Trust - Newtmas

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ÉDIT: Je compte le modifier parce que c'est bagdad, je sais pas ce que j'avais dans le crâne quand je l'ai écrit ^^'

Newt fut trainé de force vers la cellule la plus éloignée. Il avait eu le temps d'observer les autres prisonniers. En sang, un bras ou une jambe cassé, les yeux crevés... Encourageant pour la suite.
Les guerriers le forcèrent à se placer au milieu de la cellule et saisirent les chaînes qui pendaient au plafond. Ils refermèrent les bracelets de fer autour des poignets fins du blond, et actionnèrent un mécanisme pour les tendre.

« J'adore cette position, le Y, rit l'un des guerriers.
- Tu riras moins quand tu t'y retrouveras crois moi, ça déchire les bras, répliqua l'autre en se plaçant près de la porte, imitant son camarade. »

Presque aussitôt, les barreaux de fer de la porte s'ouvrirent, laissant entrer Ava dans la cellule. Elle se tenait bien droite, les mains croisées dans le dos et tournait autour du prisonnier avant de lui arracher net sa chemise en lambeaux, dévoilant son tatouage. Elle s'attarda quelques secondes dessus, puis fit face au garçon.

« Quel dragon est-ce ?
- Il n'existe pas. C'est un ami qui l'à créé. Il a une imagination assez débordante, mentit le blond.
- Je ne te crois pas, répondit la blonde.
- Vous avez déjà vu un dragon entièrement noir avec juste un aileron rouge ? Personnellement, jamais, et les dieux savent que j'en ai vu de toutes races, ricana-t-il. Même un Triple Attaque. »

Elle lui lança un regard noir auquel il répondit automatiquement.

« Qui es-tu et d'où viens-tu ? Tu dois bien appartenir à une tribu quelconque, déclara Ava.
- Je ne sais pas qui je suis ni d'où je viens. Je me suis réveillé il y a trois ou quatre mois sur la plage de cette île et j'ai fait ce que j'ai pu pour survivre, mentit Newt.
- Bien, si tu ne veux pas parler on va te soutirer des informations, sourit-elle, la folie peinte sur son visage.
- C'est bien vous êtes moins stupide que vos guerriers. Il m'avaient cru, eux, ricana le prisonnier.
- Occupez-vous de lui. Et si il ne dit toujours rien, appelez Teresa, ordonna la blonde avant de sortir en fermant la porte, où plutôt les barreaux. »

Les guerriers firent craquer leurs doigts et s'approchèrent de lui.
Le premier lui décocha un coup de poing dans le ventre tandis que le deuxième lui en donnait un autre. Ils le prenaient pour un sac de frappe, et plus ils frappaient, plus sa cicatrice s'ouvrait à nouveau. Ils finirent par le frapper au visage, ouvrant son arcade sourcilière qui saigna automatiquement. Le liquide pourpre coula le long du visage du garçon, recouvrant sa tempe, son œil et sa joue de sang.

« Tu ne dis plus rien ? T'as perdu ta langue ? rit un guerrier.
- Le jour où je perdrai ma langue tu perdras la tête et je la garderai comme trophée, cracha le blond. »

Le second guerrier se moqua ouvertement de son ami qui frappa plus fort qu'avant le torse du prisonnier.
Le gardien de la cellule ouvrit la porte.

« Vous avez dépassé le couvre-feu depuis longtemps, vous devez y aller maintenant, déclara l'homme qui ferma la porte à clefs une fois les deux hommes partis. »

Toute la nuit durant, Newt fut contraint de rester dans cette position inconfortable et fut incapable de s'endormir.

Il n'avait même pas relevé la tête quand un guerrier entra dans la petite cellule le lendemain, aux alentours de midi. Il ouvrit les yeux en entendant quelque chose tomber au sol et glisser sur ce dernier, suivant l'homme qui allait se placer derrière lui.

Un fouet.

Il n'eut même pas le temps de penser correctement que le cuir s'enfonçait dans son dos, créant une entaille assez profonde, puis s'en alla aussi rapidement qu'elle était venue. Partie pour mieux revenir.
Il avait touché plusieurs endroits du dos mais s'était concentré sur les trapèzes du garçon. Il semblait éviter le tatouage, mais le sang le recouvrait entièrement. Il était presque indiscernable.