Chapitre 23

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— Lise me dit qu'il y a quelqu'un en plus qui mange avec nous, ce soir, m'annonce d'une voix sombre Nic alors que je suis en train de préparer le repas justement.

Ce matin, nous sommes allés au marché. Nous avons flâné entre les étales, main dans la main. C'était vraiment agréable. Nic portait galamment mon panier en discutant de tout et de rien, me faisant souvent rire. Nous avons pris un sandwich sur place pour profiter de l'instant et de ce temps magnifique. Puis nous sommes rentrés pour faire une sieste crapuleuse, nous avons pris une douche (j'ai encore perdu, d'ailleurs) et je me suis mise à cuisiner. Lise ne devait rentrer que lundi matin mais finalement, elle était trop presser de « voir le nouveau couple » et a sauté dans un train en début d'après-midi.

— Tu sais qui c'est ? il me demande avec un air renfrogné.

— Non, elle ne m'a pas parler de quelqu'un en particulier. Tu crois que c'est un garçon ?

— Si c'est le cas, il va manger dans le couloir.

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

— Mais bien sur et Lise se précipitera pour y dresser la table. Ta sœur est majeur, elle va avoir des petits copains que ça te plaise ou non.

— Les mecs ne pensent qu'au sexe.

Je lève un sourcil inquisiteur.

— Donc, nous ne faisons que coucher ensemble pour toi ?

Je prends une voix faussement outrée. Nic semble effaré. Il m'enlace de suite.

— Ne dis pas n'importe quoi. J'adore quand tu es toute nue contre moi mais ce n'est pas l'unique chose que je recherche dans cette relation. Pour tout te dire, je t'aime.

Un sourire radieux éclaire mon visage et mon cœur semble décoller.

— Tu me dis ça pour m'amadouer et mieux me sauter, j'en suis sûre, je ris.

— Je suis fou amoureux de toi depuis un sacré moment et je m'en étais rendu compte bien avant de te mettre à poil.

— Wahou, quelle déclaration, je raille, pourtant ravie. Et bien, moi, je dois dire que je suis tombée amoureuse de toi à ce premier repas affreux chez mes parents. Et quand je t'ai vu le lendemain, en pleine lumière du jour sans tes fringues, je dois dire que ça n'a fait que renforcer mes sentiments.

Je rigole de la tête qu'il tire à cet instant. En me mettant sur la pointe des pieds, j'atteins sa bouche.

— J'ai longtemps lutter contre ce que je ressentais pour toi, Nic. Mais aujourd'hui, je sais que j'ai fait le bon choix en l'acceptant. Je t'aime.

Le baiser qu'il me donne me fait tourner la tête mais sans me faire bouillir le sang comme d'habitude. Parce qu'il y déverse ton son amour et je ne peux qu'y répondre favorablement.

— Si tu savais depuis combien de temps j'attendais que tu me dises ça, chuchote-t-il.

— Maintenant, il va falloir le cultiver, tu sais. Ce n'est pas tout de l'obtenir.

— Je te l'ai dit, Eva. Maintenant que tu es à moi, je ne te laisse plus jamais repartir.

Je lui caresse la nuque en souriant puis l'embrasse une nouvelle fois.

—Va rajouter un couvert de plus sur la table, s'il te plaît, mon amour, je lui glisse.

— Je suis mal barré entre toi et ma sœur, pas vrai ?

— Oh, tu es très, très mal, je plaisante.

Il lâche un soupir exagéré.

— ouais, c'est bien ce qu'il me semblait.

De l'autre côté du couloir ( Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant