Chapitre 22

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Je me réveille doucement, alléchée par une délicieuse odeur de café et de croissants chauds. J'étire, sans aucune gêne, mes membres merveilleusement endoloris avant de me tourner un peu pour entrevoir Nic qui me scrute de la plus douce des manières, un sourire éclatant étirant ses sublimes lèvres.

— Salut, toi, il me dit.

— Hey. T'es débout depuis longtemps ?

Il est habillé. Un simple tee-shirt ainsi qu'une jogging. Moi, je suis encore toute nue, sous ses draps.

— Je suis allé te chercher de quoi te faire un petit déjeuner de princesse, il me répond en me montrant un plateau chargé de bonne chose sur sa table de chevet. J'en ai profité pour remonter nos valises aussi.

Je me redresse, maintenant le drap sur ma poitrine.

— Tu es trop parfait, je lui glisse avant de l'embrasser.

— C'est toi qui es parfaite.

Il me serre contre lui en mordillant ma bouche.

— Nic, je soupire ce qui lui déclenche un petit rire.

— D'abord, on mange. On verra ensuite ce que je ferais de toi. Mais je veux que tu reprennes des forces avant tout.

Ses baisers le long de ma gorge ne m'aident pas. Je suis déjà molle entre ses bras et mon bas ventre réclame son attention. Nic plante une dernière fois ses lèvres sur les miennes puis s'éloigne, me provoquant un grognement de mécontentement. Il installe le plateau entre nous deux et me tend une viennoiserie. Je dois bien avouer que j'ai faim. Je croque dedans sans me faire prier.

— C'est assez chaud ? me demande-t-il quand je prends ma première gorgée de café.

— C'est super, Nic. Vraiment. Merci de faire ça pour moi.

— Je le ferais tous les jours si tu me laisses faire.

— Tu vas t'en lasser crois-moi, je ris devant son air si sérieux.

— Je ne suis pas certain que je pourrais un jour me lasser de toi, Eva aux bas de soie.

Je fonds comme un caramel en plein soleil.

— J'espère vraiment que tu dis vrai parce que ça va être dur de trouver quelqu'un qui sera meilleur que toi, je souffle, le cœur gonflé.

— Je ferai ce qu'il faut que tu n'es à chercher personne d'autre. Je ne compte pas te laisser partir.

— Je n'en ai pas l'intention, de toute façon.

Il embrasse ma tempe gentiment avant de m'intimer de finir mon petit déjeuner.

— Et si on allait prendre une douche, me propose-t-il après avoir débarrassé le plateau.

— Tu veux dire tout les deux ?

— J'ai une revanche à prendre, il me semble.

Il s'allonge sur moi, sur les draps et me picore la gorge.

— Abandonne tu vas encore perdre, je souffle.

— C'est ce qu'on va voir. Rejoins-moi si tu en es aussi certaine.

Il mord cette parcelle de peau qui me rend dingue avant de se lever et de faire tomber son tee-shirt. Il me le jette à la figure.

— A moins que tu sois une poule mouillée ?

— Tu cherches à me défier ?

— Possible.

Il baisse son jogging et j'en perds mon latin. Pas de caleçon ?! Il est allé acheter des viennoiseries sans sous-vêtement ?! Il ouvre la porte de la salle de bain alors que j'admire son cul et en bave presque. Comment peut-il être aussi canon ?

De l'autre côté du couloir ( Terminé )Where stories live. Discover now