Chapitre 32

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                                                      32. Le prix la victoire


le premier cris de guerre retentit. les fléches pleuvents de partout, les vampires se déplacent à une vitesse inhumaine en dépeçant tout ce qu'il trouvent sur leur chemin. 

Les garous ennemis, commencent leur transformation douloureuse en demi-bête. Je ravale un hoquet en voyant les reptiles-garous, se transformant en dragons de komodos de plus de deux métre de long. Les serpents à six têtes, les lézard véneneux qui se glissent sous vos vêtements et vous mordent sans même vous en apercevois, les cobras géants, dansant au rythme frénétique des cris humains, et attendant patiemment une proie pour y plonger brusquement et à une vitesse phénoménale, leurs dents acérées qui suintent le venin. Sans oublier les loup-garous, magnifiques créatures au pelage qui me fascine réellement. J'ai un pincement au  coeur en déviant mon regard vers la cause de tous mes malheurs, Tatiana.

Je suis la forteresse, la parois, et l'emblême de cette guerre. Je suis en quelque sortes le rouage essentiel à la victoire de l'armée que je méne, où à sa défaite. Erik plonge ses yeux de glace dans les miens, je fonds. Fascinée par cette couleur tellement claire, belle. Je n'aurais peut-être plus l'occasion de fixer mon regard sur ses pupilles, sur sa bouche, le voir sourire à moitié, abandonner. J'ai conscience de pouvoir perdre tout ça en un claquement de doigt.

Certains diront que la bataille est celle qui se déroule devant leurs yeux, des milliers d'hommes qui s'acharnent à tuer ce qui ressemble à leur adversaires, mais le combat véritable est un peu plus loin et j'en suis l'actrice  principale. le combat qui determinera qui a gagné la guerre se déroule en vérité entre ma soeur et moi, car on dit que pour affaiblir une armée, il faut en exterminer toute trace d'espoir. je suis l'éspoir de cette armée, je suis la fille de la lumière, je suis supposée vaincre l'ombre et rendre justice, libérer tous ces métamorphes de son emprise diabolique, et voilà. Tellement façile n'est-ce-pas ?

Le principe, hôte du corps de ma soeur me regarde. Un rictus déforme les traits de son visage, donnat à son expression quelque chose de plus lugubre qu'elle ne l'était déjà.  Tatiana décide enfin que cette mascarade mérite une fin spéctaculaire. Comme ma mort à moi.Elle avance à pas déterminés dans ma direction. ses yeux ne quittent pas les miens. Certains soldats dévoués tentent de s'interposer. Elle fait bouger son index en l'air et ils ont disparus, pulvérisés en un tas de poussière éparpillée au quatres coins du champs de bataille. Un simple geste de la main, sans effort apparent a suffit... Mon coeur ratte un battement. Comment allais-je me sortir d'une situation pareille? moi, petite mortelle.

Moi, impuissante face à ses peurs.

Moi, incapable de contrôler mes pouvoirs.

Moi,  qui suis incapable de la vaincre.

Erik ressere ses mains sur les miennes, j'essaie de calmer ma respiration, mais je n'y arrives pas. Je vais mourir et aprés ? qu'adviendra-t-il de son amour pour moi, de mon amour pour lui ? le chaos reignera. La destruction sémera la peine, la violence, la pauvreté. Je vais mourir, et je vais laisser ce monde mourir dérrière moi. Je jette un coup d'oeil à Erik, qui m'a soutenue, aidée, aimée. Je ne sais pas ce qu'il lit dans mon regard, mais son regard, j'y vois la fierté, l'admiration, l'affection.

Les hommes se sont arrêtés. le combat est en mode pause. tatiana n'est plus qu'à dix pas de moi, maintenant plus que jamais, je dois me montrer forte. Me montrer digne des regards plein d'éspoir, de confiance qu'on pose sur moi.

- Enfin, je te rencontre, fille d'artémis.

La voix de tatiana est trop grâve, comme ces femmes qui  ont une voix nasillarde masculine. J'en ai presque mal aux oreilles.

OMEGAWhere stories live. Discover now