chapitre 1

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        1. habitudes...

Je me leve toujours avec une sale mine, comme si je n'ai pas dormi de la nuit .

Je range la catastrophe naturelle qu'est ma chambre rapidement tout en jetant un coup d'oeil aux vêtements dans mon armoire surchargée de tenues que n'allais probablement jamais mettre.  Quand son pére n'est pas humain, et que sa mère est quasi absente, les cadeaux d'anniversaires et autres occasions sont en général assez mal choisis.

En soupirant, je me rabat sur un tee-shirt noir ,jean blanc, des converses, vive la simplicité!

Je me nettoie  rapidement le visage, me brosse énergétiquement les cheveux pour qu'ils tombent en vagues douces sur mon dos. Bon, le résultat n'est pas là, mais c'est mieux qu'avant.

Je grignote une barre de céréales en lisant distraitement le journal : Des suicides, des meurtres, des agressions, génial, depuis quelques temps, chicago- ma ville natale- nage en plein chaos.

Je prend mes clés puis, et  je ferme la porte tout en mettant difficilement mes écouteurs en place d'une seule main, je presse un peu le pas. Je n'ai pas envie d'arriver en retard.

Je longe la ruelle qui mène vers la station métro.

C'est alors que je le vois qui me fixe de son regard de jade hypnotisant. 

Il est  grand, sa silhouette élancée jouait en sa faveur, son visage quand à lui était une de séduction arme massive. Quelques méches brunes venaient se poser presque délicatement sur ses yeux verts, son regard trahissait une confiance en soi totale, une détermination à toute épreuve. 

Je déglutis difficilement, je ne suis pas intéressée, je ne dois pas être intéressée, je ne dois pas être intérressée, je répète cette phrase une dixaine de fois, ça n'empêche pas mes yeux de papilloner vers lui et de l'inspecter.

Il esquissa un demi-sourire. Comme s'il assiste à mon conflit intérieur et que la situation l'amuse. Oh bon ça va, je n'ai jamais été douée pour la finesse, où la discrétion.

- Bonjour. dit-il d'une voix l'effet immédiat de me sortir de mes réflexions profondes.Oh bon sang, il m'a parlé. Qu'est ce que je dois dire ? Je devrais lui répondre. Lui répondre normalement, je dois me calmer. 

- Bonjour.lachais-je d'une voix mal assurée, rien de surprenant, être timide, c'est pas facile tous les jours.

Il me regarda encore une fois sous son regard, j'ai la sensation de le voir lire en moi comme dans un livre ouvert. Je rougis scandaleusement à cette.pensée, j'entends le bruit familier des rails parcouru par l'engin  où je devais monter. Douce délivrance à ce massacre que je provoque, je ne suis pas douée pour la conversation, vraiment pas, je suis sure que ma franchise me perdra un jour, mes mots trop sincères ont toujours eu le maudit effet d'éloigner les gens de ma petite personne, ça ne pourrait pas être pire.

Il me dévisage, l'air impassible.

- à demain. fit-il avec un sourire qui m'atteignit de plein fouet, le sourire colgate, vous connaissez? 

- à demain. répondis-je dans un souffle. à demain, deux petits mots qui recèlent d'inombrables  promesses.

Pendant le trajet, je rêvasse, je suis dans les nuages, je pense à mon appartement, à ma ville, aux créatures surnaturelles qui l'habitent, car oui, notre petite ville recèle de secrets inavoués que je n'aurais sûrement pas deviné si mon propre pére n'était pas l'un d'entre eux.

Quand j'arrive chez Josh, mon patron, Je laisse mes pensées vagabonder.

Je met mon tablier en repensant à ma discussion avec l'inconnu de la gare qui, bien que brève m'a fait un effet certain, quelque chose que je ne saurais décrire, mais qui était purement et simplement alarmant pour une fille comme moi.

Josh est jeune il n'a que 21 ans soit, trois ans de plus que moi.Il est plutot cool comme boss. la seule chose sur laquelle il est trés à cheval, c'est l'hygiène.

Peu à peu, les clients arrivent puis affluent, si bien que je me retrouve plongée dans mon travail. N'ayant plus une minute à me consacrer ni à consacrer à mon inconnu. J'enchaine, les commande, les pauses, les discussions à n'en plus finir sur le menu avec les clients qui clairement, ont confondus notre petit restaurant-café avec une enseigne de luxe, je veux dire, me demander si dans la soupe aux légumes, il y'a du poisson, franchement là, c'est abusé.

Tout se passe bien, j'aime travailler, ça me détend, tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que je me rende compte que mon inconnu est assis à une des nombreuses tables que je dois servir.Et qu'il me regarde fixement. Est-ce que j'ai dit mon inconnu ? MON inconnu ? Je ne le connais même pas. Je devrais m'en méfier, c'est peut-être un tueur en série.

Il porte un costume. Un armani si je ne me trompe pas. Ma mère  dit peu de choses productives, surtout parce qu'elle a des crises d'angoisse qui  ne la laissent en général pas trés lucide. Mais elle m'a toujours dit et répété cette phrase. " méfie-toi des belles geules, des riches aux as , et des bon danseurs."

Je ne sais pas pour la danse mais pour la beauté et la richesse apparemment j'avais décroché le gros lot.

Je plaque un sourire aimable -commercial- sur mon visage puis me dirige vers  la table de mon troublant client. J'ai décidé de jouer la carte du proffésionnalisme, de toute façons, je ne peux faire que ça.

Il lève la tête de son menu. Nos regards se croisent . Je perds la bataille baissant les miens avant lui.Je crois apercevoir l'ombre d'un sourire sur son  visage aux trés fins, mais je n'en suis pas sûre.

- Vous avez décidé monsieur ? je demande en regardant mon carnet, ne pas regarder, ne pas regarder, ne pas regarder de son côté.

- Je prendrais un café noir sans sucre. 

Je ne critique pas ses choix mais franchement, le café noir c'est à peine supportable quand il se noie dans les sucrettes, alors sans...

Néanmoin, je griffonne la commande sur mon carnet d'un geste fébrile. Il y'a vraiment un truc qui cloche avec ce type, que ce soit cette énérgie qu'il dégage, sa beauté où son charme, son emprise sur moi devient de plus en plus difficile à comprendre.

-Bien, ce sera tout ?

je sens qu'il m'observe silencieusement, je ne relève pas les yeux de mon carnet, j'ai l'impression que si je le fais, je franchirais une limite, une limite que je me suis imposée, qui régie ma vie et qui me permet de vivre dans une paix relative.

-A quelle heures finissez-vous votre service ?

Sa question me prit de court si bien que je mis un temps considèrable à répondre à une question aussi simple, je me mord la lèvre inférieure.

-19h. Je dis tout en me dirigeant vers la cuisine, j'ai besoin d'air d'espace pour réfléchir.

- Je vous attendrais .

   Ses paroles résonnent encore et encore "je vous attendrai ."

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coucou tout le monde  j'espère que ce chapitre vous a plu. j'essaie d'eviter les fautes d'orthographe trop flagrantes mais sur le mini écran de mon phone c'est dûr. j'écrirai NORMALEMENT je dis bien normalement, une fois par semaine sauf si mon géni littéraire quasi-inexistant décide de se manifester  avant.

vos commentaires sont les bienvenus. et vos votes aussi biensûr ... :3 bonne lecture <3

OMEGAWhere stories live. Discover now