Chapitre 41

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•Réécriture•

Je réussi à prendre une des sorcières par le col et la plaque contre les casiers violemment, mais elle retourne la situation et use de ses pouvoirs pour m'élever dans les airs et m'éjecter à l'autre bout du couloir, contre la rangée de casiers. Je grimace en ressentent une vive douleur dans mon dos mais parviens à me relever et à reprendre mon souffle.

On arrive pas vraiment à les mettre en difficulté mais on se défend comme on peut, et c'est pas du gâteau...

Je reste à l'écart et observe quelques instants le chef qui se trouve en retrait de la bataille. Il est attentif à tout ce qui se passe, ça se voit dans sa posture. La sorcière qui m'a éjecté est maintenant dos à moi, c'est l'opportunité parfaite pour essayer de la prendre par surprise.

Je cours discrètement vers elle en vitesse, m'élance en avant, pose mes mains sur ses épaules et fais une roulade pour finir debout, à califourchon au dessus d'elle. Je la prends violemment par le col, la plaque contre les casiers plusieurs fois et la balance au sol. Elle glisse sur quelques mètre et a l'air plutôt sonnée. Putain, en faite c'est plus facile que ce que je pensais de les mettre hors jeu. Elles ne comptent que sur leur capacités magique, mais leur corps ne leur serre à rien.

Je peux sentir le chef se rapprocher lentement, alors je me tourne vers lui et prends une grande inspiration. Je suis peut-être capable de foutre à terre une petite sorcière, mais je suis pas prête à faire un combat mortel contre lui...

Je le fixe, mais ne parviens toujours pas à voir son visage. Il me parait vraiment... familier. Après un instant sans rien faire, il lève le bras avec lenteur, et plus son bras est haut, plus j'ai de mal à respirer. Je fronce alors les sourcils et essaie de regarder ou en sont Derek et Peter, mais ils ont l'air trop occupé à mettre chaos l'armée de femmes.

Mes mains se posent alors instinctivement autour de ma gorge lorsque j'essaie d'inspirer. Mais comment il fait ça putain...
Mon cœur bat plus lentement et je serre les dents. Je vais pas me laisser faire, il faut que je tienne, que je lutte pour ne pas sombrer. Pas encore.

Mes pieds se décollent ensuite du sol et l'emprise invisible qu'il a sur ma gorge se renforce. Il veut me tuer, c'est ça ?

Je commence vraiment à manquer d'air, et le manque d'oxygène dans mon organisme m'empêche de réfléchir. Je tente tout de même de trouver une solution, mais l'agitation autour de moi et mon ouïe qui commence à baisser me font plus paniquer qu'autre chose.

Mon cerveau s'illumine alors et je me souviens que j'ai un couteau dans ma poche. Ça peut paraître étrange, ou fou, mais je prends des dispositions à la taille de nos problèmes.

Je baisse alors mes mains, lentement, en sentant que ma force disparaît, et plonge en douceur et avec discrétion ma main gauche dans ma poche. J'attrape le manche du couteau et réussi à le serrer si fort que c'en est douloureux.

Je ferme alors les yeux, me concentre sur mes battements, sur le calme qu'il y a dans ma tête, sur mes doigts autour du manche du couteau. Mes doigts resserrent davantage l'étreinte autour du manche, je le sors de ma poche et ouvre les yeux pour essayer de viser. J'y mets toute ma force et essaie d'atteindre son ventre.

Lorsque l'objet est coupé dans son élan brusquement, c'est la fin du monde pour moi. Je referme mes yeux et sens mon cœur ralentir encore plus.

Le sorcier se met à avancer vers moi lentement et relâche peu à peu la pression. Je finis pas m'effondrer au sol en prenant une profonde inspiration. Mon cœur recommence à battre à une vitesse normale au bout de plusieurs minutes, et mes mains cessent de trembler. Je relève alors la tête vers lui et fronce les sourcils, sans bouger en votant qu'il continue de marcher dans ma direction.

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