Chapitre 48

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•Réécriture•

Après notre petite séance patinage, on a filé dans une espèce de bar, tous assis sur deux banquettes face à face autour d'une table rectangulaire en bois presque moisis. Qu'est-ce qu'on fout la...

Mais en même temps on fait que de se marrer depuis qu'on est arrivé, malgré les regards lourds de certain client, dans le genre tatoué et hyper muscle avec des piercings partout.

On a tous une bière en face de nous, on discute, et j'aurais jamais pensé que cette soirée se finirait aussi bien. Ça fait plaisir de se dire que tout ne foire pas complètement dans nos vies. Fin, presque quoi.

En votant les petites bouteilles toutes vides, je me lève et vais commencer une autre tournée.

J'aîné vraiment l'ambiance de cet endroit, c'est agréable, et chaleureux. Même avec certains individus qui aimeraient bien nous mettre dehors pour retrouver leur tranquillité. J'arrive au bar et commande, poliment, en souriant. Une impression d'être observée m'alarme, mais je reste de marbre. Hors de question que tout dérape, alors on va bien ignorer cette impression, prendre les bières et retourner avec cette bande de fous qu'on entend rigoler alors qu'ils sont a l'opposé.

Le serveur me dit que la commande va arriver et que je peux retourner avec eux. J'acquiesce et me tourne pour entamer ma marche, mais on me prend le bras fermement pour m'entraîner dans un coin sombre ou l'agitation du bar semble lointaine.

Deux mains me plaquent contre le mur qui me fait reculer encore plus dans l'ombre, et je grimace. Les prises de l'individu me font mal, et je serre les dents pour m'empêcher de hurler.

Moi : Qu'est-ce que vous voulez, p'tit con.
Homme : J'ai juste un message à faire passer, on s'calme fillette.
Moi : Fillette, vous vous foutez de moi, j'pourrais vous faire crever si j'le voulais.
Homme : Essaie toujours, vas-y, mais attend-toi à des conséquences.

Je me débarrasse de son emprise autour de mes bras, pose mes mains sur ses épaules en vitesse avant de lever violemment mon genoux pour viser les bijoux de famille. Il m'a cherché. Et il a mal.

Homme : Sale-
Moi : Ferme ta gueule et fait passer le message au lieu de te plaindre.

Il ne dit rien en me défiant du regard et je m'empêche de rire amèrement. Il se fou de moi ? Je sors mes griffes puis observes leurs pointes, un sourire en coin étirant mes lèvres, avant de le prendre par la gorge pour le plaquer à son tour contre le mur.

Sa main part vite pour atterrir dans mon visage mais la force lui manque alors il ne me fait pas grand mal, même si il est probable qu'un bleu fasse son apparat ion dans quelques minutes.

Moi : Accouche, j'ai pas que ça à faire de m'occuper de messager pas capable de faire leur boulot.
Homme : Lucas Parker m'a dit de te dire que ses plans ont changés.
Moi : Il était là ?
Homme : Ouais, mais il s'est volatilisé.

Putain quel connard, et j'ai même pas senti son odeur.

Je lâche ma légère prise autour de sa gorge et souffle en me lâchant de mettre mon poing dans sa gueule alors que c'est pas contre lui que je suis énervée.

Moi : Dégage.
Homme : Tu sais pas à qui tu parle. Redescend d'un cran.
Moi : Et toi t'es inconscient, dégage si tu veux pas que j't'égorge.

Il pousse un soupire incrédule et exaspéré en sortant retournant s'asseoir sur un tabouret en face du comptoir. P'tit con va.

Moi : Lucas, va bien te faire foutre sale con-
Lucas : J'ai pas l'droit de me boire une bière maintenant ?
Moi : T'es qu'un psychopathe de première obsédé par le pouvoir.

l'hybride |TW|Where stories live. Discover now