Chapitre 18

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Il m'a embrassé, deux fois même. Il veut sortir avec moi. Mais pourquoi moi au juste, qu'est-ce que j'ai d'exceptionnel. Je suis ce qu'il y a de plus normal, je suis même la fille la plus simple au monde.

De toute façon je ne sais même pas ce que je veux, je ne sais pas si se sera une bonne idée ou non et si je peux lui faire confiance.

Ma tête va exploser je ne suis pas prête pour tous ça, c'est arrivé beaucoup trop vite. Je n'ai pas eu beaucoup de relation amoureuse, chaque garçon qui s'est approchés de moi non fait que jouer avec moi et je ne sais donc pas comment me débrouiller.

Même si il a été hyper agréable pendant tout ce mois, qui me dit qu'il ne fera pas une erreur qui pourrait tout faire basculer.

Emma est toute joyeuse, elle n'arrête pas de dire qu'elle l'avait prévu dans sa tête, qu'elle pouvait sentir notre attraction. Si vous voulez mon avis elles doivent plusieurs dedans c'est pas possible autrement.

Cela fait exactement une semaine que ces événements se sont passés. Depuis je ne sais pas comment me comporter avec lui, je ne veux pas l'ignorer mais je ne veux pas lui parler pour l'instant. Mes paroles ne sont même pas cohérentes. Je n'avais pas prévu tout ça, si je suis venue à New York c'est pour mes études rien d'autre.

Alors savoir qu'il s'intéresse vraiment à moi me fais peur. Mais il m'intéresse aussi ce qui me soulage juste un peu. En sa présence je ressens quelque chose au plus profond de moi qui me fait le plus grand bien, je n'avais jamais ressenti ça avant.

Je sors de mes pensés quand la cloche de la porte tinte.

Je suis actuellement au café qui est bondé.

Un groupe de fille entre et je reconnais immédiatement Erika parmi elles. Elle me remarque et m'envoie le plus noir des regards noir j'aurais pu en mourir je vous le jure. Je fais mine de rien et me dirige vers leur table. Après avoir pris leur commande sous des paroles plus sèches que le désert provenant d'Erika, c'était prévisible, je la prépare et leur ramène avec le plus faux sourire possible.

Je retourne au comptoir, une nouvelle personne entre, enfin plutôt un groupe de personne. Plusieurs joueurs de l'équipe de basket de la fac plus exactement.

Bien sûr Christian est là, il se détache du groupe et se dirige vers moi. D'un regard il me transperce et je ne peux pas l'ignorer.

« Bon il faut que tu arrêtes avec cette habitude

- Quelle habitude ?

- De m'ignorer dès qu'il se passe quelque chose entre nous, j'ai besoin de savoir si j'ai une chance avec toi, je ne veux pas être bercé d'illusion »

Et si je lui laissais une chance en fin de compte, sans me poser de questions et en suivant mon instinct.

« Christian j'en ai très envie mais j'ai peur »

Son visage s'illumine comme un enfant qui a reçu le cadeau de ses rêves à noël.

« On ira à ton rythme sans prise de tête je te le promets

- Relation 100% exclusive ?

- Bien sûr je ne compte pas te partager, pourquoi cette question ?

- Je ne te laisserai pas aller butiner de lit en lit comme Erika le faisait je ne suis pas comme ça

- Je n'y avais même pas pensé, ma relation avec Erika était différente je ne l'aimais pas vraiment. Et comme je te l'ai déjà dis je veux pouvoir t'entendre dire que je suis ton mec et pouvoir t'embrasser quand je le veux et où je veux. »

Je fais le tour du comptoir et le prends dans mes bras, il me serre contre lui et soupire d'aise.

Je me dégage de ses bras me rappelant de l'endroit où nous sommes, je lui souris et me remets au travail.

Après m'avoir dit leur commande, il s'en va vers ses amis en me faisant bien sûr un clin d'œil qui me fait monter le rouge aux joues.

Je leur apporte et les gars ne peuvent s'empêcher de se moquer de lui, et Thomas nous félicite.

En retournant au comptoir je croise le regard d'Erika qui est encore plus noir que tout à l'heure, je ne savais même pas que c'était possible, moi je dis un de ces jours elle va me tuer tout simplement terrifiant si vous voulez mon avis. Ne me laissais jamais seule avec elle, please.

La fin d'après-midi se passe bien.

Le café commence doucement à se vider en ce début de soirée qui annonce bientôt la fermeture.

Christian reste à sa place même quand ses amis s'en vont.

Je lui demande alors finalement de sortir quand je ferme le café.

« Alors chérie on fait quoi ce soir ?

- Eh bien je vais rentrer chez moi et toi tu fais ce que tu veux.

- Reste avec moi

- Non il faut que je rentre, j'ai un devoir à finir et demain on à cours. On n'a pas tous la chance d'avoir redoublé

- C'est ça moque toi de moi, au moins on s'est rencontré.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse

« Ah et dernière chose ne m'appelle plus chérie

- Tu préfères peut-être bébé ou bien encore mon poussin

- Non en fait chérie c'est bien »

On éclate de rire tous les deux, il m'embrasse une dernière fois et je rentre à l'appart.


Quand l'amour s'emmêle rien ne va plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant