OMEGA

chapitre 25

                                                   25. Who are you ?

La main d'Erik frôle mon visage et un doux frisson parcoure mon corps entier. Ses yeux fixent les miens et je me perds dans l'océan de ses iris où se mêle le ciel et l'orage. fascinée, bien plus que ne le permettrait la raison, je n'ai jamais trouvé quelqu'un d'aussi beau. J'ai cru pendant un instant que mon coeur serait à jamais attaché à celui d'Evan, que j'étais son âme soeur, mais je trompais, il était l'âme soeur de tatiana, comme nous nous ressemblions physiquement, il y'a eu, en quelques sortes, une connexion entres nous, mais je n'étais pas vraiment comme elle à l'intérieur, loin de là. C'est pour ça que nous n'étions pas vraiment liés, mais en regardant Erik, c'est une tout autre histoire, je le sens, dans mes veines, dans ma peau, dans chaque recoin de mon corps, je ressens ce besoin impérieux, presque nécessaire de combler le vide qui nous sépare, de toucher sa peau dorée lisse, de sentir ses lèvres ceuillir les miennes. 

Pourquoi je n'en prend conscience que maintenant? je regarde Erik, ses mains sur mon visage n'ont pas bougés. ah, C'est lui, il m'a tout simplement fait parvenir ses pensées grâce à la magie. Il pose son front sur le mien, puis , ferme les yeux.

Je me retrouve dans un endroit totalement inconnu, on aurait dit le monde du dix-septième siècle - où du dix-huitième-, les femmes qui passent devant moi sont toutes vêtues de robes à froufroux qui doivent valoir une fortune, elles marchents en compagnie d'hommes sous une petite ombrelle, où marchent seules, élégamment. Je sors de l'ombre de la ruelle dans laquelle je me tiens, personne ne semble me remarquer je suit la foule qui se dirige toute vers la même direction. Deux filles qui ne dépassent pas les seize ans papotent sans s'interrompre, poussant ma chance, je me rapproche d'elles et j'ecoute:

- Le lord est puissant, beau, riche et cultivé.

- Il n'a pas de compagne, ni d'amante, ni de femme dont on ai entendu parlé.

- Cela est bien étrange ma chère, bien triste et bien étrange. Que ferait un homme pareil dans notre contrée ?

- Ma foie, je parie mon chapeau que j'ai entendu le boulanger dire à madame Donovan qu'il a entendu dire que Lord Night serait à la recherche de quelqu'un.Crois-tu que ce soit sa femme? ce serait fort dommange, je m'en allais lui faire quelque charmes.

- J'en n'ai de certitudes sur la question, aussi m'abstiendrais-je de vous dire quoi que ce soit.

- Ne le trouvez-vous pas charmant, Emily ? Votre don vous aurait-il apprit quel homme il était ?

- Je ne puis utiliser mon don d'une telle manière, je dois voir le Lord, lui parler, et - sans ambiguité dans l'esprit des simples d'esprits- qu'il touche une partie de ma peau.

- Oh, et quelle partie sera-t-elle. glousse la femme.

- Ma main, bien évidemment.

- Vous n'êtes pas  drôle ma  chère, il faut savoir parfois rire des choses simples, pour le plaisir de rire et non parce que vous vous y sentez obligée.

- Je crains malaheureusement de ne pouvoir faire cela avec nonchalance, vous le pouvez, je vous envie cela.

- Mais vous n'avez rien à m'envier mon amie, vous êtes la femme la plus belle et courtisée de la contrée.

- Ce n'est pas moi que les hommes veulent, mais mon don, je déteste cela, au diable les hommes, nous allons  cette soirée pour nous amuser n'est-ce pas vrai ?

- Tout à fait!

la scène s'arrête, puis je reçois des sortes de flashs, le premier, je vois Erik portant un costume d'une incroyable beauté entrain de serrer la main de a dénommée Emilly.

Le deuxième Emilly et Erik dans une pièce entrain de discuter à voix basse :

- vous devez partir dans dix ans, les habitants auront tôt fait de constater que votre jeunesse perdure aussi sûrement que la terre tourne. lui dit-elle durement

- Je dois m'en aller, je vois. Ne savez vous pas si je rencontrerais celle qui m'est destinée prochainement ?

le visage d'Emilly se radoucit:

- vous allez devoir prendre votre mal en patience car, certes vous la renconterez, mais pas à cette époque-ci j'en ai peur.

- quand alors ? demande-t-il, les yeux pensifs.

- Quand, cela importe peu, seul importe le qui, et je peux vous dire qu'elle vous est semblable, car vous n'êtes pas qu'un mortis, n'est ce pas ?

- Comment les savez vous? demande Erik, le visage soupçonneux.

- Comment fais-je pour prédire l'avenir? comment fais-je pour deviner qui vous êtes ? cela fait partie de mon don. Je dois vous dire adieu, un Lord trés riche a organisé un banquet, et tout ce qu'il trouve a faire c'est de bavarder avec une jeune fille de seize ans? Tt, Tt, Tt, allez rejoindre vos invités, laissez le destin faire son travail.

la jeune mage s'éloigne d'un pas léger, saluant sur son passage les hommes qui lui font une révérence appropriée.

- Avez-vous eu ce que vous vouliez ? demande une voix que je reconnais, c'est zalaporiko. NON, mais je rêve, il a bien fait une phase complète là hein, je divague pas ? 

- Oui, je crois avoir trouvé une raison à ma longue existence. rentrons mon ami, je n'ai plus rien à faire dans ces contrées, le temps n'est pas encore venu.

- Bien monseigneur. Et il disparaissent dans un brouillard épais.

J'émerge de ce souvenir que j'ai confondu avec une vision, je rencontre les deux lapis-lazulis d'Erik. Mon coeur bat à une vitesse affolante, mon corps refuse de m'obeir ne serait-ce qu'un peu, J'ai peur, peur de ce que je ressens envers lui, peur de le perdre. 

Il prend ma main, et dépose ma paume sur la gauche de son torse, je perçois les battements de son coeur aussi effrénné que le mien, ma gorge se noue d'apréhension comme d'émotion. Mes yeux descendent vers ses lèvres et comme si mon compagnon obéis à un ordre silencieux, il m'embrasse.

Chaud. Froid. Désir. Amour. Peur. Faiblesse. Envie. tout ces sentiments se confondent dans ma tête. Je n'arrive plus à penser correctement. Les idées se bousculent dans ma tête, qui rapidement devient un terrain vague où plus rien n'a d'importance sinon sentir, toucher... des ordres venant tout droit d'une partie que j'ai toujours expréssement reniée, la partie de moi qui voulait simplement céder au désir physique.

Nous emergeons de ce baiser, tous les deux éssouflés, le regard fiévreux. Il pose ses mains sur mes hanches, je croise les miennes dérrière son cou.

- alors, qui est-tu ? je lui demande

- je suis le fils d'apollon et de leanansidhe.

le dieu du soleil la reine des vampires.

Autrement dit, je suis la compagne éternelle d'un demi dieu, demi vampire.

oh la vache.

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Drina xx