Chapitre 39 : Le départ

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Une semaine après que Taylor m'ai fait cette déclaration, j'étais revenue de mes émotions, j'avais repris le cour de ma vie, je montais même de temps en temps à cheval et évidemment je m'occupais avec soin de Deam.

Contrairement à ce que je pensais Taylor n'avait rien tenté depuis l'aéroport. Je ne savais quoi penser. Devrais-je lui dire ou pas, est-ce-que il penserait que moi aussi je suis pas indifférente à son charme. Tous se bousculait dans ma tête.

Nous étions mercredi, je me prépare dans la salle de bain quand la sonnerie de la porte retentit. Martha ne m'avais pas dit qu'elle attendait quelqu'un. Après le grincement de la poignet de la porte d'entrée, une voix grave bafouilla quelque chose d'inaudible de là où j'étais. Je ne connaissait pas cette voix. Je sortis de la salle de bain et je me pencha au dessus de la balustrade de l'escalier afin d'entendre un peu mieux. J'avais un coté un peu fouine je l'avoue.

« Eh bien, messieurs, sans papier ou lettre qui prouve ce que vous me dites, je ne peux vous laisser accomplir votre tâche. » Dit-la voix frêle et defensive de Martha.

« Vous n'avez qu'a demander, tenez » se dépêcha de répondre une homme.

Un long moment de silence se fit au rez de chaussez. Puis Martha qui semblait perturber finit par dire.

« Bien, installez vous, je vais la prévenir. »

Lorsque j'entendis le craquement des planches de l'escalier, je me réfugie dans ma salle de bain en nouant ma chemise au nombril. Je savais que Martha venait me parler. Mais que voulais t-elle me dire.

« Liv ? Tu es là ? » Dit une voix faiblarde.

« Là, Martha, dans la salle de bain. Je vais descendre à l'écurie voir Deam. » Dis-je.

Martha semblait essayé de me dire quelque chose.

« Attends, je dois te parler. » Dit-elle en prenant du courage.

Elle me pris sous le bras jusqu'a ma chambre et nous nous asseyons sur le lit de ma chambre.

« En bas, il y a deux hommes en costume noir, ils m'ont donnés une lettre de ton père et de ta mère. » Dit-elle. Elle semblait perdue et triste, je ne savais pas ce que la lettre contenait mais ce devait être grave.

Les mains frêles et tremblantes de Martha me faisait de la peine. Je pris ses mains et je lui demanda de m'expliquer plus amplement le problème.

« Je ne vais pas tourner autour du pots, vos parents ont chargé les deux hommes de te ramener chez toi. »

Expliqua Martha avec une larme au coin de l'oeil. J'avais vu Martha être heureuse quand je réussissais, apeurée quand j'ai eu des problèmes de santé, fatiguée de mon caractère, en colère quand j'été parti avec Taylor en Californie, joyeuse au sein de sa famille. Mais la je découvrais que malgré mon fort caractère et son envie de me tuer parfois, Martha m'aimais beaucoup et je la voyais triste pour la première fois.

« Mais, je devais rester encore un peu plus d'un mois. » Dis-je.

Qui l'aurai cru, la Californienne, prête à tout pour retourner chez elle, demandais comment cela se faisait qu'elle devrait renter avant la date prévu. J'avais changer, beaucoup changer et je ne tenais pas forcement à renter maintenant même si cela me faisait quand meme plaisir que mes parents decide de me récupérer.

Marta me serra dans ses bras et je ne pouvais m'empêcher de me poser mille et une questions dans ma tête.

« Quand je dois partir ? » Demandais-je avec tout de même la larme à l'oeil.

« Eh bien je vais essayer de repousser le moment, mais pour aujourd'hui, c'est non négociable, tu reste ici. »

Je ne m'étais pas préparer à cela. Cela était arriver si rapidement et je ne pensais pas devoir tout quitter comme ca, du jour au lendemain. Je retourna à ma balustrade.

« Messieurs, mademoiselle Thompson est informée de la nouvelle, mais elle ne partira pas aujourd'hui... » les deux hommes la coupa.

« Elle part maintenant »

« Etes-vous sourd ? Je vous ai dit que Olivia partira au plus tot demain, vous serez donc priez de vous trouver un lieux pour dormir. Elle n'a pas préparer ses affaires. » Dit Martha en s'énervant.

« Bien, alors demain neuf heure tapante. » Dit l'un des deux homme dans un sérieux impressionnant.

La porte claque et je m'assis quelques minutes le long de la balustrade afin de comprendre un peu mieux. J'avais du mal à me dire que je rentrais en Californie demain. Je devrais être heureuse pourtant je ne pouvais m'empêcher de penser à tous se que j'avais ici, mon quotidiens depuis plus d'un mois et demi ! Je me sentais bizarre à l'annonce de cette nouvelle comme si tous ce que j'avais réussis à faire allait s'envoler. Je devrais dire au revoir à Jenna, Taylor, John, Bob et Martha. Les retirés de mon quotidien comme ca n'allais pas être simple.

Je sortis mes valises et commença à ranger mes vêtements. Chaque vêtement me rappelais un jour en particulier. Le short que j'avais mis pour aller chercher Deam ou encore la magnifique robe qui m'avais été offerte. Je n'arrivais pas à y croire. Mais je n'allais pas la ramener avec moi.

Je sortis de ma chambre et traversa le couloir afin de retrouver Jenna. Je toqua et elle ne tarda pas à ouvrir la porte.

« Bah tu n'est as à l'écurie ? » Demanda-t-elle.

« Non, je suis venue t'apporter ca Jenna. » Lui dis-je simplement en lui tendant la robe.

« Mais c'est ta robe, garde la enfin, qu'est-ce qu'il t'arrive. » Dit-elle.

« Je dois partir Jenna, je retrourne en Californie. » Dis-je.

Jenna semblait autant choquée que moi et elle s'essaya sur le coin de son lit.

« Je, enfin, pourquoi si tôt ? » Demanda-t-elle perturbée.

Je m'essaya à son coté droit et je lui expliqua. Jenna était le genre de personne à s'attacher plus que ce qu'elle pensait aux personnes. Elle été d'une gentillesse incroyable et je m'en voulais de lui dire cela. Car je ne voulais pas lui faire de mal.

« Tu va me manquer. » Dit-elle en sanglotant.

« Prend cette robe et garde la moi, d'accord ? Je ne te la donne pas je te le prête, et sache que je reviendrais la chercher. » Dis-je en lui faisant comprendre que ca n'était qu'un au revoir.

« Tu reviendra nous voir alors ? » Dit-elle en récupérant le tissu rosé.

« Evidement, je ne vous oubliez pas, vous êtes dans mon coeur à jamais, vous m'avez changer en une personne bien. Et je ne l'oublierais pour rien au monde.» Dis-je.

Je pleurais, oui, je pleurais. Qui l'aurait cru qu'un jour je pleurais de repartir d'ici. Je me sentais traiter comme une personne normal à part entière et pas l'icône de mode du lycée. J 'étais normale et j'avais peur de retomber dans ce que j'étais avant d'arriver ici. Aujourd'hui il fallait que je prépare mon départ.

Olivia, 17 ans, de la Californie au TexasWhere stories live. Discover now