Quand l'amour s'emmêle rien ne va plus

Chapitre 26

Sa main dans la mienne nous descendons les marches pour rejoindre le reste de sa famille.

Ils ne nous quittent pas des yeux, nous détaillant de la tête aux pieds.

Après qu'il mes les est tous présenté un par un nous nous installons à table.

Je me retrouve entre Emily et Christian et en face des deux jumeaux du frère de leur mère qui ne font que des grimaces ce qui nous tous très rire.

Une bonne ambiance est présente et même M.White s'autorise à sourire.

Aucune tension n'est présente.

Je ne pensais pas pouvoir passer une soirée avec sa famille sans que ma timidité veuille sortir mais cette fois ci elle a voulu rester au placard me laissant profiter à fond.

Les deux grands-mères félicitent Abigaël pour le repas et la déco, mais elle ajoute tout de suite que j'en suis aussi pour beaucoup ce qui me vaut énormément de compliments et me fait rougir. En fait elle est peut-être pas resté au placard cette foutue timidité.

Quand nous passons au dessert, je sens le regard de M.White se fixer sur ma personne et un petit sourire au coin apparaitre sur son visage.

Je ne sais pas ce que je lui ai fais mais je sens que la soirée va très mal se finir pour moi.

« Au fait j'ai oublié de te dire Christian, j'ai croisé Margo la semaine dernière

- Ah cool papa...

- Elle m'a parlé de ses cours en fac de psycho, j'adore cette petite. »

Outch ça fait mal premier coup de lame dans mon ventre.

« Je ne comprends pas pourquoi tu as rompu avec elle ?

- Peut-être par ce que elle ne me correspondait pas

- Aller tu peux me le dire à moi mon fils, c'est parce que elle refusait de coucher avec toi pas vrai ?

- Henry ! Cela suffit

- Oh Abigaël je sais que tu es d'accord avec moi. »

Et la lame s'en fonce de dix centimètre.

« Cette fille était peut-être gentille mais aujourd'hui elle ne sort plus avec notre fils donc on en parle plus.

- Et ça c'est parce que tu as préférais écouter ton fils que moi, on aurait dû les fiancé quand on le pouvait encore. »

Cette info jette un froid autour de la table et fais enfoncer le couteau cette fois de vingt centimètre dans mon corps ce qui me coupe la respiration.

Des questions se bousculent dans ma tête.

Est-ce qu'il l'aurait fais si son père lui aurait proposé ?

Reste t-il avec moi parce que nous l'avons fais ?

Un jour me quittera t-il parce qu'il se sera lassé de moi ?

Je commence vraiment à manquer d'air.

Je me lève précipitamment et sors dehors par la porte principal, je marche sans but précis voulant m'éloigner le plus vite possible de cette maison sous des cris que mon cerveau refuse de comprendre.

Fatigué je m'assois sur un muret et essaye de reprendre ma respiration.

Après plus de cinq minutes j'y arrive enfin.

Je sens alors deux mains se poser sur mes épaules et les masser.

Je me détends tout de suite reconnaissant l'odeur boisé de Christian.