Indifférents

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La foule envahit chaque coin de rue,
Et pourtant c'est comme s'il n'y avait personne.
Et je me noie dans la cohue,
Avec mes cris qui dans cet espace vide résonnent.

Un pour tous, chacun pour soi,
Le contacte est tiré de l'illusion.
Qu'il fasse chaud ou qu'il fasse froid,
Les piétons courent sans daigner lever le menton.

Et je hurle pour que l'on me vois,
Mais les yeux au sol, jamais ne croiseront mon visage.
Et c'est dans cette foule où je me noie,
Avec la sensation que ce peuple n'est que mirage.

Leur présence n'est peut-être que du vide,
La chaleur humaine s'est envolé l'air de rien.
Et j'ai besoin que l'on me guide,
Mais il n'y a que des robots qui courent au quotidien.

NDA : Hey.

Ce poème date de très très très longtemps, je l'ai retrouvé sur mon ancien tel :0 ! (D'ailleurs ça se voit qu'il date rien qu'avec la longueur).

Un avis ?

🖤

#Nakijo.

Les Mots NaufragésDonde viven las historias. Descúbrelo ahora