S4 - Chapitre sept : Un problème peut en cacher un autre

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5 jours avant la fin...



YSIA SCOTT

Tate était en proie à une grippe qui l'avait cloué au lit, m'obligeant à sortir lui chercher quelques médicaments. J'allais refermer la porte d'entrée, dos au couloir, quand j'entendis un bruit derrière moi. Je sursautai avant de me retourner. Je n'eus pas le temps de détailler le corps qui se trouvait face à moi que celui-ci m'avait déjà plaqué au mur. Les frissons qui parcouraient mon corps m'indiquèrent que cela ne présageait rien de bon. Adriel était là, arborant un sourire provocateur, dressé devant moi, m'empêchant d'effectuer un quelconque mouvement.



" Ca fait longtemps, pas vrai? "



Sa voix était toujours aussi glaçante. Mon coeur était bien trop emballé pour que mon esprit ne suive la cadence avec raison. Je ne pouvais plus penser. Rien. J'étais simplement pétrifiée, si fragile face à lui, qui avait l'air encore plus imposant qu'avant.



" Je vois à ton regard que tu ne m'as pas oublié, pouffa-t-il. "



Il dégagea une mèche de cheveux qui encombrait ma nuque pour y déposer ses lèvres. J'eus un réflexe, une sorte de spasme incontrôlé, seulement régi par l'adrénaline que me provoquait la situation : je lui offris une gifle, le genre de gifle si puissante qu'elle pourrait déstabiliser le plus fort des hommes. Et Adriel ne dérogea pas à la règle. Le brun perdit une seconde son assurance, portant sa main à sa joue afin d'en calmer la douleur.



" Quelle pétasse ! grogna-t-il. "



Ses mots résonnèrent dans la cage d'escalier. Il se reprit en main, décidant de continuer ce qu'il avait commencer avec encore plus d'ardeur. Ses lèvres se baladaient dans mon cou tandis que j'essayais de le repousser. Je tentais de lui asséner des coups de pied, mais ses jambes bloquaient les miennes contre le mur. Il attrapa mon poignet alors que j'étais sûr le point de le gifler à nouveau. Il le happa avec une telle force qu'une douleur lancinante se fut tout de suite ressentir, me faisait gémir.



" Si tu arrêtais de jouer la difficile, tu n'aurais pas aussi mal, répliqua-t-il, comme si j'étais responsable de ce qu'il me faisait. "



Et alors qu'il s'approchait dangereusement de mes lippes tremblantes, Tate, pâle, faible et enragé intervint, le poussant à deux bons mètres de moi. Il ne m'adressa pas un regard, se contentant de me poster derrière lui, comme pour me sécuriser.



" Le Chevalier servant de Mademoiselle est arrivé, ironisa le brun en se relevant.

- Continues comme ça et c'est le "Chevalier "de l'ambulance qui risque de s'occuper de ton cas.

- Tu défends donc toujours cette putain. "

Hunting me [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant