chapitre 20

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               20. solitude,peur, souffrance,et espoir sont devenus mes compagnons de voyage.

 Me sentir emprisonnée entres les quatres murs de briques, surveillée par un indien de deux mètres de long aux yeux implacables, presque inhumains (mon petit doigt me dit que ce n'est pas un simple mortel) aux long cheveux bruns, et qui ne parle qu'en monosyllabes, ne pas avoir dormi depuis prés de deux jours, mon ventre qui se révolte à chaque goulée d'air putride que j'inspire, mon coeur qui ne cesse de me faire mal comme pour me rappeler l'immense vide qui s'y est installé.un douloureux trou noir qui serait capable d'attirer tout sentiment positif qu mon coeur contenait, en l'anéantissant, c'est frustrant.

j'ai du mal à ne pas céder à cette voix intérieur qui me dit d'abandonner, de m'abandonner au désespoir, à l'obscurité.Non, pas question,  je refuse de me laisser pleurer, laisser exploser l'incroyable douleur qui me vrille le coeur. Je ne vais pas me laisser détruire par une souffrance que je ne suis sûrement pas la seule à ressentir. Je ne veux pas abandonner, ce serais me trahir, trahir toute les valeurs auxquelles je me suis rattachée pendants dix-huit années.

Il faut que je me serve de cette douleur, la ransformer, pour devenir plus forte. je n'ai aucune idée du comment de la chose, mais je suis décidée, si je dois mourir dans quatre jours, je préffère mourir en toute dignité. mourir sans avoir baissé les bras.

Je ne suis, en cet instant, ni la fille d'une déesse, ni l'âme soeur d'un alpha, ni la fille d'un puissant vampire, ni celle d'une alcoolique, non, juste une fille qui refuse de plier, de s'incliner devant la douleur. car ce qui ne vous tue pas (encore) , vous rend plus fort parait-il.

J'observe la chambre qui m'a été assignée, tout en or, en satin, en tapis luxueux, quelle genre de personne peut avoir un gout aussi merdique? Un lit à baldaquin bleu-roi, avec, une tête de lit dorée, c'est trés (trop) chargé, il n'y a pas un mur sans tableau doré, un recoin de la pièce sans un accessoire  superflu, j'en ai presque mal aux yeux, je préffère de loin mon ancien appartemment.

Je me demande ce que berta va penser, et Josh? je pense qu'il faudra que je lui fournisse de bonnes explications, avec ma lettre de démission, si je m'en sort, je démissionerais. Je voudrais finir mes études, aller à l'université, pour devenir prof d'art où de littérature. pour la première fois depuis longtemps, je pense à mon avenir, j'ai toujours été le genre de fille à vivre au jour le jour, à vivre le moment présent sans regarder plus loin que le bout de mon nez. 

Je n'éprouve aucune haine pour ma soeur, enfait, mes sentiments sont encore confus vis-à-vis  de celle qui partage mon sang, mes racines, mais qui veut me tuer. Me sacrifier pour la déesse de la nuit. Je ne sais pas. Je n'arrive pas à la détester, ni à l'accuser d'être la cause de mon supplice. Je suis la seule responsable de ce qui m'arrive, il va falloir assumer ma témérité juqu'au bout.

Tout à coup étrangement légère, comme libérée d'un grans poid, la situation est enfin claire, comme de l'eau de roche. Je suis un verre que l'on remplis de sentiments, d'expérience, et qui a presque atteint les rebords.

Je me lève du lit, et j'ouvre  la porte de la chambre. Le garde indien m'acceuille avec une expression indéchiffrable, entre la neutralité et le mécontentement. où est ce que c'est son expression naturelle? Je hausse les épaule mentalement avant de le dépasser pour rejoindre le couloir. Deux secondes plus tard, il est sur mes talons. Pourquoi me suit-il ? Ce n'est pas comme si j'allais m'échapper, ni comme si je pouvais m'échapper.

Je marche sur les dalles de pierre qui constituent le principal sol de l'endroit, je ne sais pas si c'est un château, un manoir, où une forteresse. Mais c'est foutrement grand. Je presse le pas, à la limite de la course, le garde me suit sans broncher. comme un automate. Merde, il va ma suivre comme ça longtemps ? Je m'arrête brusquement.

- Tu vas me suivre encore longtemps ? je râle méchamment.

- Zalaporiko surveiller toi.

zala quoi? c'est son nom ça?

- Javais compris, répondis-je exaspérée. Mais pourquoi  tu me suis ?

- Ordre de la maitresse,  oeil sur toi.

Je soupire, vraiment, c'est le ponpon.

Je continue mon chemin sans me soucier de lui. Je laisse mon regard flâner un peu partout, il y'a d'innombrables chambres, n'innombrables chemins, c'est un vrai labyrinthe ici. Je ne crois que je me suis un peu perdue, mais j'ai encore un peu de fierté pour feindre de connaitre les lieux devant l'indien qui s'est contenté de me suivre en silence.  Finalement, aprés être passée trois fois devant la même porte, je décide d'ignorer un peu ma fierté, qui en a déjà pris un coup pour demander à zala-machinchose:

- La cuisine ?

Il hôche la tête puis, se place devant moi, je le suit sans un mot. il se rend dans  plusieurs allée, couloirs, que je n'aurais même pas remarqué en temps normal. nous arrivons devant la cuisine, d'où se dégage un agréble odeur de grillé. j'entre, il n'y a personne, à part une femme qui ne devait pas dépasser les quarantes centimètres, il se dégageait d'elle un lumière intense, et ce que je reconnus comme de la GRYOLA, un poussière magique qui avait de pouvoirs de guérison. Elle n'aparaissait que chez les faes, les faes trés agés et puissantes.

La petite créature léve les yeux du livre de cuisine qu'elle contemplait, à mon arrivée.

- Bonjour petite, tu dois avoir faim. assied-toi sur un tabouret, je vais te préparer quelque chose.

Je la trouve sympathique, mon instinct me dit que c'est quelqu'un de bien. 

- Merci.

 Cinq minutes plus tard, je suis rassasié, aprés une omelette aux légumes, et un gateau au chocolat à en damner un saint.J'adresse un sourire reconnaissant à la fae, qui me renvoie ce sourire, avant de se replonger dans son livre, je ne savais pas que les livres de recettes peuvent être aussi intéréssants.

Je sors de la cuisine pour reprendre mon exploration de l'endroit,  je suis sure qu'il y'a un moyen de sortir d'ici, je veux y croire. 

je remarque que le géant indien ne me suit plus, peut-être qu'il  a abandonné l'idée de me surveiller parceque je ne peux vraiment rien faire ? Peut-être qu'il n'y a aucune issue? je chasse immédiatement cette pensée désagréable et poursuit mon ascension, quand j'entend une sorte de vibration dans l'air, je m'approche de sa source, mais ne voit rien d'autre qu'un mur en brique, je me concentre, le mur devient un peu flou, se distorsionne, c'est une faille spacio-temporelle. Je jette un coup d'oeil aux deux côtés du couloir. personne. mon vampère m'en a déja parlé, chez les vampires, c'est chose courante pour surveiller et communiquer sans se déplacer. Je pose ma main à plat sur la faille, j'inspire profondémment, puis je pense à ce que je veux voir, L'endroit que je veux surveiller. Et je le vois.

c'est Evan, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est en charmante compagnie.

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ALLEZ JETER UN COUP D'OEIL A "The black death" de fizwizbiz, c'est génialissime. Je me répéte, je me répéte que je me répéte et je m'en taaappppeuh. XD

Il était un petit navireuuuuuh il était un petiiit navireuuuh...

.0.                               -.-

Voilà pour vous, la suite trés vite!!

love ya!

kisssss mes chocolat aux lait aux noisettes et au caramel ( je n'ai pas pu faire un choix, ils sont tous délicieux) je dédie ce chapitre à nordous, dont les premiers commentaires encourageants on été la principale  raison de ma continuation :3

vote&comment ;D

Drina   XX

OMEGAWhere stories live. Discover now