• Chapitre 39 •

2.1K 116 8
                                        











Ken Samaras

*.*.*.*
















Je commençais réellement à croire que la vie s'acharnaient à présent contre moi, m'enlevant le peu de justesse et de raisonnement qui me restait, me faisant péter les plombs plus d'une fois par jour au désarroi de mes pauvres amis. Fram était assis sur le fauteuil grisâtre installé dans un coin de ce cachot, m'observent depuis plus d'une maudite demi-heure alors que je marchais en rond m'arrachant presque les cheveux tellement je pouvais tirer dessus, je grognais comme un putain d'animal en colère, et cette dernière bouillonnait en moi autant que ma peur. J'étais tétanisé. Ma blonde était encore et toujours dans le coma, je n'avais pas le droit de la voir et elle risquait de nous quitter à tous moment, et moi, j'étais dans ma chambre comme un connard à attendre que les aiguilles tournent ainsi que les jours, comme un foutu junkie. Je devenais fou à observer ma montre avec insistance comme si ma conscience allait les faire tourner bien plus vite, bientôt j'allais pourvoir être interné dans la partie psychiatrique de ce putain d'hôpital mais pour le moment je restais relié a cette putain de poche de morphine dû à mes douleurs que je ne sentais même plus combien mon cœur lui était brisé en milles morceaux. C'était le seul dont je souffrais le plus: mon organe vital qui lâcherait sûrement au quart de seconde ou l'un de ces connards m'apprendrai que ma bien aimée nous aurait quitter. Mais je refusais de croire une seule seconde qu'elle allait me laisser dans cette merde, elle m'avait entraîné avec elle contre son grès mais jamais elle me laisserait seul dedans, je la connaissais beaucoup trop bien.






" Mec, écoute- "




" Ta gueule, juste, ta gueule. " Coupais-je Idriss avant qu'il n'ai le malheur de me répéter une énième fois de me calmer et que tout irait bien parce qu'au contraire; Rien, absolument rien n'allait pour le moment. J'étais encore et toujours interné ici avec interdiction de quitter les lieux et ma petite copine était entre la vie et la mort; les yeux clos et immobile comme un putain de cadavre, et voir le cadavre sans vie de ma copine était bel et bien la dernière chose se je voulais voir de ma vie.







" Lisana va- "





" Mais ferme ta gueule bordel de merde! Ferme la! Casse toi ! " Hurlais-je comme un taré, manquant de m'arracher les cordes vocales. Je devenais fou, et la présence de mon gars n'arrangeait strictement rien à mon état psychologique se dégradant un peu plus chaque jour.





" Nek, tu vas commencer par te calmer, moi je vais pas rigoler avec toi. Tu va commencer par t'assoir gentiment et écouter ce que fram à a te dire et fermer ta putain de gueule. " Gronda soudainement mekra alors que la porte de ma chambre venait tous juste de s'ouvrir sous son regard tueurs et sa mine affreusement sévère accompagné de théo.







Comme un tout gentil petit toutou à sa maman, je m'asseyais calmement sur le rebord de mon lit aux draps défaits et calant ma tête entre mes mains, fixant le sol attendant patiemment que mon pote ouvra sa bouche pour qu'il me dise enfin ce qu'il avait à me dire de si important. Comme il ne parlait toujours pas, je relevais les yeux vers lui, observant sa mine perdu me fixant avec une once de peur dans les yeux. Ses lèvres tentèrent de se desceller mais son frère le coupa à peine son premier son puisse s'échapper d'être ses lèvres.





UNSTEADY // NekfeuWhere stories live. Discover now