du regard. Il venait justement de griller un feu orange, qui passa de justesse au rouge peu avant notre passage. Déjà les voitures à droite et à gauche commençaient à démarrer, mais ça n'arrêta pas Betty dans sa course. Les klaxons respectifs des voitures se firent entendre, et il avait raison, je crois même qu'une voiture est rentré dans celle de devant juste derrière.

"Attention ! Merde mais tu joues à quoi !?

-J'essaye d'attraper ce connard, à n'importe quel prix !

-Au prix de nos vies ? Non merci !

-Je m'en branle complet de se que tu penses. Notre problème numéro un actuellement est d'attraper cette pourriture et de le tuer."

Plus les secondes, qui me semblaient être des heures, passaient, plus je me demandais comment cela se faisait que j'étais encore en vie. Je regardais le compteur, et Betty continuait d'accélérer alors que je lui demandais de ralentir.

"Je te demande de ralentir Betty ! Mais merde qu'est ce qu'il va pas chez toi ?!

-Je vais que cet enfoiré souffre, comme on a souffert ! Pas toi ?

-Si bien sur que si, mais je te le répète : PAS AU PRIX DE NOS VIES !

-Il ne faut surtout pas le perdre !

-Laisse moi, je veux descendre !

-Non, si on s'arrête, on va ralentir et le perdre !

-Laisse moi descendre merde !"

J'essayais d'ouvrir la portière, en vain, et Betty étais à moitié affalée sur moi pour m'en empêcher. Elle tirait sur mes bras pour me faire la portière, j'essayais de l'éloigner de moi.

"Lâche moi, tu es folle, tu vas nous tuer !

-Toi lâche cette portière, je sais se que je fais !

-Regarde la route !

-JE TE DIS QUE JE SAIS SE QUE JE FAIS MERDE !

-BETTY ATTENTION !"

Mes mises en gardes n'ont servis à rien, elle venait de nous faire sortir de la route, et de nous envoyer dans un arbre.

-Point de vue de Callie.-

Je regardais la télé, Théo dormait sur mes genoux et je le caressais.

<<Nous interrompons votre programme par ce cour flash info. Ce soir, le hangar de la 2ème avenue à été victime d'une terrible attaque, une trentaine de personne ont perdus la vie ce soir. On m'a informé qu'il s'agissait des employés de Gérard, ancien directeur de l'hôpital psychiatrique. Plus loin, nous avons retrouvé se qui semblait être les responsables.>>

Je me leva d'un bon en apercevant la photo de mes amis, David, Nicolas, Louis ... Qu'est ce qu'ils ont fait ! Bien sur je ne me demande plus où était Harry ce soir. Je sentais la colère monter en moi peu à peu, le fait qu'il m'ai mentit me fait bouillir à l'intérieur. Mais cette rage ne dura que jusqu'à la prochaine image, une carcasse de voiture, celle de Betty, et un corps qu'on enfermait dans un sac mortuaire.

HARRY

Demons : Tome 1Where stories live. Discover now