UNSTEADY // Nekfeu

• chapitre 41 •

Lisana Johnson

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          Réveil en sursaut.

       Combien de fois je me suis réveillé, un matin, en sursaut, pleine de sueur, priant le ciel que cette foutue vie ne soit qu'un maudit cauchemar ou une simple blague. Une triste blague. Un étrange sentiment de tristesse irréel, mélangé à la triste réalité, un cocktail de malheur renforcer par l'odeur du désespoir. L'envie de quitter ce monde le temps que tous se remette en place, que le big-bang refait son apparition pour tout arrangé, ou bien de tout supprimer comme l'on supprime un fichier sur l'ordinateur.

      
        Mes paupières s'ouvrent lentement, laissant mon regard voir d'une façon plus distincte tous ce qu'il m'entourait. Une impression de déjà vu. La lumière blanchâtre, les murs uni et incolores, le boucan des bruits jouant une horrible symphonie dans un rythme constant. La délicate odeur des draps et de l'endroit, les machines qui s'affolent avant qu'une horde de personnes se précipitent autour de moi. Puis à nouveau rien.

        " Mademoiselle Johnson ? " Une voie lointaine m'appelait, mes yeux s'ouvrirent à nouveau, un homme en blouse blanche m'accueillit . " Vous êtes enfin réveillé. Comment vous sentez vous ? "

       Je fronçais les sourcils, ouvrent un peu plus les paupières et observant autour de moi. Encore une fois cette maudite chambre d'hôpital. Je me frottais les yeux, grogne et reporta mon attention sur le médecin.

        " Très bien, mais, dites-moi, que m'est-il arrivé ? "

       " Vous avez été victime d'un accident de voiture avec votre compagnon, vous ne vous souvenez d'absolument rien ? "

       Tous me revint aussitôt en mémoire, la faible vitesse de notre véhicule, la main de Ken qui quitte ma cuisse pour se crisper sur le volant, son regard inquiet et la voiture d'en face qui accélère jusqu'à se reporter sur notre voie pour finalement entrer en collision avec nous. Le choc et le cri sourd de Ken, son regard pleins de détresse, ses larmes dévalant ses joues, sa mains tendu vers moi, et ses pleurs incessants.

        " Mademoiselle Johnson ? Vous allez bien ?"

     

        " Comment va-t-il ?! " M'exclamais-je en me redressant subitement.

" Il a eu récemment l'autorisation de sorti, il a eu un violent choc à la tête et à échappé de peu au traumatisme crânien mais il va bien, nous l'avons gardé en observation quelques semaines " Soulagée, je me laissais tomber lentement en arrière afin de me recoucher.

" Quand pourrais-je le voir à nouveau ? "

" Nous allons vous faire passer quelques tests et vous pourrez avoir de la visite "

Sur ses dires, le médecin appela toute une petite armée de ses confrères, tous affairez autour de moi, me répétant inlassablement tous ce qui s'était passé c'est dernières semaines alors que j'étais plongée dans le coma. C'était étrange de se dire que j'avais été victime d'un tel accident, de tous ce qui avait pu se passer alors que j'étais plongée dans ce foutu sommeil. Mon cœur s'était arrêté quelques secondes alors que j'avais été sur le point de me réveiller une première fois de mon coma.

Je me redressais un petit peu dans mon lit d'hôpital, observant toute cette agitation autour de mon corps frêle, détaillent chaque faits et gestes des hommes et femmes en blouses blanches, répondant à toutes leurs questions, effectuant chacune de leurs demandes. Leurs diagnostic effectué, je les interrogeais sur les événements, de ce qui avait bien pu se passer, et leur seule réponse du vague, et avant même que je ne pose une autre question il me proposèrent de questionner l'agent de police prévu à cet effet, il devait en savoir bien plus qu'eux. L'homme en question apparu quelques heures et examens plus tard, vêtu de son habit de travail, il s'avança jusqu'à ma hauteur et prit place sur le fauteuil à mes côtés, sortant d'un geste agile son petit calepin aux écritures saccadés.

" Bonjour, je suis l'agent Martin chargé de vous parvenir les détails de l'accident " Se présentait-il en me fixant de ses yeux noisettes. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, grand, menu et grisonnant. " Vous avez demandé à me voir je me trompe ? "

Je hochais la tête d'un mouvement vif, me préparant à connaître l'affreuse vérité sur cette nuit d'horreur.

" Bien, je voulais tout d'abord vous poser quelques petites questions avant de commencer "

" Je vous écoute " L'intimais-je

" Avez vous des souvenirs de l'accident ? Ce qu'il a bien pu se passer avant et pendant ? "

Alors que des flashback de l'accident me revenait en mémoire, je me pétrifiais sur place devant le regard soucieux de l'agent, la panique pris le contrôle de mon corps et de mes pensées, je tenta de me calmer, et en vain, je déglutissais avant de répondre fébrilement à sa question.

" Je me souviens du dernier regards que j'ai lancée à mes amis avant de prendre la route, je me souviens aussi de notre discussion dans la voiture, puis des feux au loin, l'autre véhicule roulant à tout allure enfance de nous et du coup de volant que la personne en face à fait avant de percuter notre voiture. Je me souviens plus de la suite, c'est à ce moment que j'ai perdu connaissance. "

" Bien, je vois.... Vous vouliez des renseignements n'est-ce pas ? "

J'ai ensuite hocher la tête, et l'homme en face de moi me raconta toutes meurs suppositions de comment avait bien pu se passer notre accident, le fautifs n'était en aucun cas Ken, l'état de la voiture en parlait d'elle même, le conducteur en face avait perdu la vie, il était totalement bourré et avait consommer énormément de substances illicites, plusieurs cargaisons de c'est dernières avait été meme découvert dans le coffre de la carcasse de son véhicule. Ken, lui, s'en été sorti indemne, malgré le fait qu'il avait aussi perdu connaissance. Il était sorti du véhicule et m'avait lui-même sorti de cette carcasse pour éviter d'autre dégâts. La voiture a ensuite prit feu juste après que mon corps en soit sorti. Nous avions été tous les deux retrouvés inconscient dans l'herbe quelques mètres plus loin, allongées côte à côte. Puis l'agent m'avait à nouveau énuméré toutes mes liaisons du à l'accident, les mêmes que m'avait déjà annoncé les médecins. J'étais sensée sortir de l'hôpital quelques jours plus tard une fois complètement rétablie mais avant ça, je devais rester sous surveillance à cause de ce court coma. Après plusieurs longues minutes de questionnement, l'homme avait enfin quittée ma chambre, me laissant me reposer avant l'arrivée de ma famille et mes amis.

*.*.*.*

Heyyy vous !

J'ai réalisé mon rêve ce week-end de retourner à paris. Et C'était magique.

C'est marrant, je pensais que pour le chapitre précédent vous auriez remarqué qu'en réalité, l'inconnue du couloir était tout simplement Léonie de Jeux d'échecs. Mais je ne vous en veux en aucun cas.

Sinon ce nouveau chapitre ?
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