Somehow, I would know ... [ ANCIENNE VERSION ]

Chapitre 13: Symbols

 "Naître avec le printemps, mourir avec les roses" A. Lamartine

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Je passais la fin d'après-midi « sous les projecteurs ». Tous les amis de mes parents me bombardaient de questions comme si j'étais subitement devenue importante à leurs yeux.

Bien que désemparée, je m'efforçais de répondre le plus précisément possible à leurs questions et de ne transparaître aucune émotion parmi mes réponses.

Jace et Audrey avaient préféré rester à l'écart, jugeant plus approprié de me laisser jouir de ce moment. J'aurais pourtant préféré rester en leur compagnie plutôt que subir les questions farfelues et déstabilisantes des personnes présentes autour de moi.

Finalement, on nous indiqua un escalier à emprunter pour accéder à nos chambres, la demeure étant assez grande pour tous nous accueillir nous n'avions pas besoin de loger à l'hôtel, je partageais une chambre avec Audrey. Il faut dire que cela m'arrangeait car je voulais mettre certaines choses au clair avec celle-ci.

Andrew nous conseilla de nous installer et de ranger nos affaires avant le dîner.

Je ne compris pas tout de suite comment je devais m'y prendre étant donné que je n'avais aucune affaire. Il s'avéra que Andrew avait tout prévu – ce qui en était même inquiétant – et avait préparé une valise commune avec le strict minimum pour chacun.

Sans commentaires, je déballai mes maigres affaires et fit mon lit.

Presque aussitôt, on m'invita à venir m'attabler dans la grande table du séjour, ce que je fis.

Le repas fut plaisant et les conversations abondantes. Cependant je pris soin de ne parler qu'en cas de nécessité, n'ayant pas particulièrement envie de parler du centre de conversation, à savoir mes parents.

Ensuite, je remontai après avoir salué tout le monde. Andrew me suivit.

- Charly tout va bien ? S'enquit t-il calmement.

Je haussai les épaules en guise de réponse. Il prit place sur mon lit et me regarda longuement.

Intriguée, je me tus et fis comme s'il n'était pas là.

Il poussa un long soupir avant de déclarer :

- Charly, ce jour n'est évident pour personne ! Je comprends très bien ce que tu ressens.

- Andrew, t'es gentil mais non tu ne comprends pas. Répliquai-je méchamment.

Il me dévisagea à nouveau, attristé et poursuivit :

- Pourquoi je ne te comprendrais pas ?

- Parce que tu n'es pas moi tout simplement.

- Pourquoi es-tu si agressive ? Tenta t-il.

- Mais pour rien ! Et pourquoi je te le dirai ? Tu te fiches de moi non ?

Toutes ces paroles avaient dépassé ma pensée, une vague de honte me submergea, je ne voulais pas dire ça, je voulais juste qu'il me laisse tranquille …