Chapitre 8

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Le match débute par une poignée de main des deux capitaines, Rayd pour nous et un jeune homme brun pour nos adversaires. La première partie est une vrai catastrophe malgré notre bonne défense et notre résistance ils ont réussi à nous mettre trois essais alors que nous n'en n'avons pas mis un seul. À chaque essai marqué les quatre idiots qui m'on accostée juste avant me narguent en passant devant moi. J'ai envie de me précipiter sur le terrain et leur mettre la raclée de leur vie mais je me retiens et reste sagement assise sur mon banc avec un grand sourire hypocrite sur le visage, attendant patiemment que le coach m'autorise à entrer, pendant que Dmitri à côté de moi serre les poings tellement fort que ses mains sont devenues blanches espérant la même chose que moi, leur faire ravaler leur joli sourire. 

- Reste zen on va bientôt rentrer sur le terrain, je lui dis par télépathie.

- J'essaie mais ces quatre là ne m'y aide pas du tout, j'ai bien envie de leur faire ravaler leurs sourires de leurs visages qu'ils croient irrésistibles. 

- Alors fais le sur le terrain.

Un sourire étire ses lèvres.

- Avec grand plaisir, il reprend normalement.

Pendant la mi-temps notre équipe et découragée, tout comme le public. L'entraîneur lui n'est pas seulement découragé, il est dépité de voir son équipe se faire mener ainsi. Mais au moment où notre équipe retourne sur le terrain le public commence à manifester son désaccord sur le choix de la composition. Ils commencent à hurler des prénoms que je ne comprends pas tout de suite, suivis par des " Faites-les entrer !". Lorsque je comprends enfin les prénoms un sourire se dessine sur mon visage tout comme sur celui de Dmitri. Le coach semble soulagé qu'on nous demande enfin de nous laisser entrer sur le terrain, maintenant qu'on a fait en sorte que les autres nous sous-estiment. On se lève comme un seul homme et on se dirige vers le terrain.

- C'est pas trop tôt, j'ai bien cru qu'on nous ferait jamais entrer. On va enfin leur faire ravaler leur fierté.

- On va leur montrer de quoi on est capable.

On échange un regard complice avant de se diriger vers nos places.

" On va leur mettre la pâtée de leur vie, s'exclame Al toute excitée."

Je me positionne sur le terrain et croise le regard de Jules le gars qui m'a accostée plus tôt, il porte un petit sourire en coin tout comme ses trois compagnons, quant à notre loup solitaire, Nolhan, lui rigole sous sa cape, mais pas sur nous non, car lui a eu l'intelligence de ne pas me sous-estimer. 

L'arbitre donne le coup de sifflet annonçant la reprise du match. Le ballon est dans leur camps. Avant que le détenteur du ballon n'ait le temps de faire une passe, Dmitri se jette sur lui, trop désireux de se défouler et de leur faire regretter tous ses regards supérieurs. François récupère la balle et commence à avancer vers la ligne d'essaie mais est bloqué, il me fait alors la passe. J'avance à mon tour évitant le plus de personnes possible mais à ce moment là Jules se place devant moi prêt à me plaquer. Je l'esquive au dernier moment et fonce vers notre premier essai. Dmitri me prévient par notre lien que quelques uns se rapprochent dangereusement de moi alors je sprinte. Je me jette au sol pour aplatir le ballon et le lève lentement sous les félicitations de ma louve. En retournant de notre côté du terrain je reçois quelques frappes dans le dos pour me féliciter de la part de mes coéquipiers. Alors que je passe près de Jules, je l'entends se défendre auprès de ses compagnons.

- La chance de la débutante, il s'explique.

- Dis plutôt que ton orgueil en à pris un coup en ayant laissé marquer une fille, je réplique.

La Survivante (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant