Quand l'amour s'emmêle rien ne va plus

Chapitre 7

Assise à la bibliothèque, je me lamente au près d'Emma qui elle travaille plus qu'elle m'écoute.

« Allo la terre tu m'écoutes ou pas ?

- Non

- Au moins c'est clair

- Ecoute ça va le faire impose toi et il t'obéira

- Mais oui bien sûr

- Ou si non je vais lui parler

- Merci Thomas mais je ne sais pas si ça va suffire »

Emma me prend dans ses bras, puis Thomas lui dit que c'est l'heure pour eux d'aller à leur option, alors ils m'embrassent chacun sur la joue et ils partent.

« Alors c'est avec toi que je vais devoir travailler »

J'oriente mon regard vers la personne qui vient de m'interpeler et découvre que c'est Christian.

« C'est bien moi mais je te le dis je ne ferais rien toute seule, on fait tous ensemble.

- Oui madame la copine de Thomas

- Je ne suis pas sa copine, on est juste amis

- Alors tu es libre, on pourrait...

- Hors de question ! Nous ne sommes que deux camarades qui travaillons ensemble

- Barbant

- Tant pis »

Il s'assoit en face de moi et souffle un grand coup.

« Alors sur quoi on doit travailler ?

- La sociologie des mouvements sociaux »

Il souffle encore ce qui commence à m'énerver, quand une grande blonde vient s'assoir sur ses genoux et l'embrasse à pleine bouche !

Sa suffit ! Je ramasse mes affaires et sort du bâtiment énerver. Le problème c'est que je ne sais pas d'où vient cette colère mais au moment même je n'avais envie que d'enlever cette blonde de ses genoux et de le gifler.

Je marche jusqu'à un arbre aux fleurs violette et le plus éloigné. Je m'y assois et me perds dans mes pensées, ce projet commence déjà mal, si en plus il se met à m'énerver on y arrivera pas. Je reviens à la réalité quand une grosse balle frôle ma tête. J'aperçois une armoire à glace s'approcher en petite foulée. Il me sourit.

« Excuse moi je ne t'avais pas vu

- Se n'est rien, je ne t'avais pas vu non plus

- Mec dépêche avant que le coach nous gueule dessus »

J'incline la tête et remarque que c'est Christian, à ce moment j'ai juste envie de le tuer, pourquoi ? Ça je ne sais pas. Il est toujours obligé d'être partout.

A son bras se trouve la même blonde que tout à l'heure.

« Le devoir m'appelle je dois y aller

- Oui moi aussi de toute façon

- C'était un plaisir même si cela n'a pas duré longtemps, moi c'est Laurent

- Mia »

Il me sourit et s'en va rejoindre l'autre imbécile. Christian me fixe puis quand Laurent le rejoins, il détourne le regard, lui sourit, puis ils partent en se chamaillant.