Pouvoirs Tome 2

Chapitre 9 : Emerger

David en multimédia

Je me réveille dans le brouillard, je peux quand même apercevoir Renée, la soigneuse de "Libération", qui s'affaire autour de moi ; elle me fait passer des examens pour savoir comment je me porte. David me regarde, inquiet.

Renée: Tu risques de pas te remettre très vite. Une jambe et un bras, Ok c'est un jeu d'enfant d'enfant mais des vertèbres!! C'est plus dure Léa!!

David: Qu'est-ce qu'il t'a pris de partir comme ça!! A quoi tu pensais tout le monde se faisait un sang d'encre!!

Je baisse la tête, honteuse. 

David: Et puis nous qui avons eu tellement peur que ce soit l'acte d'un des anciens partisans de Gérard. Nous avons vraiment cru que tu avais des ennuies, que quelqu'un t'avais causé des ennuies alors que tu les a créés toi même !! Je te pensais responsable Léa!! Et toi tu disparais?

Moi: Je suis tellement désolée David. Je ... Je voulais juste fuir tout ça. 

David parut d'abord déçu puis hocha de la tête.

David: Fuir quoi? Libération? Tes pouvoirs?

Moi: Non surtout pas! J'aime mes pouvoirs et ce que je fais ici. C'est juste ... je crois que lorsque Mike m'a crié dessus il a fait débordé un vase qui était remplie depuis déjà longtemps par les cours, mes amis et j'imagine aussi un peu par ce qui se repose sur moi ici. Je suis désolée j'ai juste ... c'était trop, ça ne se reproduira plus.

David: Bien, tu es sûre que ça va?

Que répondre à cette question? Vais-je bien? Mes problèmes ne sont pas réglés parce que je suis de retour!

En revanche je sais qu'ils se régleront quand ma vie aura prit un rythme réguliers ; lorsque ce sera désormais normal d'envisager une vie où des personnes auraient des pouvoirs. Ce serait alors normal de m'envisager en tant que chef d'un petit groupe d'agents.  

Merde le cafouillis total dans ma tête!

Tout n'ira pas bien tant que j'aurais encore cette impression d'être dans un rêve, tant que je n'aurais pas réglé mes affaires avec Mike. Pourtant je sais que j'en suis capable.

Moi: Ca ira.

Il me regarda longuement avant d'acquiescer.

David: Tu devrais te recoucher.

Moi: Et ma famille? Mes amis? Je dois retourner à la maison.

Bien que l'effet des tranquillisants s'estompe et que mon dos me fasse une douleur atroce j'essaie de me lever. David me retient et me fais rallonger.

David: Tout va bien, j'ai appelé tout tes proches et me suis fais passé pour un médecin. Je leur ai dit que je t'amenais ce soir par hélicoptère depuis une petite ville pas loin d'ici. Bien entendu je ne leur ai pas dit la vraie ville, elle était bien trop loin pour que tu y sois parvenue en quelques heures sans transports. Je leur ai dit que c'était inutile de venir et que de toute manière ils arriveraient trop tard puisque nous serions déjà partit. Je leur ai dis qu'ils ne pourront pas te voir avant demain soir. Nous te conduirons à l'hôpital de la ville d'ici là. 

Moi: Oh David merci!! Tu es génial!! Et mes amis ils sont au courant?

Bien sûr j'englobe tout mes amis dans le même sac mais j'englobe aussi Mike dont la seule pensée me fait encore plus souffrir que mes vertèbres cassées. 

David: Oui ton ami Nicolas s'est empressé de les rassurés.

Moi: Cool.

David: Maintenant reposes-toi.