Chapitre 24

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Je sors ma valise dehors, Christian est adossé à sa voiture, il s'approche me l'a prends et l'a met dans son coffre.

« Tu es prêtes ? »

Je hoche la tête. 

Emma et Christian sont là, eux partent cette après-midi pour chez eux,  je les prends dans mes bras et leur souhaite de bonne fête.

« Ne faites pas trop de bêtises hein ?

-       Oh tais-toi Emma s'il te plait »

Nous rigolons et je l'embrasse une dernière fois avant de monter dans la voiture, Christian monte à son tour et nous partons.

Nous prenons la route pour l'aéroport.

Il y a deux jours il a appelé sa mère pour la prévenir que je viendrais se qu'il a enchanté et se qui m'a surprise je ne pensais pas qu'elle serait si contente de rencontrer l'une des copines de son fils.

Le trajet se passe tranquillement. Il me parle de se qu'il veut me faire découvrir, se qu'il nous a préparé, de sa famille et de plein d'autre chose.

Arrivé à l'aéroport nous enregistrons nos valises et nous nous posons dans un café le temps d'attendre.

C'est tellement naturel entre nous, on ne se prend pas la tête on est l'un avec l'autre et ça nous suffit.

Nous montons dans l'avion, le trajet ne sera pas long je mets mes écouteurs et ferme les yeux voulant me reposer.

Si je disais que je n'étais pas stressé se serai vous mentir, j'ai la trouille, sa mère peut être emballé de savoir que je viens ça ne veux pas dire qu'elle m'appréciera comme sa sœur aussi et son père un grand PDG je ne vais pas être à la hauteur.

C'est la deuxième fois depuis le début de l'année que je me retrouve dans un avion. La première fois pour ma nouvelle vie et cette fois ci pour rencontrer la famille de mon copain.

Quand l'appareil se pose Christian se réveille en sursaut à cause de l'atterrissage un peu violent se qui me fais rire à en pleurer.

Nous descendons et allons chercher nos valises. Ils les tirent jusqu'à dehors et j'appelle un taxi. Nous grimpons dedans, il donne l'adresse et me colle à lui.

Je profite de peut-être se dernier moment juste nous deux et me colle plus à lui, il m'embrasse le haut du crane et je soupire de bonheur.

Ses lèvres se collent aux miennes et il nous envoie dans un baiser enflammé.

Quand nous nous séparons je découvre que le chauffeur nous observait se qui me mets très mal alaise et me fais rougir. Christian se moque de moi et je le frappe à l'épaule.

Le taxi s'arrête devant une grande maison blanche.

On sort, il paye et prend nos bagages pendant que je regarde autour de moi, observant dans quel environnement il a grandi.

Le quartier est assez sympas, chaque maison se ressemble avec pour seul différence les boites aux lettres qui sont chacune d'une couleur différente ce qui ramène du charme.

On s'approche de la porte et mon cœur se met à accélérer, il sonne et la porte s'ouvre.

Une jeune femme au sourire resplendissant et aux magnifiques yeux gris se tient devant nous.

Quand elle découvre qui est là elle saute littéralement dans ses bras lui répétant combien il lui a manqué.

Quand elle se libère de ses bras elle me remarque et me sourit.

« Salut je suis Emily la sœur de ce beau gosse

-       Moi c'est Mia, ravie de te rencontrer

-       De même, venez entrer ne rester pas dehors. Maman ils sont là !

-       Mon fils vient dans les bras de ta mère. »

Elle le serre si fort contre elle qu'on dirait qu'il vient de rentrer de la guerre, hilarant si vous voulez mon avis.
Sa mère tire vers la soixantaine les cheveux d'un magnifique blond et des yeux bleu profond, tout simplement magnifique.

« Maman je te présente Mia ma copine je l'ai rencontré à la fac on a quelques cours en commun et c'est là que j'ai complètement craquais pour elle

-       Eh bien tu dois avoir quelque chose d'exceptionnel si il t'a ramené à la maison tu es la première et j'espère bien la dernière parce que juste au regard de mon fils je vois que tu le rends très heureux

-       Merci madame White de m'inviter chez vous, et c'est normal pour moi de le rendre heureux, quand il est je le suis puissance dix

-       Mais de rien et ne m'appelle pas madame White c'est ma belle-mère appelle moi Abigaël je suis si vielle que ça ?

-       Non ne vous en inquiétez pas

-       Bien, Christian tu lui montre votre chambre ensuite ton père veux te voir dans son bureau

-       Ok d'accord. »

Emily me prend par les épaules et nous accompagne, on grimpe les escaliers en marbre nous longeons un grand couloir rempli de cadre de photos d'eux quatre avec Christian et Emily de tout petit jusqu'à maintenant.

Nous rentrons et je découvre une chambre dans les tons bleus comme dans son appart à New York mais cette fois ci des diplômes et des trophées sont entreposés un peu partout, un grand lit à baldaquin se trouve au milieu, une grande armoire blanche se trouve sur tout le côté gauche et à l'opposé un simple bureau blanc.

Il pose nos bagages sur le lit m'embrasse et nous préviens qu'il va voir son père.

Emily s'assit sur le lit pendant que j'examine de plus près sa chambre.

« Alors c'est du sérieux entre vous ?

-       Euh ouais enfin je crois, enfin oui bien sûr que c'est sérieux entre nous

-       Eh relax, déstresse c'est pas un interrogatoire. Je t'aime bien tu as l'air d'une meuf sérieuse pas comme les autres avec qui il était avant

-       Je suis pas du tout comme elles toutes, je peux même te dire que la dernière juste avant moi me hais parce qu'elle pense que je lui ai piqué

-       Ouh ça c'est du lourd, c'est une pimbêche ?

-       Totalement

-       C'est bon je suis sûr je t'adore toi. »

On se met à rigoler et Christian revient à ce moment là l'air contrarié, alors Emily sort pour nous laisser en jetant un regard peiné à son frère.

Il s'allonge sur le lit et je viens me blottir contre lui.

« Qu'est-ce qu'il y a ?

-       Rien juste mon père ne t'en fait pas

-       Tu es sûr ?

-       A 100% et si non ma mère et ma sœur tu l'es trouve comment ?

-       Elles sont géniales, ta mère est adorable et ta sœur super gentille tu as de la chance de les avoir

-       Si tu le dis. »

Le voyant qu'il ne se détend pas je décide de faire la seule chose qui le détend toujours c'est-à dire l'embrasser.

J'ai à peine posé mes lèvres sur les siennes qu'il l'amplifie comme si il en avait terriblement besoin.

Je ne sais pas de quoi il a parlé avec son père mais ça ne devait pas être marrant, je me ferais mon propre avis ce soir quand je le rencontrerai je suppose.

Quand l'amour s'emmêle rien ne va plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant