Chapitre 5

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•Réécriture•

Rentrée des classes, deux semaines plus tard

La rentrée... Comment je vais faire pour retourner au lycée après ce qui m'est arrivé pendant les vacances ? Ça va être trop dur, je suis pas assez forte pour ça moi. Je vois déjà tous leurs regards de posés sur moi en parlant tout bas afin que je n'entende rien. Je souffle et coupe mon réveil qui sonne depuis au moins cinq minutes. Je me lève, enfile ma veste et descends à la cuisine pour manger mon petit-déjeuner. Un bol de céréales et une pomme suffise à me remplis l'estomac pour un bout de temps, je mange peu le matin.

Maman : Ça va aller, pas trop stressée ?
Moi : C'est horrible. Je stresse de ouf. Mais je peux le faire, ça va.
Maman : T'en es sûre ? Si tu ne t'en sens pas capable, tu m'appelles et je viens te chercher.
Moi : Maman, tu travailles, je veux pas que tu viennes me chercher alors que t'es occupée. T'inquiètes pas pour moi.

Je débarrasse rapidement et monte les escaliers. Je vais me brosser les dents, et vais choisir mes vêtements. Je prends un pull à mailles beige, un jean classique, j'enfile mes bottes et quelques bracelets autour de mon poignet. J'attache mes cheveux, je prépare mon sac, retourne au rez-de chaussée et vais me remplir une bouteille d'eau.

Maman : Elena est arrivée.
Moi : J'arrive.

Je plonge la bouteille dans mon sac et sors de la maison après avoir posé un baisse sur la joue de Maman. Nous partons en direction du bahut en discutant.

Moi : Je vais mourir, tu peux pas savoir à quel point je stresse.
Elena : Ça va, personne va se souvenir de ce que t'as eu.
Moi : T'en es sûre ? Parce que j'en connais un qui s'en souviens.
Elena : Lucas... Je l'ai jamais aimé ce mec.
Moi : Il a fait un complot avec le fou. Mais c'est juste une théorie, j'en suis pas sûre.
Elena : Un complot ? Nan, tu rigoles ? Dans le genre, théorie du complot ?
Moi : Exactement. Mais je peux pas en dire plus.

On rigole, puis notre conversation dérive sur les cours qu'on a ce matin, les professeurs, les maths et l'anglais.

Elena : On va retrouver notre prof préfère, Monsieur Hogan...
Moi : Ouais, houra...
Elena : Mais pour rattraper il y a Monsieur Fergusson.
Moi : Le meilleur prof d'histoire au monde. Je pourrais lui faire un câlin si j'avais assez de cran.
Elena : Tellement.

On arrive au lycée et entrons. Je regarde immédiatement la réaction des gens et les vois me reluquer. Oh nan, j'ai attaché mes cheveux mais j'ai ma cicatrice dans la nuque...

Moi : (chuchotant) Tous le monde à oublié ?
Elena : (chuchotant) C'est vraiment ce que je pensais.

Elle rigole et nous finissons par avancer. Nous rejoignons nos casiers et mettons nos affaires de l'après-midi dedans.

... : Eh! Esther! Ça fait quoi de se faire agresser par un malade!

Je me tourne vers la provenance de cette voix et lève les yeux au ciel. Brice...

Moi : (chuchotant) Je fais quoi si il insiste ?
Elena : (chuchotant) Tu le frappes. Mais ça va sonner donc t'es tranquille.

On rigole et comme l'a dit Elena, la sonnerie retentit quelques secondes après et nous allons en cours d'histoire. Nous entrons dans la salle et nous installons à nos places respectives. Le cours débute et je suis tout de suite plongée dedans, j'adore le sujet. On parle des folklore et légendes auxquels les habitants d'Amérique croyais.

Moi : En quoi ils croyaient le plus ?
Mr Fergusson : Les loups-garous. C'était en quoi les habitants croyaient dur comme fer. Pour eux, ils existaient.
Lucas : Et, vous pouvez nous partager votre opinion ? Je veux dire, vous y croyez vous ?
Mr Fergusson : Eh bien, je ne suis pas en droit de divulguer mon avis mais je peux affirmer qu'il y a bien des preuves qui pourraient faire croire que ces monstres existent bel-et-bien.

l'hybride |TW|Where stories live. Discover now