Chapitre 14

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« Tu m'expliques ?

-       T'expliquer quoi ?

-       Je t'ai entendu plus d'une heure Mia, jusqu'à ce qu'Emma me dise que tu étais allé travailler

-       Je n'ai pas de compte à te rendre, on ne sort pas ensemble Christian »

Je ne le laisse pas me répondre et vais servir une table.

« On devait travailler ensemble aujourd'hui, je te rappelle

-       Eh bien j'ai changé d'avis »

Je lui fais mon sourire le plus faux et repars vers une autre table, quand l'une des mes collègue m'interpelle en entrant.

« Ma puce tu peux y aller, je prend la relève

-       T'es sûre ?

-       Mais oui vas y

-       Ok »

Christian me suit toujours, il me suit jusque devant les vestiaires, il ne va quand même pas entrer, enfin il en serait capable j'en suis sûre. Je le pousse en arrière et lui ferme la porte au nez, il se met à ricaner et je lève les yeux au ciel.

Je ressors après mettre changer et il est toujours là malheureusement. Je me dirige vers la porte, salue ma collègue et sors.

« Bon, tu as fini de me suivre

-       Non, ça m'amuse

-       Eh bien pas moi »

Il se rapproche et pose sa main sur mes hanches me rapprochant de lui, un long frisson me parcoure l'échine, que j'aurais aimé ne pas ressentir.

« Lâche-moi

-       J'en ai pas envi

-       Tu ne peux pas arrêter d'être con et immature des fois ?

-       Moi, con et immature ? Dit-celle qui me pose un lapin

-       J'avais plus envie de venir

-       Ok c'est le monde à l'envers là, c'est pas possible »

Je suis sur le point de lui lancer une réplique cinglante, quand il se met à pleuvoir des cordes. Il me prend soudain par la main et nous courons vers sa voiture. Je monte le plus rapidement possible en étant trempée jusqu'aux os. Il met le chauffage à fond et démarre immédiatement.

Il se met à conduire vers je ne sais où. Une vingtaine de minutes plus tard il s'arrête devant un immeuble, il sort fait le tour et vient m'ouvrir la portière quel gentlemen il peut être. Nous nous dépêchons de monter et il s'arrête devant une porte de l'un des appartements et l'ouvre.

« Alors voilà on est chez moi, la salle de bains se trouve là-bas tu peux aller prendre une douche et je vais essayer de te trouver des habilles de ma sœur qu'elle aurait laissé ici »

Je me dirige vers la pièce qu'il m'a montré et découvre une salle de bains très moderne mais simple à la fois dans des tons gris.

Il frappe à la porte et je lui ouvre, il me tend des vêtements et s'en va rapidement sans me lancer un regard c'est étrange ça venant de lui.

Je les dépose sur l'un des meubles, me déshabille et me glisse sous l'eau chaude qui me fait le plus grand bien. Comme à mon habitude je me mets à chantonner sans me soucier du fait qu'il soit à coté.

Je me trouve actuellement chez Christian sous sa douche, chez la personne qui m'horripile et m'apaise en même temps. Mais qu'est ce que je dis j'ai du prendre un coup sur la tête je ne peux pas penser ça de lui, on parle quand même de Christian le capitaine de l'équipe de basket et le garçon le plus populaire et l'un des seul à avoir redoublé ce qui fait qu'il soit dans ma classe cette année malheureusement.

Je n'aurais pas dû le suivre j'aurais dû directement lui dire de me ramener chez moi au lieu de le laisser me conduire où il le voulait.

Après que ma peau est bien rougit par l'eau chaude, cela ne m'aurait pas dérangée de vider son ballon d'eau, je sors et m'habille et me fais une queue de cheval haute, sa sœur fait exactement la même taille que moi j'aimerais bien savoir à quoi elle ressemble.

Je sors et me dirige vers la pièce principale qui doit être le salon. Son appart est assez grand et spacieux dans des tons assez clairs, la cuisine est elle aussi très moderne, on voit quand même que la décoration est l'œuvre d'une fille.

Je le retrouve assis sur le canapé, torse nu pianotant sur son téléphone. Il ne m'a pas encore vu.

Quand l'amour s'emmêle rien ne va plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant