Trust - Newtmas

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À peine Newt eut-il posé un pied sur le sable noir de la plage de l'île des Damnés, qu'il dût exécuter une roulade latérale afin d'éviter la hache de l'un d'eux. Il a esquivé toutes les attaques des Damnés et les a désarmés sans pour autant les blesser.

« Pouvez-vous m'indiquer où puis-je trouver votre chef ? demanda le gladiateur.
- Pourquoi tu veux le voir ? demanda le type avec la plus longue barbe.
- Pour cueillir des fleurs ! À ton avis, pour parler, idiot, fit le blond.
- Bah t'aurais pu y aller pour le tuer, protesta le chauve.
- Si je voulais le tuer vous seriez déjà morts au moment où j'ai esquivé vos petites offensives, répliqua sèchement Newt. »

Les esclaves de Newt sont descendus du bateau. Comptant Aris, ils étaient quatre.
Les Damnés firent signe au petit groupe de les suivre et ils traversèrent un dédale de passage entre de petites falaises avant d'arriver devant une imposante bâtisse de bois, renforcée par du fer à quelques endroits.
Les deux vikings frappèrent à la porte et la voix forte d'un homme se fit entendre. Ils pénétrèrent tous dans la maison du chef, qui se redressa sur son siège.

« Qui es-tu ? Qui sont-ils ? D'où viens-tu ? Et pourquoi tu viens ici ? le questionna froidement le chef.
- Je suis Newt, je me souviens vaguement avoir été banni il y a trois ans de mon île et m'être retrouvé dans le Sud. Je suis devenu gladiateur et j'ai gravit les échelons. On me surnomme Mors Rubrum, la Mort Rouge. Je suis alors devenu le Champion de l'Arène et ai gagné ma liberté. Cette île est la première sur laquelle j'ai atterrit, mentit le blond. Et ce sont les esclaves que j'ai acheté dans le Sud, ajouta-t-il.
- Défie mon guerrier le plus expérimenté, déclara Ajax, le chef des Damnés.
- Est-ce un combat à mort ? le questionna le blond.
- Pourquoi cette question ? Tu as peur pour toi ? sourit le grand homme barbu qui se tenait devant lui.
- Pas pour moi, répondit froidement Newt.
- Si tu réussis ce test, tu pourras rester ici. Nous parlerons des conditions plus tard, dit le chef en se levant, menant le blond vers l'arène. »

Newt le suivit en chuchotant avec Aris.

« Tu viens tout juste de créer le mensonge de la perte de mémoire ?
- Bien sûr.
- Essaie de ne pas mourir, et ne déclenche pas l'Absence. Ca sera notre botte secrète, expliqua le châtain.
- Je ne sais pas m'en servir, elle vient toute seule Aris, combien de fois devrais-je te l'expliquer ? soupira le blond. »

Le plus jeune ricana tandis que le plus vieux des deux levait les yeux au ciel.

« Plus sérieusement, fais attention. Tu n'as peut-être plus mal à ta jambe mais ce n'est pas tout à fait guérit. Sois prudent Newt... murmura le châtain.
- Je le suis toujours, répondit le concerné. »

Un grand cercle creusé dans le sol leur faisait face. Le sol recouvert de sable noir, ca ressemblait grandement à la véritable Arène. Deux hommes se battaient à l'intérieur. De véritables vikings. Ils se fonçaient sans arrêt dessus, ne provocant aucun dégât à l'adversaire. Il réfléchissaient avec leurs muscles au lieu de réfléchir avec leurs têtes. Une erreur de la part de son adversaire et celui aux longs cheveux put lui planter sa hache dans le dos. Le corps du vaincu fut évacué et le vainqueur salua le public.

« Volstagg ! Bravo. Je t'offre un véritable adversaire. L'actuel Champion de la véritable Arène ! hurla Ajax, faisant tourner toutes les têtes vers eux. Il est venu du Sud pour nous rejoindre et te défie dans un combat à mort ! ajouta le chef tandis qu'il poussa sans prévenir Newt dans le grand cercle. »

Ce dernier fut surpris mais effectua une roulade avant qui lui permit de se présenter devant son adversaire sur ses deux pieds.
Ajax avait prévu qu'il tombe.

« Ce petit est plein de ressources on dirait, marmonna-t-il. »

Il effectua un signe de la main qui annonçait le début du combat. Sans réfléchir, le viking du chef fonça droit sur Newt, la hache tenue à deux mains, prête à être abattue. Le public était sûr qu'il allait se faire avoir. En effet, il n'avait eu le temps de dégainer aucune arme.
Cependant ils n'avaient pas bien écouté. Il n'était pas le Champion pour rien.