Chapitre 12 : Un regard fait changer un destin

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Nous entamions le chemin en direction du réfectoire, quand Taylor vint me rattraper, j'étais seulement a quelque mètres devant avec Maya.

"Alors, Picasso, ta trouver ce que je t'ai demander ?" Me dit-il avec un air malin.

"Euh...Non pas vraiment...mais qu'est ce que tu m'as demander déjà ?" Avec un air interrogative.

Il me rappella le fait que j'avais dessiner un arbre étrange et je finis par lui dire que non, et que ce dessin, pour moi ne signifiais rien. Je m'ennuyais, voila tout. 

Arrivée au réfectoire, je remarqua un garçons qui me regardais, il n'était pas déplaisant je doit le dire. Nous commencions à manger quand je senti une personne s'assoir à côté de moi. 

"Salut, Benjamin." Dit-il avec un air sur de lui. C'était le garçons qui me regardait il y a quelque minutes de cela.

Je tourna la tête, il était super mignon, je dois le dire, yeux bleu, cheveux châtain, un air de beau goss ! J'adore ! 

"Salut, moi c'est Liv" Lui dis-je. 

"Tu veux venir manger avec nous, Liv?" Me dit-il.

Les autres me regardaient comme si leurs vies dépendaient de ma réponse, il voyait bien que je mangeais déjà avec des amis.

"Bein... demain peut être, là j'ai..enfin...je mange déjà avec des amis."

Les autres ont enfin repris leur souffle. Je me reconnaissais à peine en Californie, j'aurais pris un malin plaisir à renvoyer le garçons d'où il venait, mais là son regard m'a comme hypnotisée, j'avais peine à trouver mes mots. Taylor me toisa de ses yeux gris, je pouvais distinguer un soupçon de colère...enfin je crois.

"Je peux savoir ce qui ne va pas Taylor ?"

Il me regarda droit dans les yeux, ce qui, je l'avoue, m'avais déstabiliser. Il ne broncha pas et continua de planter sa fourchette dans la viande. Je ne comprenais pas sa réaction. Oui j'avais dit que j'irai sûrement manger avec ce Benjamin, mais il devrait être content que je m'adapte à son lycée. Et ce n'est pas comme si j'avais accepter qu'il m'épouse. L'ambiance était froide à table et Taylor n'avait toujours pas décroché un mot depuis que Benjamin avait assis ces fesses sur la chaise à ma droite.

Notre cours de Français, était un cour que j'avais déjà vu en Californie, inutile d'écouter. J'ouvris mon cahier, mais je tomba par hasard sur le dessin de ce matin. Je chercha une signification, car visiblement Taylor, lui, en avait trouver une.

Quand le cour fut fini, je m'adressa à Taylor, qui n'avait toujours décrocher aucun mot à mon égard, nous étions en train redescendre les marches pour rejoindre la voiture.

"Tu me ramène ou je rentre à pied?" Lui lancais-je.

"Ne fait pas l'idiote et monte." Dit-il sèchement.

Je m'exécuta et posa mon sac ur mes genoux.

"Je peux savoir c'est quoi ton problème, à m'ignorer comme si je n'existais pas ?" Demandais-je énervée.

Il fronça ses sourcils et resserra sa mâchoire qui se dessina de plus belle. Mon dieu, ce qu'il était sexy énervé. Il passa sa main dans ses cheveu et posa son coude gauche sur le haut de la portière, il ne conduisait qu'a une seule main. Puis il fini enfin par me répondre. 

"Je ne t'ignore pas." 

Alors lui, c'est le meilleur, le mec ne me parle pas de l'après-midi, met 6 ans avant de répondre à ma question pour au final me mentir. J'adore. Je leva les sourcil et recommença de nouveau à fixer la route. 

"Benjamin, tu devrait pas lui faire confiance." Finit-il par lâcher.

"Pourquoi ?" En le regardant.

"Il est pas fiable, et puis il à jouer avec la moitié des meuf du lycée." Me dit-il sans détacher son regard de la route.

"Peut-etre qu'il a changer, je suis bien placé pour le savoir" Lui dis-je. 

Il me regarda longuement, avec un regard, que je ne serais décrire, il était beau. Je tourna la tête pour interrompre ce long regard.

"ATTENTIONNN" 

Il freina tellement fort,  que nous aurions pu passer par le pare-brise de la voiture, mais malheureusement, il ne parvint pas à s'arrêter à temps, nous percutons de plein fouet, un cheval qui traversait la route. Nous sortions de la voiture, j'avais les larmes aux yeux.

"Mais qu'est ce que tu as fait ?"

Je caressa le cheval, en tentant d'apercevoir sa blessure. Il était coucher par terre. Taylor ne parlait pas. Il appela un vétérinaire qui arriva un quart d'heure plus tard. Le cheval semblais apprécier l'attention que je lui portait. Son souffle était très fort. 

Une fois que le vétérinaire avait embarqué le cheval, nous remontons dans la voiture, personne ne parlait on ne bougeais plus, même pas le regard. Nous étions choqué, le vétérinaire nous avaient un peu rassurés en nous disant que ça n'était pas grand chose.

Taylor repartit en direction de la maison, nous rentrons, Taylor informa Martha de ce qui venait de se passer, elle a dit que nous irons le voir demain. 

Comme quoi un regards suffit pour changer un destin.


Olivia, 17 ans, de la Californie au TexasWhere stories live. Discover now