Chapitre 47

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•Réécriture•

Des rires se rapprochent. Les filles.

Moi : Ouais, en faite faut que j'bouge, les filles arrivent. Isaac, aide-moi, et vous, vous improvisez, dites que... je me sens pas bien et que je vais aux chiottes.

Il me soulève en passant son bras derrière mon dos et j'arrive à tenir debout. On se précipite dans le couloir pour éviter les filles, et en particulier Elena, et on traîne un peu à cause de mon incapacité à aller vite. J'ai un corps de fragile c'est pas d'ma faute.

Lucas : Tu t'en vas déjà ? C'est con, j'aurais bien aimé voir la réaction d'Elena en voyant ton état.
Moi : Ferme ta gueule, t'es qu'un connard arrête de faire chier le monde.
Isaac : Ah, merci c'est cool, même si j'sais pas comment j'dois le prendre.
Moi : Pas toi, imbecile. Lucas. J'le déteste. J'ai jamais détesté quelqu'un plus que lui.
Lucas : Et j'ai jamais autant aimé quelqu'un, j'vais faire de toi une arme quasiment invincible. Et puis, faut peut-être que tu saches que j'peux te parler comme ça que quand tu penses à moi. Plutôt flatteur vu la fréquence à laquelle on parle.
Moi : T'es qu'une pourriture Parker, ferme ta gueule.

Isaac rigole et je fronce les sourcils en posant mes yeux sur lui alors qu'on est obligé de s'arrêter tellement il rit.

Isaac : Le mec s'appelle Lucas Parker et il parle ? Putain, il a pas peur.
Moi : T'es fatiguant Isaac. Et je souffre, alors grouille ton cul a arrêter de rire là.

On reprend notre parcours du combattant et Isaac manque de se casser la gueule sans raison, alors c'est mon tour de rire.

Isaac : Putain, il est susceptible en plus.
Moi : Ou sinon il t'aime pas.
Isaac : J'pense que j'peux m'en remettre, ça va aller.
Moi : Et puis moi je t'aime, et comme c'est moi la best les autres compte pas.
Isaac : Ça va, t'as pas trop pris la grosse tête.

Je soupire en riant et on arrive aux vestiaires. Enfin, j'ai cru qu'on allait jamais y arriver.

Lucas : Vous êtes grave complice, tu t'es jamais dit que c'était avec lui qu'il fallait que tu sortes plutôt que McCall ?

Mon cœur accélère ses battement et je fronce les sourcils alors qu'Isaac m'aide à m'asseoir sur un banc. Qu'est-ce qu'il raconte encore...

Lucas : J'te conseil d'y réfléchir. Y'a qu'un pas entre l'amitié et l'amour.
Moi : Ta gueule, tu dis que d'la merde.
Isaac : Il raconte quoi encore ?
Moi : Rien. Rien du tout.
Isaac : Esther, t'as toujours pas compris qu'on l'sait quand tu mens.
Moi : Je mens pas, Isaac.

Je pose mes yeux dans les siens et hausse les épaules et les sourcils, histoire de paraître un peu plus crédible.

J'ai trop mal. Mon dos me lance depuis tout à l'heure, et j'ai un peu l'impression que la cicatrisation va prendre du temps.

Isaac : Alors, ça va ?
Moi : Ouais, j'pète la forme. On y retourne ? Nan, Isaac, j'ai mal.

Il s'approche et me tend sa main, alors je rigole faussement en levant les yeux sur lui. Une fois, pas deux.

Moi : Dans tes rêves mon p'tit chou.
Isaac : Mon p'tit chou ?
Moi : Tu préfère que je t'insulte ? Parce que je sais faire aussi, c'est juste un peu plus violent.
Isaac : Aller, sérieux, arrête de pas vouloir nous emmerder avec tes problèmes. Tu nous fais pas chier OK, on t'aime tous, et on est une meute, on s'aide. Maintenant donne-moi ta main.

Je serre les dents et soupire avant de tendre la main pour qu'il la prenne. Ses veines deviennent noires, au début il n'a pas l'air de ressenti quoique ce soit, mais au bout d'une ou deux minutes, il commence à grimacer. J'essaie d'enlever ma main pour arrêter mais il me serre fort.

l'hybride |TW|Where stories live. Discover now