Chapitre 7

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•Réécriture•

Je me réveil, dans le canapé, avec une migraine insupportable... Je fronce les sourcils à cause de la lumière du soleil qui rentre et me redresse difficilement. Je me lève et sens ma tête tourner, mais je persiste et me rends dans la cuisine. Mon père est là, il prépare simplement du café. Il esquisse un sourire lorsqu'il me voit et vient me prendre dans ses bras.

Papa : Tu tiens le coup ?
Moi : Pas vraiment nan...

Je vais m'asseoir sur un des tabourets devant le bar et pose ma tête dans mes mains. Je ferme les yeux et manque de me rendormir avant que mon père ne commence à me parler. Je lève mon regard vers lui et il s'excuse.

Moi : Nan, vas-y, il faut que je me réveil un peu.
Papa : Okay, alors il faudra que tu fasses ta valise, Elena pourra venir déjeuner ici et on partira pour aller à la maison. Mais faut pas traîner, les embouteillages vont nous coincer sinon.
Moi : Okay...
Papa : Je sais bien que c'est précipité mais je peux pas te laisser ici toute seule, il vaut mieux que tu recommences tout, là-bas.
Moi : Nan, ça va aller, c'est juste pour maman...

Je sens les larmes me monter aux yeux pour la centième fois depuis ces dernières heures. Mon père arrive vers moi avec sa tasse de café, la pose à côté de lui et relève mon menton de son index.

Papa : Esther, je sais que c'est dure, j'ai moi-même perdu ma mère quand j'avais ton âge et j'étais dévasté. J'arrivais plus à vivre et j'ai plongé. Je veux pas que tu fasses la même erreur que moi, tu comprends ?

J'acquiesce et ébauche un sourire sur mon visage pâle.

Papa : Je serais là, je te soutiendrai  et je t'empêcherai de faire comme moi. Je suis pas forcément le meilleur exemple, d'accord?
Moi : Arrête papa, t'es super, même si t'as fais des boulettes dures à pardonner, tu restes mon père. T'es un très bon exemple, te fais pas de soucis pour ça.

Il sourit sincèrement et boit son café avant de taper dans ses mains. Il se tourne vers moi.

Papa : Maintenant, opération carton. Il y a quelque chose que je peux faire pour t'aider ?
Moi : Et bah, toutes les photos qu'il y a d'afficher partout, je les veux.

Il hoche de la tête pour me faire comprendre qu'il a compris. Je ne mange pas et monte directement dans ma chambre que je vais devoir quitter. C'est dur, mais c'est pas de quitter la maison qui est dur, c'est le fait que ma mère ne soit plus là pour être avec moi à cause d'un connard. Je ferme la porte derrière moi et regarde la pièce.

Je commence à rassembler les affaires importantes qu'il me faut absolument, je prends tous mes vêtements et les pose sur mon lit. Je regroupe aussi toutes mes photos personnelles. J'en ai tellement, et j'ai jamais eu le temps de les trier, alors je les garde toute. Je vais aussi dans la cave afin de récupérer des vieux trucs que ma mère stockait au sous-sol.

J'ouvre au fur-et-à-mesure les cartons et y trouve plus ou moins de choses. La plupart des bricoles qui se trouvent dans ces cartons sont inutiles. Ma mère avait une passion pour ce qui est inutile. Je remonte au salon avec quelque trucs. Des photos, des bijoux de familles, une ou deux bouteilles de vin pour mon père et des bricoles inutiles. Je suis prête pour reprendre la passion de ma mère.

Je retourne dans ma chambre avec plusieurs cartons et range toutes mes affaires dedans. Je vais débarrasser mes commodes de livres, de mes journaux et de magazines. Je mets aussi mon ordinateur dans un carton, enroulé de papier bulles, ainsi que des chargeurs, des écouteurs, une enceinte et tous pleins d'accessoires électroniques. Je descends mes cartons lentement, surtout que je suis à chaque fois à deux doigts de me casser la gueule par terre dans les escaliers. Le rangement est fini, et il est midi moins dix. Il reste encore quelques trucs à prendre, et il faut immédiatement mettre les affaires du chien et du chat dans la voiture avant de les oublier.

l'hybride |TW|Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt