OMEGA

Chapitre 37

De retour à chicago, Erik pose rapidement nos valises à l'entrée de l'appartement et prend le téléphone pour appeler quelqu'un. J'ai de plus en plus de mal à tenir debout, je me fatigue trop vite. Je m'assoie sur le divan et allume la télévision en ésperant que les programmes me feront oublier le cauchemard qu'est entrai  de devenir ma vie. Quand est-ce que les catastrophes s'arrêteront de pleuvoir dés que je suis dans les parages ? Je n'ai jamais demandé à être l'aimant à problèmes de la région.

Je soupire. Je regarde l'écran mais je ne comprend rien de ce qu'ils disent, c'est une langue étrangére pour moi car mon esprit est déjà loin. Loin dans un avenir où je dois décider de rester en vie où de partir pour une autre vie. Deux autres vies.

- Zalaporika va bientôt arriver. Il a des compétences dans ce qui est vampiro-médical. Me dit Erik en s'affalant à côté de moi. 

à ce moment là, je ressens une autre sorte de griffure dans mon ventre et je pince les lèvres pour ne pas gémir. Je me lève rapidement et me dirige vers le réfrégirateur. Vide. J'aurais dû y penser.

- Tu as faim ? Nous pouvons commander quelque chose si tu veux. Me dit Erik de la pièce d'à côté.

- Ouais, ce serait bien. Lui dis-je en le rejoignant. Et encore une fois,j'ai l'impression que mon ventre va se déchirer à tout moment. Je n'arrive pas à contenir une légère grimace de douleur.

Erik se lève et s'agenouille devant moi. Je reste assise sur le divan et regarde ses yeux inquiets. 

- Tu as mal ? Tu veux dormir ?

Il prend mes mains dans les siennes et je remarque que je suis glacée. Je me mord la lèvre inférieure, la douleur est insoutenable, ce ne sont pas de simples coups de pied. On aurait dit des morsures qui déchiqueteraient la peau à répétition.

- Manger d'abord, on verra ce que Zala va nous dire, et enfin j'irais dormir pour une demi-journée au moin.

Il sourit. Mais le sourire n'atteint pas ses yeux. Il a l'air extrêment angoissé.

- Pizza ? 

Je hoche la tête en souriant faiblement et il s'éloigne.

La douleur faiblit un peu, je peux respirer normalement. La taille de mon ventre ? je ne m'en soucie plus depuis quelques temps, j'ai l'air d'une grosse baleine. C'est injuste. 

Si on est enceinte depuis cinq jours, on devrait avoir l'air d'une femme enceinte de cinq jours, pas de deux mois. 

- Le livreur arrivera dans dix minutes, tu veux une couverture ou quelque chose dans le genre ? demand Erik, mal à l'aise. Il deteste quand une situation échappe à son contrôle. Le rois des vampires  le contrôle sur tout. C'est toi qui lui fait perdre tout ses moyens, le pauvre ne s'attendait pas à devenir père et tu as réalisé l'irréalisable, en mettant ta vie en danger. Bravo. Ma conscience persifle.

- Erik, tu n'as pas besoin de t'inquièter, ça va bien se passer. Je ne compte pas mourir de sitôt. Je dis en essayant de contrôler le tremblement qui menace de m'envahir.

Le visage d'Erik se vide de toute couleur à la mention du mot "mourir" et il jette un coup d'oeil à mon ventre de ses yeux ecarquillés.

DING DONG

La pizza est arrivée et j'acceuile avec soulagement la venue du livreur. Je prend un billet du pot à côté de la porte d'entrée pour payer. Je me remet à ma place en posant la pizza d'Erik à côté de lui. Il regarde dans le vide. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne suis pas sûre de ce qu'il va arriver, je ne peux rien lui promettre. Rien du tout. Je ne peux rien faire et ça me tue de le voir rongé par l'angoisse. J'ouvre la boite de ma pizza et j'en mord un bout. C'est bon. Je regarde une série d'enquêtes criminelles sans vraiment la regarder. On frappe à la porte une deuxième fois, et Erik sort enfin de son immobilité et va ouvrir. Zalaporika entre dans le salon. Il pose son regard sur moi, comme pour vérifier que je suis en vie. Un éclair de soulagement bref, mais bien présent traverse son visage.

- Comment te sens-tu ? demande-t-il en s'approchant de moi. Il a une mallette à la main, comme celle des médecin mais je crains qu'il n'y est pas exactement la même chose dedans.

- Je ne sais pas. Bien, je suppose ?

- Tu as des nausées ? De la fièvre ?

C'est tellement bizarre de lui parler de ça. C'est assez intime. Mais c'est un cas de force majeure alors je décide d'oublier toute pudeur.

- Pas de nausées depuis la première fois, j'ai plus froid en chaud en vérité. 

Et comme pour prouver mes dires, mon corps frissone quand je déplie mon pied.

- J'ai besoin que tu relève ton haut que je puisse t'examiner.

Je n'ai pas envie de trop y penser, je pourrais rougir de la situation et de mon embarras plus tard.

Je relève mon pull, mais je ne regarde pas mon ventre.Quand Zalaporika se retourne un stéthoscope à la main, il reste immobile. Les yeux hagards, la bouche ouverte. Erik est dans le même état, en pire. 

- Seigneur... Dit zalaporika en s'approchant.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Je crois que tu devrais voir toi même. Dit Erik en me poussant gentiment vers la salle de bain où se trouvait le plus grand mirroir.

Je remonte mon haut, et je craque. 

-Oh mon dieu... je sanglote en posant une main sur ma bouche pour ne pas crier.

Mon ventre est couvert de cicatrices.

Des traces de griffures dont certaines saignent encore.

QU'EST CE QUI M'ARRIVE BORDEL ?

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Voilààà, le chapitre est eeeenfin publié.

Qu'est-ce que vous en pensez ?

J'espère que vous avez aimé, et si c'est le cas (ou pas) commentez!

Je n'arrive toujour pas à croire que j'ai eu tant de lectures, et de votes. C'est un rêve devenu réalité. 

Merci pour votre soutient inestimable, vos votes précieux et vos commentaires sans lesquels je n'avancerais pas. Je ne le répéterais jamais assez souvent : VOUS êtes la source de mon inspiration et vous êtes ce qui me pousse à écrire d'avantage. 

Je vous ADORE. Soyez surs que c'est sincère et que ça vient du coeur.

Surtout, n'oubliez pas de faire un saut sur " The black death", Fiction de fizwizbiz qui est juste géniale, avec des héroines et des beaux gosses comme on les aime ;)

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Drina xx