Quand l'amour s'emmêle rien ne va plus

Chapitre 8

Après ma rencontre avec Laurent, Emma m'a rejoins après sa dernière heure de cours et nous nous sommes dirigées vers l'appart. Pendant que je me change, Emma ne fait que de parler de Thomas ce qui me fait très rire.

« Ah oui ! J'ai failli oublier de te dire, il m'a proposé de venir le voir à l'un de ses entraînements

- Oulah sa devient sérieux, il t'invite à son entrainement au lieu que tu attendes le match

- C'est sa moque toi de moi, en fait tu es juste jalouse

- Mais oui bien sûr »

Elle me tire la langue, une vraie gamine je vous jure, et je sors de ma chambre et me dirige vers la porte.

« A toute poulette

- Salut Emma la cacahuète

- Comment tu m'as appelé !? »

J'explose de rire et ferme rapidement la porte avant de me prendre le coussin qu'elle m'envoie.

J'arrive au café après 20 minutes de marche qui me font le plus grand bien.

« Salut Mia, prête à prendre ton service »

C'est l'une de mes collègues qui termine son service quand j'arrive.

« Je sais que tu es contente de me laisser le service où tous les étudiants viennent

- Vaut mieux être servit par quelqu'un de son âge

- Mais oui »

Elle me claque la bise et s'en va. Je pose mes affaires dans mon casier, met mon tablier autour de ma taille, met mon téléphone dans la poche de devant et sors. Je me dirige vers le comptoir, une autre de mes collègues me sourit et me tend une commande.

« C'est pour la table du fond »

Je lui souris et vais servir cette table, où est installé deux filles entouré d'un tas de livres et de feuilles.

« Eh voici vos boissons

- Oh merci c'est gentil

- Mais de rien je ne fais que mon travail. »

Elles me remercient une dernière fois et je m'en vais vers une autre table qui m'appelle, sans les regarder je sors mon calepin.

« Vous désirez ?

- Des sodas et peut-être toi et moi seul dans une autre pièce »

Je relève la tête et découvre que la table est composé de certains des basketteurs, génial noté l'ironie du mot.

Celui qui me parlais me sourit, grand, roux au tâche de rousseur, un air suffisant sur le visage, je n'ai qu'une envie le gifler mais je me retiens et lui répond le plus calmement possible.

« Ok je note des sodas pour tout le monde je suppose et que poil de carotte se la ferme, très bien je vous apporte ça tout de suite »

Toute la table se moque de lui et je croise le regard de Christian qui me regarde avec un petit sourire moqueur.

Je retourne au comptoir prépare leurs boissons, avec une envie de cracher dans celui de poil de carotte, oui j'ai décidé de le renommer comme ça, cela dérange quelqu'un...personne génial.

Je prends le plateau et tout en souriant leur pose devant chacun un verre.

La fin d'après-midi se passe agréablement bien entre le temps que j'ai passé à servir les gens, puis quand avec ma collègue on a inversé les rôles et que je me suis retrouvée au comptoir. En sortant poil de carotte n'a pas osé me regarder ce qui à fait très rire Christian et moi.