Chapitre 37

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Je me balade dans les couloirs de la fac les écouteurs dans les oreilles et le cœur léger.

Toute la semaine s'est passée magnifiquement bien.

Aucune dispute, rien. Que des rires et des heures de travail pour les épreuves de fin d'année de la semaine prochaine.

Parce que oui, la fin d'année est dans deux semaines, je suis un peu pressée car je rentre chez moi, retrouver ma mère.

Mais triste de laisser pendant deux semaines mes amis et Christian.

Je retrouve les deux tourtereaux au fond du couloir et fais semblant de vomir que je les vois s'embrasser.

Emma me frappe et je rigole.

On se dirige vers nos salles de classe quand je me fais tirer en arrière.

« Alors on me dis même pas bonjour

-       Mh non. »

J'essaie de m'extraire de ses bras mais il me tient fort contre lui

« Reste là petite peste. »

Je ris et me retourne vers lui.

Il ne résiste pas longtemps et fonce sur mes lèvres.

« Elles m'ont manqué

-       Ah bon pas moi ?

-       Si bien sûr

-       Je préfère ça. »

Cette fois ci c'est moi qui l'embrasse la première et il ne met pas longtemps avant de répondre avec fougue.

« Jeune gens allez immédiatement en cours

-       Oui madame excusez nous. »

Je rougis et le tire par le bras pendant qu'il se marre

On rentre brusquement dans la salle et prenons place au fond sous le regard de tout le monde.

« Au moins on est pas en retard

-       Tais-toi. »

Je lui frappe l'arrière de la tête.

Je lui intime de me laisser écouter le cours et il se met à bouder.

Je note tous ce que je peux du discours du prof pendant que Christian griffonne sur ma feuille.

La sonnerie sonne, nous ramassons nos affaires pendant que le prof nous souhaite bonne chance pour la semaine prochaine.

Main dans la main nous nous dirigeons vers notre arbre.

Il s'assoit et me tire pour que je m'assois sur le lui. Il m'encercle de ses bras et je me blottis contre lui.

Les autres arrivent et s'assoient avec nous.

Je sors mes livres et me mets à réviser. Je me mords la lèvre inférieure nerveusement car rien ne veut entrer dans mon cerveau et je me mets à stresser.

« Et si tu t'arrêtais un peu

-       Non je ne peux pas, il faut que je connaisse tout sur le bout des doigts. »

Il m'arrache mes livres et les mets le plus loin possible de moi.

« Aller debout on va manger, tu as la peau sur les os, j'en ai honte

-       Mais quel connard ! »

On se lève et je me mets à le taper et il se moque de la force que je n'ai pas.

Quand l'amour s'emmêle rien ne va plusWhere stories live. Discover now