Quand l'amour s'emmêle rien ne va plus

Chapitre 35

Des coups donné à la porte, me réveille. La personne derrière la porte de l'appart ne s'arrête pas, si c'est moi qui le fais je vais étrangler cette personne.

« Mia va ouvrir !

- Fait le toi !

- J'ai pas envie, alors debout et fais le

- Tu me le revaudras. »

Je grogne et me lève. Trainant les pieds je me dirige vers la porte.

Quelle n'est pas ma surprise en découvrant Christian. Sans prendre le temps de réfléchir je ferme la porte.

« Mia ouvre

- Non dégage je ne veux pas te voir

- Ce n'était qu'un malentendu hier, je te le promets. »

Sans me demander la permission il l'ouvre et entre.

Je ne peux pas nier qu'habiller dans cette tenue, il est vraiment beau. Mais je me dois de résister, je ne peux pas le laisser gagner facilement.

Quand il s'approche de moi je recule et croise les bras pour me protéger.

« Je te laisse une minute pas une de plus

- Dieu merci. Erika n'est entrée que quelques minutes avant toi. Je pensais te voir toi alors je n'ai pas pris la peine de me changer. Quand j'ai ouvert et que je l'ai vu, je n'ai pas eu le temps de réagir qu'elle est entrée et a foncé dans le salon. J'ai essayé de la faire partir mais elle n'a pas voulu bouger. Et ensuite tu es arrivée et tu connais la suite.

- Admettons que tu m'es dis la vérité. Pourquoi tu n'as rien fais quand elle s'est accrochée à toi ?

- Quand je t'ai vu mon cerveau a bloqué et la seule chose à laquelle je pensais c'était comment me sortir de cette galère. Quand tu es partie j'ai repris mes esprits je les poussé et je t'ai couru après. Quand je suis remonté je l'ai littéralement jeté de chez moi. J'étais en colère contre elle mais aussi en colère contre moi de n'avoir rien fais. »

Il approche encore et je recule. Ces paroles me font réfléchir, est ce que je suis capable de retenter le coup et de peut-être souffrir encore ou alors j'arrête tout maintenant et j'essaye de passer à autre chose.

« Mia je ne sais pas à quoi tu penses mais je ne supporterais pas si tu refusais de nous laisser une seconde chance. Je suis foutu complètement, je t'ai dans la peau et pas qu'un peu. Je peux te promettre de ne plus jamais laisser une chose pareille se produire

- Promis ?

- Je te le jure. »

Je m'avance timidement et m'arrête à quelques mètres de lui. Il me regarde dans les yeux sans cligner une seule fois. Il m'attire à lui et je me blottis contre lui.

« Tu es la meilleure chose qui me sois arrivée. »

Je ne réponds rien et me blottit plus contre lui. Ces mots là me réchauffe le cœur et me confirme que j'ai pris la bonne décision.

En sa présence je me sens faible. En un sourire il me fait chavirer, d'un toucher tout mon corps frisonne et d'un baiser mon être s'enflamme. Il est tout simplement ma plus grosse faiblesse.

Il m'attrape le menton et me fais relever la tête pour pouvoir capturer mes lèvres et nos langues comme à chaque fois dansent ensemble.

« Vous êtes tellement mignon, que je vais verser une larme. »

Je me détache de lui et me retourne. Derrière nous se tiennent Emma et Thomas tout sourire.

« Tu n'as même plus besoin de m'expliquer je sais tout maintenant

- Vous êtes là depuis le début !?

- Oui ma chère on s'est levé juste après toi

- Donc tu aurais pu ouvrir la porte

- Oui mais je préférais rester au lit avec mon chéri. »

Je secoue la tête, on ne peut pas avoir de l'intimité quand on vit avec cette fille, un vrai pot de colle mais je l'aime comme ça, elle illumine ma vie chaque jour. Mais je ne lui dirais pas sinon elle prendrait la grosse tête.

Je leur demande de venir vers nous et je les sers tous contre moi pour partager un câlin collectif.

« Eh mais attend mec t'as dormis ici ?

- Certains ont des privilèges qu'est ce que tu veux

- C'est pas juste pour la peine moi aussi je dors ici ce soir

- Qui t'as dis que j'étais d'accord au dernière nouvelle c'est moi qui vis ici

- Entre nous ma belle tout le monde sait que tu ne peux pas me refuser ça. »

Je lui pince la joue et il me lance un faux regard noir qui nous fait tous rire.

Je propose de sortir prendre le petit-dèj dehors ils acquiescent tous.

Je pars me changer et Christian me suit. Nous rentrons dans ma chambre et il prend place sur mon lit. Je prends la première chose qui me tombe sous la main. En me voyant mettre un jeans à la place de mon short de pyjama il grogne en disant qu'on lui retire de quoi se rinçait l'œil et je le frappe pour toute réponse.

Je nous entraine tous dans la bouche de métro la plus proche. Ils me posent tous un tas de question mais je refuse de leur dire où nous allons.

Je les guide à travers la ville et quand nous arrivons devant le café où je me suis retrouvée la dernière fois je souris à pleine dents.

Nous entrons et prenons place.

« Ça a intérêt à être bon sinon je t'assassine pour nous avoir fais traverser la moitié de la ville

- Tu peux arrêter de râler Emma, je peux te promettre que tu voudras revenir à coup sûr. »

Le responsable des lieux s'approche de nous et un grand sourire illumine son visage dès qu'il me reconnaît. Quand je lui présente mes amis il est très heureux de pouvoir avoir de nouveaux clients.

Nous commandons chacun notre tour et il repart derrière le bar.

Thomas se mets à nous raconter des blagues pourrie les unes que les autres et nous rigolons de ses bêtises.

Il revient et dépose ce que nous lui avons demandé.

Je les observe prendre la première bouché et les deux garçons font les louanges du patron pendant qu'Emma essaie de cacher son soupire mais c'est raté.

Je commence à manger à mon tour et comme la première fois c'est une explosion de saveurs dans ma bouche.

Christian me tire à lui et je me laisse faire.

Il proclame que tous les samedis à partir de maintenant nous viendrons prendre notre petit-déjeuner ici, nous acceptons tous ce qui ravit le patron.

Je l'observe, il est tellement beau et il n'est rien qu'à moi.

Il me surprend et m'embrasse le front.

Oui il n'est rien qu'à moi, enfin je l'espère.